Rencontres et Espérances

RP Libre viens qui le souhaite

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Eorah Vif-Argent


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(vide)

J'arrive enfin au Temple de l'Esprit
Voila maintenant une semaine que je suis partie laissant derrière moi mon fiancé et nos projets.
Je suis partie avec le stupide espoir de retrouver mon ancien chez moi, et peut être de déclencher un nouveau regain de mémoire.

J'ai passé trois jours à arpenter la plaine.
Et quand j'ai décidé de laisser tomber la recherche des ruines de mon village je suis tombée dessus.
Par hasard? Je ne le saurais jamais.
Quoiqu'il en soit j'ai déambulé dans les ruines calcinées des heures durant et le soleil était depuis longtemps couché quand je suis partie, tournant définitivement cette page de ma vie. Cette visite ne m'avait rien apporté.
Je me suis alors tournée vers le second objectif de mon voyage.....

Et m'y voila.

Je me glisse dans le Temple jusqu’à la Statue de la Déesse des Sables.
Une fois face a elle je lève la tête pour l'observer tout mon soul.
Mais une fois de plus, rien ne me viens.
Je serre les poings de frustration!
Mais enfin! Pourquoi plus aucun souvenir ou aucun indice sur moi ne me viens?

Je reste là frustrée ....
Quand derrière moi un bruit résonne ....


Fourrée telle une liqueur amère dans un bonbon chocolaté, la Citadelle Noire était au coeur d'un cyclone de sable. Dans ce vortex effroyable, il n'y avait plus ni Nord ni Sud, ni Est ni Ouest, simplement le courroux de la Déesse Gérudo. Cette mégère soufflait sa rancœur dans le désert, disait on, et soulevait ainsi des tempêtes sans fin. C'est ce caractère acariâtre et farouche qui colore l'odieuse personnalité de la tribu féminine.


Ses sombres gants de cuir bouilli renforcé de plaques dorées servaient tant bien que mal de bouclier. Ainsi, même à l'entrée de la citadelle, la tornade sablonneuse grondait et griffait ses hôtes. Dehors, il regrettait presque le château de son créateur et maitre, mais il avait à faire, il devait visiter cette nouvelle Hyrule qu'il ne connaissait plus. Dark Link avançait donc lentement dans ce labyrinthe venteux au gré des rafales. Il sortirait bien un jour de ce dédale invisible et brûlant et comme le plus tôt était le mieux, il décida de courir le visage protégé par son bouclier d'acier fraichement dégainé. Ses jouent commençait à s'assombrir davantage ainsi giflées par le vent et c'est la peau tannée et cuite qu'il heurta de plein fouet une roche sèche et bouillante. L'Ombre jura grossièrement tout en palpant son front endolori. Il recula d'un pas pour découvrir son bourreau.


Une immense colonne de pierres ocres magnifiquement sculptées protégeait une vaste esplanade de cailloux du soleil impitoyable. La tempête se calma et il entendit les grillons et autres insectes chantonner ça et là. Deux géantes de rocailles gardaient une entrée somptueuse. Le gout pour la grandeur de ces dangereuses femelles indiquait sans doute leur modestie mais surtout leur respect pour une Déesse imaginaire.

Dark Link hésita avant de s'y réfugier. Il était las de la chaleur et souhaitait à tout prix se reposer.



" J'y suis déjà venu. Et pourtant ... "


Une horrible sensation, trop familière, lui perçait les entrailles. Oui, il s'y était déjà rendu. Mais c''était lui, sa misérable réplique ! Un rictus de colère commençait à tordre sa face de suie et ses iris de braise flambèrent de haine.


Il entra, enfin au frais. Il vit au travers des ombres du temple une demoiselle au cheveux d'argent en plein recueillement. Il porta par réflexe sa main à la garde d'Excalibur. Il croyait cet endroit sacré et accessible uniquement qu'aux Gérudos. Il jugea que le corps sans saveur ni forme de la fille ne pouvait appartenir à cette race mythique. Dark Link ne pouvait tolérer l'irrespect, surtout dans ce lieu saint où les Mères du Créateur ont élevés leur précieux fils. Il apostropha alors avec virulence cette maudite sans gêne.



" Que fais tu là ? Tu n'as aucun passe-droit pour te trouver ici, sur les terres de mes Maitres ! "

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Withered


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Elle quittait encore rarement le village cocorico, surtout pour des destinations aussi lointaines. Elle avait prepare son voyage durant plusieurs jours, l'hesitation l'empechant de faire concretement les plans de son periple. Elle connaissait la reputation des femmes du desert, et cela ne l'enchantait pas de s'aventurer sur leurs terres. Elle soupira, degageant une meche brune de son visage. Elle avait besoin de savoir, pour mieux informer. Les evenements du desert restait mysterieux pour tous, et elle souhaitait eclairer les gens. Peut-etre aurait-elle du aller voir la princesse et demander une entrevue, mais la sheikah soupconnait Zelda d'etre occupee outre mesure avec un tel retour des forces armees. Pas besoin de rajouter quelques soucis a la regente.
Grace a un de ses contacts, elle avait obtenu des informations sur comment rejoindre le desert et se diriger dans les dunes interminables, mais des qu'il s'agissait de la citadelle noire, tout n'etait que silence et regard dans le vide. Elle savait aussi qu'elle devrait se mefier des gerudos, qui n'hesitaient pas a attaquer les voyageurs qui n'etaient pas de leur race. Elle se mit en route a reculons, n'oubliant pas ni son arc et ses fleches, ni son calepin.

Elle avait fait route jusqu'a la bordure du domaine des femmes du desert en caravane, desirant se rendre le plus rapidement sur place -elle aurait plus de force pour affronter les diverses embuches-. Comme pour se camoufler et eviter d'attirer l'attention, elle attacha ses cheveux et se couvrit tout le visage avec un tissu, prudente. Son instinct sheikah ne cessait de lui envoyer des signaux, en alerte. Elle s'engouffra dans l'etendue desertique, la main sur la corde de son arc.
Le debut de son periple la malmena : la chaleur et le sable l'empechaient de se mouvoir et de respirer librement. Elle evita les predateurs, mais elle n'etait pas tranquille. Elle craignait plus de tomber sur une gerudo que sur un Lizalfos.

Elle reussit tout de meme a se rendre la ou ses informations s'arretaient. Mais tout n'etait que sable et soleil, les deux se melengeant au gres du vent. Mais elle reussissait a distinguer une imposante silhouette, et quelqu'un de plus optimiste aurait pu croire qu'elle avait atteint son but. Elle s'avanca vers le batiment, curieuse et intriguee.
Elle crut comprendre a l'architecture du lieu qu'il s'agissait d'un temple. Par respect pour les triples et l'eventuel deesse honoree dans ce lieu elle se decouvrit, ressentant avec plaisir la fraicheur du lieu. Elle n'avait pas prete attention a l'interieur du temple, mais l'echo de paroles la fit presser le pas vers l'interieur.


"...sur les terres de mes Maitres ! "

Elle n'avanca pas plus, sans pour autant cacher sa presence. La silhouette du jeune homme... Elle avait entendu parler du Heros du Temps, mais ne l'avait jamais apercu. De plus, son accoutrement chassa bien vite cette idee de sa tete, et elle se contenta d'observer. Peut-etre les protagonistes se connaissaient-ils et avaient simplement une dispute. Elle aviserait en fonction de la reaction de la jeune femme qu'elle voyait plus loin, patiente. Elle signala qund meme sa presence au jeune homme qui lui faisait dos, par simple respect.

"Excusez-moi de vous interrompre, je faisais route dans le desert et j'ai trouve refuge ici, je ne souhaitais pas vous deranger."

A ses mots elle posa son paquetage au sol, toujours son carquois dans le dos et son arc dans la main.


Eorah Vif-Argent


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(vide)

" Que fais tu là ? Tu n'as aucun passe-droit pour te trouver ici, sur les terres de mes Maitres ! "

Je me tourne doucement vers celui qui me parle. Je suis assez bouleversée comme ca, pourquoi vient-il en rajouter ? Je le détaille de la tête aux pieds. Si maintenant je saisi mon arc il prendra cela pour une agression … Et personnellement, un fou furieux au derrière, ca me suffit !

Je lui réponds calmement et sans élever la voix.

« Aux dernières nouvelles, les temples sont des lieux ouverts à tous ! Celui-ci étant le Temple de l’Esprit et étant moi-même affiliée à l’Esprit, je suis en droit de me tenir ici. »

Cet homme d’ombre me tape sur les nerfs, à vrais dire aussi je me montre un poil provocante :
« Et puis d’abords quand on aborde quelqu’un on se présente avant de l'agresser ! »

Du coin de l’œil je remarque l’arrivée d’une autre personne.
Je reconnais une personne de mon peuple et lui fait un sourire en coin avant de reporter mon attention sur le sombre individu. Son air me parait vaguement familier, sauf que je n’arrive plus à mettre le doigt dessus.

Je prends une inspiration et tends mon Esprit, juste au cas où.


Son sourcil grisâtre se leva d'une manière soupçonneuse. L'évocation de leur crime impie sur un ton détaché et banal le choquait au plus haut degré. Il fourra son Excalibur ombreuse dans le fourreau, ouvragé à l'identique de celle de l'originale Epée de Légende. Il détacha la lanière de cuir du bouclier hylien ceignant son avant-bras. Il tourna la pièce de métal vers lui et caressa de ses doigts de suie les ornements divins : aigle royale, triangle d'or. Et c'est les yeux embués de nostalgie et de regret qu'il commenta sa découverte.


« Triste époque. Hyrule, qu'est-ce que mon frère t'a infligé de par sa faiblesse ? Pauvre province soumise aux blasphèmes entier du peuple ... »


De dégout, il laissa tomber son noir écu sur la dalle orangée du temple. L'écho de la ferraille fracassa ses oreilles. Il plia le genou après s'être avancé vers la gigantesque Idole amazone. Et, la main sur la poitrine, il demanda pardon.


« Que font les sages ? Ces nobles sanctuaires sont les lieux de leurs prières et offrandes, pas ceux des caprices du commun ! Parlez femmes. Et dites moi le pourquoi de cette infamie. Qui prie les Déesses pour leurs grâces et leurs miséricordes ? Qui si ce ne sont les élus ?! »


Il se retourna et découvrit le visage de la nouvelle arrivante. Évidemment, ses tétons et ses hanches n'étaient pas celles, aguichantes, des Gérudos. Encore une parjure en ce Hall protégé. L'absence de Link, ce faible, cet incapable, était une aubaine. Il prendra sa place et instaurerait, tel un prêtre inquisiteur, au côté du Créateur, la pureté de ce monde débauché.

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Withered


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A l'inverse de l'individu vêtu de sombre, la jeune femme et le sourire qu'elle lui fit lui inspirèrent sympathie et curiosité. Comme elle, elle reconnu leur lien de race, et c'est aussi naturellement, comme en réponse à l'expression de l'autre femme qu'un sourire vint illuminer son visage. L'individu sembla se perdre dans ses pensées, s’exprimant à haute voix, évoquant un blasphème tout en contemplant les détails de son bouclier. Elle haussa un sourcil tandis qu'il s'approchait de la divinité. Avait-elle affaire à un fou ? Elle décida d’adopter son calme coutumier afin de ne pas affoler un homme qui n'avait peut-être pas entièrement l'esprit lucide pour quelques obscures raisons. Elle s'approcha de Lenneth tout en s'adressant au sombre individu.

"Nous ne sommes pas là pour blasphémer, et s'il y a bien une présence qui est pourrait insulter le caractère sacré de ce lieu, c'est un homme sur la terre des femmes du désert."

Elle ne souhaitait pas provoquer l'homme en face d'elle, mais elle n'allait pas non plus se laisser cracher dessus. Il se retourna, sa colère perçant dans sa voix. Elle même regarda la jeune femme à ses côtés, qui s'était prétendu du clan de l'esprit. Elle avait donc une raison tout à fait louable de se trouver dans ce lieu, et Katrina justifia la sienne, priant pour que ses connaissances encore trop maigres sur les gérudos ne lui jouent pas de tour.

"Il n'y a point d'infamie qui se dessine dans nos desseins. Je suis moi-même venue rendre hommage à le Déesse de ce lieu, et je ne souhaitais pas lui faire l’offense d'envoyer un homme ou même un quelconque interlocuteur le faire à ma place. "

Venait-il de la Citadelle noire ? Etait-il un de ses pauvres bougres qui s'étaient perdus dans les sables sans fin du désert et dont l'esprit errait autant que le corps ? Ces paroles ne lui apportaient encore aucune réponse, et pour cette raison elle ne souhaitait pas éterniser cette entrevue avec l'homme, malgré la présence de la jeune femme qui semblait tout à fait différente. Moins il en saurait sur elle, plus elle se sentirait en sécurité vis à vis de lui.


Eorah Vif-Argent


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Je regarde d'un air navré l'homme d'ombre.

"Je suis désolée de vous avoir blessé. Là n’était pas mon intention."

Je me tourne vers la jeune femme de ma tribut et lui chuchote :

"Mieux vaut que nous ne nous attardions pas. Il peut être dangereux."

Je me dirige a pas lent vers la sortie. Au seuil de la pièce je jette un regard par dessus mon épaule.
Non! C'est trop injuste! J'ai marché longtemps pour arriver ici.
Je sert les poings impuissante.
Fichus scellés! Fichue mémoire!

Mais je préfère rester encore amnésique que de perdre la vie.

Alors je sort du temple.


Il était passé de l'indignation à la sourde colère, le voilà maintenant pétri de honte. Jongler entre ces sentiments puissants le décontenançaient toujours autant.


Hyrule avait changé et il était du devoir de Link d'accepter cet état de fait, aussi douloureux et regrettable soit ce changement. Les femmes du royaume était libres de se recueillir dans n'importe quel temple. Cette liberté devait émaner d'un esprit d'une grande sagesse et visionnaire, bien que difficile à supporter.


L'individu fait d'ombre tenta de réguler sa voix surnaturelle, la faisant aussi douce que possible. Pour attester de ses excuses, il se mit à genou, face aux Hyliennes, les deux mains vissées sur Excalibur, fichée dans le sol de pierre.




« Toutes mes confuses Dames. Les coutumes de ce monde me sont aujourd'hui inconnues. Veuillez je vous prie condescendre à me faire votre gardien, lorsque vous souhaiterez quitter ce temple. Le Désert Hanté est sans pitié, un fantôme de mon sinistre acabit vous sera d'une grande aide. »



L'ombre du Héros se releva avec douceur, signe de sa bonne foi et de sa gentillesse. Par dessus son épaule il lança un regard à l'immense Colosse aux mains ouvertes. Il attendait peut être des offrandes ou mieux, qu'on y dépose leurs chagrins afin que cette déesse leur en déleste dans son infini miséricorde. Il y déposa sa honte, mais rien de plus. Il chargerait la statue d'autres péchés plus tard sans doute.



« Mon nom est Link et je suis l'un des fils du Seigneur de ce Temple et du Désert, le Patriarche Ganondorf. Je me sens ainsi responsable de cet antique endroit, d'où ma regrettable colère. »



Le Sombre Hylien se retourna enfin devant la Déesse Gérudo. Il observa de ses yeux de braise le visage millénaire de la statut.



« Je vous conseillerai un autre temple pour votre recueillement. Cette Illustre Dame devant nous semble pleurer la misère de son peuple, déchiré entre la légitimité de leur souverain légitime et d'une charismatique et généreuse amazone, Nabooru. Elle n'a cure de nos soucis, je le crains. J'aimerai tant l'aider à trouver la paix en convaincant le peuple de replacer Ganondorf sur trône du désert ... » [/b]

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Withered


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Katrina hocha la tête au murmure de sa sœur de race et s’apprêtait à la suivre quand le sombre guerrier sembla changer d'attitude. Elle s'arrêta pour l'écouter, et sa surprise ne fut pas des moindres : après avoir proposé son aide, le jeune homme se présenta en tant que Link, héros actuellement porté disparu et dont la mort avait effleuré plusieurs esprits. Mais plus surprenant encore fut le relationnel qu'il se donna avec le Seigneur du Malin. Si son esprit avait pu avoir quelques doutes quand à l'identité possible de leur interlocuteur, la dernière tirade du sombre jeune homme lui hérissa le poil. Néanmoins, inquiète quant aux sautes d'humeur de celui-ci, elle préféra ne pas le contredire et garda le silence jusqu'à atteindre la porte du Temple avec la jeune femme.

"Nous allons laisser ce lieu retourner à sa paix. Si vous désirez parcourir le désert votre aide sera le bienvenu, mais nous avons aussi réussi à rejoindre ce lieu seules, ne vous dérangez pas pour nous... Link."

Qu'était-il arrivé à ce dernier ? Etait-il réellement devant elles, complètement fou ? Elle en doutait. L'avenir lui en dirait plus.
Elle franchit les portes du Temple à son tout.


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