Posté le 04/12/2007 23:52
[Ce RP se passe en même temps que « Tempête de désespoir » dans la vallée Gérudo]
La nuit était tombée depuis longtemps, et deux silhouettes sombres progressaient dans les rues du Bourg. Comment étaient-ils entrés malgré le pont-levis baissé? Mystère… Toujours est-il qu’ils semblaient se diriger vers le château, avec pour seule compagnie les chats de gouttières. Et, lorsque enfin la herse d’acier fut atteinte, l’une des deux personnes pris la parole.
« Mieux vaut que tu n’entres pas, si on surprenait un stalfos dans le château, ça créerait des problèmes… Pour eux comme pour nous »
Après avoir donné cette brève explication, Dun s’avança un peu plus, jusqu’à entrer dans la zone éclairée, d’où un garde pu le voir, et le faire entrer. Néanmoins, le jeune homme remarqua qu’il y avait quelque chose d’anormal: La sécurité était plus élevée que d’habitude, et trois gardes surveillaient l’entrée alors qu’habituellement un seul suffisait.
Par ailleurs, comme s’il avait deviné la question que se posait le Chancelier, le gradé entrepris d’expliquer la situation à son supérieur.
« La Princesse a disparu, nous ne savons pas si c’est un enlèvement ou si elle est partie intentionnellement, mais pour plus de sécurité nous avons fait en sorte que pas une personne ne puisse sortir du palais. »
En effet, apprendre que leur souveraine avait disparu pourrait mettre le doute parmi la population, ce qu’il ne fallait sûrement pas en ce moment. Ainsi, après en avoir fini avec les formalités de passage, le Chancelier progressa vers les tours, en se disant qu’il avait plus que bien fait d’entrer seul. Néanmoins, il lui fallait faire autre chose…
Progressant calmement dans l’escalier en colimaçon, le seul bruit perceptible était les pas du jeune homme, ce qui rendait l’atmosphère angoissante, couplée à la luminosité réduite des torches. Mais, lorsque enfin il arriva à l’air libre, il huma l’air frais d’un air assez ravi, mais pas pour ce dernier. Il avait en effet trouvait ce qu’il cherchait.
« J’ai appris tout à l’heure que tu t’étais marié? Mes félicitations, tu devras être fidèle à une femme, liés les chaînes du mariage. »
Après avoir fait ce compliment quelques peu douteux, le jeune homme s’adossa contre le mur, en regardant la lueur rouge qui émanait de la ville.
« Vous avez fait beaucoup de remue-ménage tout à l’heure… pourquoi vous êtes-vous combattu comme cela? »