Concours fini - La Mort d'un Héros

Résultats

Astre


Inventaire

0,00


(vide)

Les règles étaient les suivantes :Le participant au concours a pour objectif de représenter la mort de l’un des trois héros (Link, Zelda, Ganondorf) : soit de manière écrite –en relatant les circonstances de la mort, et en essayant de mettre cette mort dans le contexte RP actuel-, soit de manière picturale –vous faites une bannière ou autre avec l’un des trois héros et vous faites en sorte qu’il apparaît aux yeux du spectateur comme mort. J’invite tous les membres à y participer (admins, modos compris). Des lots sont bien sûr prévus pour les trois places sur le podium.
Vous avez jusqu’au 19 juillet au soir pour me rendre vos œuvres. Un jury constitué de moi-même et d’une autre personne anonyme sera chargé d’établir un classement. Bonne chance !


Le classement (totalement subjectif: en termes d'art c'est une question de goût => mon avis a été nuancé par un 2ème pour atténuer la subjectivité):


N°1: Lenneth (Anneau de Volcania)
N°2: Songe (Esprit de vie)
N°3: Astrid (Boucles d'oreilles coquillage)
N°4: Link(800 rubis)


J'invite les participants qui le souhaitent à poster ici leurs oeuvres. Je tiens à préciser qu'aucune n'était décevante et qu'il était dur de faire un classement.


Eorah Vif-Argent


Inventaire

0,00


(vide)

ouaiiii j'ai gagné, j'ai gagné!!! Youpiii mon 1er concours gagné ici!!!

Alors alors, voici mon texte :

Concours : « La mort d'un Héros »

La lame transperce la peau, la trachée. Il ne ressent d’abord rien. Puis la douleur vient. Elle est fulgurante. Il a envie de hurler, mais il ne peut que gargouiller. Un flot de sang s’échappe d’entre ses lèvres, il se noie. L’air n’arrive plus jusqu'à ses poumons. Ses yeux se brouillent, il sent son corps s’écrouler. Il se sent chuter doucement, au ralentit. Il voit le sol venir à lui, il sent la dalle froide embrasser sa joue. Son corps convulse une fois, le glacé du trépas l’enlace.

« J’ai froid …  songe-t-il, Est-ce que je vais mourir ? »

Son regard noir remonte du sol. Il lève des yeux déjà voilé vers celui qui l’a envoyé dans les bras de la Faucheuse. « Li …Link » veut il marmonner, maudire. Mais tout ce qu’il peut faire, c’est hoqueter, cracher son sang, le laisser s’écouler hors de lui par cette plaie qui lui dessine un sourire sous le menton. Le regard du mourant est clair pourtant. Il exprime la haine, une haine sans fin et sans bornes. Une haine pour le Héros du Temps, dont la main gauche brille a nouveau d’une Triforce retrouvée.

Un bruit résonne, aux oreilles du Sire du Désert. Des pas légers. Il détourne un instant ses yeux, pour contempler l’intruse. Personnage de seconde zone, aveugle et niaise à souhait, la prêtresse de Nayru se glisse dans les ombres. Une ironie haineuse secoue en un rire toussé Ganondorf. La mégère est elle la pour lui donner l’extrême onction ? Mais non, la gueuse sainte n’est la que pour entrelacer ses doigts blancs a ceux de son ennemi juré. Il aurait pût en cracher de dégout, mais ne put que s’étouffer d’avantage dans ses liquides.

Sa tête retombe contre le sol. Les yeux se ternissent. Le sang s’écoule doucement, insidieusement. Il sent son cœur ralentir, comme pas pressé de se secouer un ultime instant. Puis l’âme infâme s’envole. Ganondorf, seigneur du malin n’est plus. Ganondorf est mort.



Lanre


Inventaire

0,00


(vide)

Comme convenu :

[spoiler="La mort d'un Héros "]Elle cherchait ses doigts, inquiète. Ses yeux parcouraient furieusement son visage, dans l'espoir de découvrir une quelconque lueur qui saurait balayer la mort qui le prenait. Son faciès avait désormais cette teinte si pale qu'il devenait presque dur de croire qu'elle faisait face à celui qu'elle avait connu. Il n'avait plus rien à voir ; en dehors de ces cheveux blonds que le vent se plaisait à soulever encore un peu. Pourquoi tout cet air ne pouvait-il faire remuer sa poitrine, plutôt que cette tignasse de blé qu'elle avait si souvent apprécié contempler ? Pourquoi avait-il fallu que les Déesses fasse des hommes des guerriers et des femmes celles qui attendent et pleurent ?

Son petit poing se serra à en faire craquer les jointures tandis que les larmes perlaient silencieusement sur ses joues hâlées. Elle se saisit de ses épaules pour le ramener contre elle. Ses pleurs inondaient leurs corps entremêlés pour la première et dernière fois. « Je t'interdit de mourir. Ils vont bientôt arriver... » Murmurait-elle, entre deux soubresauts, la voix saccadée, à son oreille pointue et percée. « Tu n'en as pas le droit ! » Lança-t-elle plus fort, bien que le vent seul pouvait l'entendre. Celui qu'elle tenait dans ses bras s'était déjà éteint depuis de longues minutes. Sa tunique n'était plus qu'une chiffe trempée de sang, tandis qu'au milieu de son ventre, sous son abdomen, trônait une de ces plaies dont on ne se relève pas. Un trou béant, duquel s'échappait les viscères et les tripes de son ami.

Elle le rallongea. Tout aussi désespérée qu'elle était, la petite rousse avait finit par comprendre que pleurer toutes les larmes de son corps, et hurler à s'en briser toutes les cordes vocales, elle savait que rien ne le ramènerait. Ganondorf avait d'abord capturé le prince, et ce traitre avait servi de point de voute. Le Gérudo avait ensuite récupéré le Fragment de Link. Peu de temps après alors que ses troupes s'octroyaient les droits de seigneurs natifs ; la Prêtresse de Din avait été tuée lors d'une attaque sur le Temple du Temps. Et bien que Ganondorf sombrait dans une folie si douloureuse qu'il en devint un presque fantôme, d'autres mots frappaient Hyrule. Elle ne les connaissait pas bien ; tout au plus sous le nom d'Âmes, ou de Chevaliers noirs et corrompus. La fermière s'était de toute façon concentrée sur le Mandrag Dragmire. Il revint dans un énième coup d'éclat, alors que la Forteresse de Nabooru tombait en une nuit. Puis ce fut le tour du château et...

« Sheik... ! S'il te plait... — » Les taches de rousseurs luisaient sous la pellicule humide qu'avaient laissé les sanglots. Elle serra plus fort les doigts du Sheikah, enfonçant son regard bleu dans celui vermeil de son ami. Vermeil ; qui tirait sur l'azur.[/spoiler]

Félicitations au podium, et bonne lecture/appréciation aux intéressés !


Songe Tristenuit


Inventaire

0,00


(vide)

Bravo aux autres participants ! :3

Pour ma part :
[spoiler][/spoiler]


Withered


Inventaire

0,00


(vide)

J'adore ton idée Songe ! XD Sinon classement sans surprise ... ! Félicitations tout de même

[spoiler]Il n’y aurait pas de mort glorieuse arme à la main pour le héros qu’il était, ni de trépas tranquille et tardif. Le visage tordu par la douleur et la surprise, sa beauté envolée par ce simple rictus, il allait mourir laid dans ce piège grossier.

Les légendes racontent que les Stalfos sont les restes d’anciens combattants revenus d’entre les morts. Mais les deux qui l’avaient eu –et qui n’auraient jamais du se trouver là, les cadavres des gardes ne vous contrediront pas- n’avaient pas cette étincelle d’honneur guerrier. Perfides assassins, ils n’étaient que la dépouille de criminels exécutés sur les ordres de la cour.

Invincible le disait-on, même nu de son fragment. La Forteresse Gérudo grondant dans l’horizon du désert, il était sorti du château après une visite tendancieuse à la Régente, sûr de lui. Les rumeurs de son invulnérabilité auront causé sa perte par abus de confiance en soi.

Ils étaient là, face à lui, entourés des corps sans vie de la garde, dans la maigre bande de verdure qui séparait le château de son bourg. Le regard vide, ils défiaient pourtant de toute leur stature le frêle hylien. Comme pour répondre à leur appel, il saisit sa lame, et fondit sur eux en un cri, parfaitement dans son rôle de héros sans peur et sans reproche.

Il n’aurait pas eu à craindre la lame rouillée de ce qui leur servait d’épée. Mais s’ils n’étaient que deux à se tenir devant lui, mais ils avaient été plus nombreux à mettre en scène la mort du cabot. La lame scintillante de poison, ils n’eurent à donner qu’un seul coup chacun.

Mélange d’herbes, de racines et de venin, la toxine paralysa directement les endroits touchés, rompant le contact des nerfs avec leurs muscles cibles. L’inflammation qui suivit embrasa les terminaisons nerveuses ainsi découvertes, et le poison commença à ronger les parois sanguines. S’infiltrant dans le vaste réseau irrigateur, arrachant un cri au blond maintenant au sol. Les particules toxiques détruisirent les vaisseaux de l’intérieur, dévorant les tissus du héros qui se convulsait.

Ils le regardèrent se tordre de douleur. Recroquevillé sur lui-même, il allait mourir comme un chien, seul trépas qu’il méritait. S’il avait eu de la salive, le plus grand des deux lui aurait craché dessus. Il se contenta de ricaner sèchement, ses os s’entrechoquant dans sa mâchoire.

La question de l’origine de cette attaque était légitime, et tant futile. Nombreux étaient ceux qui le haïssaient, se dressaient contre lui, plus encore étaient ceux qui le jalousaient. L’origine de tout n’était que la haine. La haine d’un héros parfait. La haine d’un jeune homme beau comme un dieu qui faisait tomber les cœurs. La haine d’un ennemi de toujours. La haine de celui qu’on ne pourrait jamais être tant qu’il brillerait au soleil, laissant aux autres l’ombre de l’anonymat. La haine de le voir réussir tout ce qu’il entreprenait, et encore plus de haine à voir qu’il se relevait des échecs encore plus adulé. La haine de le voir mourir au combat et d’avoir une fin glorieuse, inscrivant son nom dans l’histoire.
Link. Héros du temps, mort comme un chien galeux.
[/spoiler]