Posté le 07/08/2014 13:29
Elle fit un vol plané avant que son visage ne percute avec violence le sol.
« Sale pute ! » Cracha la Sheikah. Elle leva les yeux pour découvrir une de ses dagues, plantée dans le sol a quelques centimètres de la. Et la suivante un peu plus loin. A nouveau l'Argentée bondit, ses mains se refermèrent sur les pommeaux, la lame bâtarde regagna son fourreau.
Lenneth choisi de gagner ce combat d'une autre façon. Femme de l'Ombre, rebuts du peuple perdu, elle n'en connaissait pas moins les sombres secret. Et possédait les siens. Ses longues mèches couleur d'argent se mirent a danser dans le vent naissant, l'herbe lui caressait les chevilles. Les pieds écartés, et fermement campés dans le sol, elle fut la Tisserande, jouant avec les fils du Destin, des Âmes, et des Émotions. Les yeux bleus de la Sheikah se mirent a luire doucement puis d'une fureur folle. La teinte sang vint les couvrir, transformer le doux regard en un poignard mortel.
L'Argentée tissa les peurs de chacun et aux yeux de Wakusei elle créa mille et une illusion. Bientôt la jeune femme perturba l’équilibre dans l’Esprit de son adversaire, le faisant voir ce qu’elle souhaitait. Bientôt, ce ne fut pas une, mais des dizaines aux yeux de la fausse voyante. Il n'y plus qu'une armée de Lenneth, toutes plus vraies les unes que les autres chacune ayant une attitude légèrement différente de sa voisine. Jusque la, il semblait impossible a la métisse qu’on puisse la retrouver, au beau milieu de ses « clones ». Les mains de la jeune femme glissèrent sur les gardes de ses armes. Une vielle chanson que sa mère lui chantait lui revient en tête, mi comptine, mi prière. Un air triste et lent, que l’Argentée se mit à fredonner tout bas, alors que son ennemis cherchait à la repérer dans cette nasse de femmes aux cheveux argents. Ses mains trouvèrent les traces d’usure, les paumes se nichèrent dans leurs emplacements. Pas besoin du savoir magique pour défaire cette gourdasse.
Lenneth bougea, toutes les Lenneth bougèrent. Toutes se ruèrent sur l'inconnue et toutes dégainèrent épée ou dagues. Toutes avaient le visage neutre, comme la Sheikah aimait a l'arborer quand elle attaquait.
Toute fois la Sheikah originale profita de la diversion que provoquait son illusion et contourna la femme et cette fois ci elle bondit.
Une dague dans chaque main, elle couru ,trop vite sur sa cible pour pouvoir dégainer son épée. Elle tendit son bras et plaça la première dague sous la gorge de l’inconnue. D'un coup de maître, elle tenta de contrer l'esquive de son adversaire en changeant ses appuis et inversa sa garde. Mettant sa jambe en barrage, elle opposa son corps au sien.
La seconde dague vole, direction derrière sa tête lui coupant au passage une fine mèche de cheveux argentés. Maintenant elle put rester immobile car au moindre de ses mouvements c’est la décapitation assurée pour l'autre.