De Sable et d'Os

[Libre, 1er post pour Négus]

[ Hors timeline ]

Flora Del Carmen


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Vérité ouvrit les yeux. La Décolorée regarda autour d'elle tandis qu'elle frottait ses paupières encore engourdies de sommeil.
Sans plus attendre elle quitta sa couche, enfila sa tenue pantalon bouffant rose et bandeau pour voiler sa poitrine. Point de bijoux pour la fille du désert. Vérité avait toujours eu cela en horreur.
Ce matin elle ne se para pas non plus de ses fidèles lames. Elle se sentait en sécurité dans la demeure du Roi du désert.

Vérité chaussa ses pieds de sandales préférant celles ci aux traditionnelles babouches, avant de s'asperger le visage et les épaules de l'eau tiède qui croupissait a sa disposition.
Puis elle quitta sa chambre ou elle vivait recluse depuis ce fameux soir ou elle avait offert plus que sa loyauté a Ganondorf.

Quel effet étrange cela lui fit de longer a nouveau les couloirs de pierres, encore ravagés par le dernier assaut de la Couronne. Vérité eu un reniflement de mépris a l'égard de ces gens du pays froids. Elle ne leur donnait aucun caractère, ne leur accordait aucune pitié, si ce n'est celle qu'on donne aux gens faibles et incapables.

Sans vraiment y prendre garde ses pieds la menèrent sur les hauteurs, là ou peut voir le désert dans toute sa splendeur. La jeune femme dut se protéger les yeux tant l'éclat de l'astre du jour était fort. Elle sentit sa morsure sur sa peau, sourit. Vérité se sentit a nouveau en vie. En effet les derniers jours qu'elle avait passé au service de Nabooru, la jeune femme s’était sentie comme un zombie, morte mais pas tout a fait. Sa traîtrise lui avait fait du bien, elle s'en voulait pas, vivait en harmonie avec cela. Au contraire, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentit tellement en accord avec son propre nom.


« Sincérité pour Vérité. » murmura la jeune Gerudo, tel une prière au ciel sans nuage.
Bien sur son premier acte, pour prouver sa fidélité a son maître, avait été de dénoncer la cache de ses sœurs du désert, tout au fond du labyrinthe, là ou elles attendaient, tels des rats, pour tenter de reprendre par la force la forteresse.
Vérité se souvenait encore du regard plein de mépris et de haine qu'elles lui avaient lancé, mais la caresse que lui offrit son Roi fut si douce qu'elle en oublia les autres.

Le soleil lui brulait lentement la peau, mais la fille du Sable ne bougea pas d'un pouce. Même quand elle entendit le sable crisser derrière elle. *Surement un fantôme qui vient me harceler ...* songea la Décolorée. En effet le Roi avait fait executer Elise et les autres, Vérité avait mis plus que sa part dans le massacre.


« Va t'en Elise, tu es morte et j'en ai fini avec toi ... »


Negus Dragmire


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Cela faisait désormais quelques jours que le colosse avait été tiré de son sommeil pour servir le nouveau Roi. Il ne savait pas qui était la jeune femme qui l'avait mené jusqu'à lui mais il avait confiance en elle, ou plutôt il devait lui faire confiance, quoi qu'il arrive. Si celui qui se fait appeler " Ganondorf " était son Roi à elle, alors il devait lui aussi le servir.

Ses pieds osseux écrasaient délicatement le sable au fur et à mesure qu'il marchait. Le bruit des grains de sable que l'on mouvait combiné à celui des os qui craquaient, ainsi qu'au doux crépitement de la flamme qui brûlait en lui formaient une délicieuse mélodie qui animait l'environnement. Il se dirigea naturellement vers les hauteurs, sans véritable raison.
Une jeune femme s'y trouvait déjà. Certainement une Gerudo, bien que ses cheveux semblaient plutôt roses que roux et sa peau bien plus claire que celle de ses sœurs.

Il l'entendit murmurer quelque chose de pratiquement inaudible d'où il se trouvait.


« ...Vérité. »

C'était la seule chose qu'il avait pu entendre. Que voulait-elle dire ?
Il s'avança et une fois suffisamment proche d'elle, et elle lâcha soudainement quelques mots.


« Va t'en Elise, tu es morte et j'en ai fini avec toi ... »

Elle l'avait entendu, mais n'avait pas réagit. Elle ne s'adressait pas non plus réellement à lui. Il s'avança à sa droite et déposa son imposante main, froide et squelettique, sur son épaule. Cela paraîtrait presque rassurant si ce n'était pas une telle abomination qui se tenait à ses côtés.

« Ce n'est point une bien bonne manière de s'adresser à un étranger. »

Il retira lentement sa main de son épaule puis, de ses orbites sombres et vides, Negus contempla longuement les dunes qui s'étendaient à perte de vue.

« La mort n'en a certainement pas terminé avec vous, jeune femme ... »


[ Premier post dans la section RP, hourra ! :x ]


Flora Del Carmen


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« Ce n'est point une bien bonne manière de s'adresser à un étranger. »

La Décolorée se retourna, et scruta le géant d'os qui lui faisait face. Elle allait lui répliquer qu'il pouvait se regarder dans une glace avant de parler des bonnes manières, en bonne chienne de Ganondorf elle n'aimait pas qu'on la prenne par surprise, mais visiblement le stalfos était inspiré :

« La mort n'en a certainement pas terminé avec vous, jeune femme ... »

Vérité soupira. Encore un truc des prêtresses de Din ça, leur coller un tas d'os géant sur le dos.

« On en a jamais fini avec la mort … »

Oh et puis pourquoi philosopher avec un cadavre a pattes ? Vérité s'ennuyait, elle voulait retourner au combat. Sentir ses lames courbes s'enfoncer dans la chair, écouter le glouglou du sang qui s’écoule, voir le dernier frémissement de sa victime tandis que ses yeux devenaient vitreux.
Oui la Gerudo rêvait de sang, de mort et de défit.
Assise a même la pierre, les genoux remontés sur sa poitrine et les bras enroulé autour de ses chevilles, l'amante du roi du désert (et je m'y autorise XD) soupira une nouvelle fois.


« Mais en ce moment elle n'a pas envie de me harceler. »

Qui ? La Mort bien sur. Elle l'avait frôlée il y a peu et plusieurs fois en peu de temps. D'abord dans les décombres en tant que soldate de Nabooru, puis plus tard et d'une manière plus suave en donnant son énergie vitale a son Roi (et je m'y autorise toujours XD) lors de cette fantastique et fantasmatique étreinte.
Vérité se releva tout en grace et en félinité Gerudo, avant de se tourner d'un bloc vers Negus.


« Que puis je faire pour vous ? »


Negus Dragmire


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« On en a jamais fini avec la mort … » Disait-elle...

Et ça, le Stalfos le savait très bien. Même lorsqu'il en avait terminé avec la vie, La Mort elle même était venue le tirer de son sommeil qui semblait sans fin.
Il se tourna vers elle et décortiqua sa face du regard. Un joli petit minois qui pouvait paraître bien innocent. Cependant, il pouvait ressentir l'envie meurtrière qui découlait de son visage. La jeune Gerudo était une véritable bête assoiffée de sang... En effet, simplement par ce qui émanait d'elle, elle avait réussie à attiser sa curiosité, mais il resta silencieux.


« Mais en ce moment elle n'a pas envie de me harceler. »

Après ces mots, elle s'était redressée et retournée vers le colosse et lui avait simplement demandé :

« Que puis je faire pour vous ? »

A vrai dire, l'abomination était venue ici sans but, peut-être pour simplement observer ses futurs compagnons d'armes. Mais finalement, il pouvait lui demander quelque chose...

« Malheureusement, je pense que vous ne pourriez rien faire pour moi à l'instant même où je vous parle. J'errais tout simplement en ces lieux. Mais vous pourriez bien m'être utile une autre fois... J'ai lu dans vos yeux, votre envie d'ôter la vie à vos semblable, l'envie de sang, et je souhaite vous faire une demande. Bien entendu, en contrepartie, je m'engage à vous être utile. La prochaine fois que vous éliminerez un membre de votre espèce...
- Negus marqua une légère pause et se pencha face à elle. -
Pensez à récolter leurs yeux pour moi... »

Il se redressa ensuite, la fixant.

[ Edit : J'ai changé mon code couleur, c'était illisible avant. x.x ]


Flora Del Carmen


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Pensez à récolter leurs yeux pour moi... 

« pardon ? »

Vérité recula d'un pas, ce qui aurait put etre dangereux pour la jeune femme. En effet derrière elle s'ouvrait un gouffre, qui ne se terminait que par une chute mortelle. Instinctivement, elle plia les genoux, légèrement, pour se donner de la souplesse et de l’élan si la chose en face devenait dangereuse.

Elle avait entendu parler de ça, des créatures de la Mort qui arrivaient a se soustraire au contrôle de leur maître. Pas envie de se faire sucer le sang par un mort vivant.
En plus elle sentait son regard se balader sur elle, c’était dégouttant, abjecte.

Vérité soupira. Quand est ce que le maître allait les envoyer en mission, dans les terres froides et humides des hyliens, en pillage ou pour tenter de leur arracher une parcelle de territoire. Elle bouillait a l’intérieur d'elle. C'en était rageant.


« Et bien, jeune fille, craindrais tu notre nouveau compagnon ? »

Ganondorf se tenait là, non loin de ses deux serviteurs, un sourire en coin aux lèvres. Le gérudo semblait avoir parfaitement récupéré de son dernier combat, dont il ne garderait qu'une cicatrice assez impressionnante à l'épaule, là où la lame de légende l'avait mordu avec le plus de force. Le roi qui se dressait sur les hauteurs de sa forteresse ne gardait presque rien en commun avec l'homme que Vérité avait rejoint. Cet homme, blessé avec avoir combattu longuement et qui avait encore trouvé les forces de sauver sa fille Swan, s'était effacé pour laisser à nouveau place au souverain conquérant qu'était Ganondorf. Ce dernier goûtait ce matin là à une saveur qu'il n'aimait que trop, et dont ses blessures l'avaient privé pendant un temps.
Bien qu'il n'ait pas encore fait sonner aucun bran le bas de combat, qu'il n'ait encore pas annoncé la reprise de la guerre ouverte, le Gérudo s'y sentait enfin prêt. Ses positions étaient assurées, ses arrières hors d'atteinte, et son propre bras avait retrouvé sa vigueur et sa force. C'était donc de nouveau en guerrier et en conquérant que Ganondorf respirait l'air de ce jour. Il avança vers ses deux serviteurs, son attention portée cette fois sur Negus.

Le sorcier avait une longue expérience des Stalfos et d'un certain nombre de créatures étranges et démoniaques... Mais ce spécimen ne ressemblait à rien de ce qu'il avait pu voir jusque là. On aurait dit que ce Stalfos avait le pouvoir et la volonté d'assimiler d'autres de son espèce pour s'en rendre plus puissant. Ganondorf aimait bien cette idée. Il respectait la volonté de puissance chez les autres, et ce d'autant plus lorsque ces derniers se déclaraient ses serviteurs. Lorsqu'il arriva face à la créature, il lui fit face et tint le regard devant ses orbites vides. Là, il déclara gravement,


« Je te promets autant d'yeux que tu pourras en rêver, Negus. Tant que tu auras la force et la volonté de te battre pour moi. »

C'était la première fois que le Gérudo se confrontait au Stalfos d'aussi près. Auparavant, il s'était contenté de ce qu'on lui en avait dit, et de rapides coups d'oeil. Et bien que lui ne tremblait pas, le Roi ne comprenait que trop bien le trouble voir la peur que la créature inspirait à ses soeurs et filles. Les gérudos n'avaient jamais été à l'aise avec les arts noirs... Contrairement à lui. A vrai dire, Ganondorf mourrait d'envie de le questionner, d'en savoir plus sur lui. Mais il préféra reporter son attention sur Vérité, qu'il n'avait pas revu depuis la profession de foi de la gérudo. De toutes celles qui l'avaient autrefois combattu, elle était celle qui avait le mieux réussi à le convaincre de sa loyauté. Outre le don d'elle même auquel elle avait consenti spontanément, Vérité gardait en elle un feu assez fort pour tout consumer. Un feu que Ganondorf ne ressentait que chez quelques élus.
Il sourit cette fois sans ironie à la jeune fille, lui demandant d'une voix où perçait une joie brûlante,


« Comment vas tu, Vérité ? Goûte tu comme moi à ce doux vent venu de l'Est ? Je ne me suis jamais senti aussi bien. »

Il fit deux pas vers l'Est, vers Hyrule. Ses mains vinrent se placer sur ses hanches, tandis que son dos se redressait de lui même. C'était ainsi : faire face à son destin grandit le plus humble des hommes. Et Ganondorf avait un destin de Roi.

« Vérité, Negus... Êtes vous prêts à faire la guerre ? »

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Negus Dragmire


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« Pardon ? »

La jeune fille semblait déstabilisée, il est vrai qu'il n'y était pas allé en douceur.
Il allait tenter de la rassurer - lui faire comprendre qu'en tant qu'allié elle devait savoir qu'il ne lui ferait aucun mal, sauf si il s'avérait qu'elle n'était qu'une traîtresse parmi les serviteurs du maître - quand il fut interrompu.


« Et bien, jeune fille, craindrais tu notre nouveau compagnon ? »

Cette voix, Negus pouvait la reconnaître entre milles, bien qu'il n'eut pas l'occasion de le rencontrer en personne. Il ressentait le lien qui les unissait :
La puissance de Din.
L'Homme au cheveux de feu, Ganondorf, était son maître, et il le respectait tout autant que ses mères, les prêtresses de Din. Rare étaient les mortels que le Seigneur Squelettique considérait infiniment supérieur à lui même.

Lorsque celui-ci s'avança vers eux et se mit à fixer ses cavités ténébreuses, il ressentit la flamme en son cœur brûler de milles feux.  


« Je te promets autant d'yeux que tu pourras en rêver, Negus. Tant que tu auras la force et la volonté de te battre pour moi. »

Oh oui, son cœur se mit à vaciller bien plus ardemment ! Néanmoins face à son Maître, il ne laissa pas transparaître la moindre émotion, restant de marbre, et se contentant de s'incliner après ces mots.
En réalité, les yeux desséchés, une fois consumés dans les flammes de son cœur, ils lui apportaient une vue équivalente à celle des hommes, si ce n'est supérieure. Si il n'en consumait pas, sa vue s’affaiblirait petit à petit, le rendant aveugle à long terme. Mais ce ne serait en aucun cas la motivation qui le poussait à le servir. Il le servait uniquement parce qu'il le devait, c'était dans sa nature.

L'attention du Maître se porta ensuite sur la Gerudo.


« Comment vas tu, Vérité ? Goûte tu comme moi à ce doux vent venu de l'Est ? Je ne me suis jamais senti aussi bien. »

Le mot qu'il avait entendu auparavant, "Vérité", était donc son nom.


Le Gerudo se dirigea légèrement vers l'Est.


« Vérité, Negus... Êtes vous prêts à faire la guerre ? »

Le titan se plaça à la droite de Ganondorf et déclara :

« Nous reprendrons les terres qui vous sont dues, mon Roi.
Les opposants seront décimés, leurs cadavres pendront à mon corps et leurs crânes orneront ma parure. Nous les écraserons, nous les exterminerons. Mort à la couronne !
»


Flora Del Carmen


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Le Roi fit irruption dans son champ de vision. En un instant la Décolorée oublia tout, sa fascination pour l'homme du Désert bondissant en elle. Son cœur se mit a battre plus vite, en écho a ce fameux soir. Immédiatement, Vérité mit genoux a terre.

« Mon Roi. »

De ce qu'il dit a Niguss elle n'en tint pas compte, trop absorbée par le bruit de ses pas, du charisme qu'il dégageait. Nul besoin de le contempler pour sentir l'aura du Gérudo. Un instant, elle resta envoûtée par la simple présence de Ganondorf ; bercée par le doux froissement de sa robe. Sa peau de lait se couvrit d'une chair de poule et frissonna légèrement, comme mue d'une vie propre. Les yeux rouges de la jeune femme se posèrent sur la main du Roi. Elle eu l'envie soudaine de la sentir se poser sur sa tête, comme une bénédiction. De sentir les doigts du Roi s’emmêler dans ses cheveux roses.

Elle but les paroles du Roi, comme on boit a la source d'une rivière.

Comment vas tu, Vérité ? Goûte tu comme moi à ce doux vent venu de l'Est ? Je ne me suis jamais senti aussi bien.

En effet un vent doux soufflait. Elle y sentait presque l'odeur de l'herbe verte que ces mous du genoux d'hylien cultivaient. La belle du désert frissona encore, totalement en fusion avec la montagne, avec l'aura de son Roi.

Vérité, Negus... Êtes vous prêts à faire la guerre ?
Oui, oui elle n'attendait que ca. Prendre le sang des mous, tuer les faibles pour faire vivre les forts.
Vérité posa front a terre.


« Je ne vis que pour vous servir mon Roi. Mais je ne rêve que de sang depuis que j'ai rejoins vos rang. »

Je donnerais ma vie pour vous ...


« Je ne vis que pour vous servir mon Roi. Mais je ne rêve que de sang depuis que j'ai rejoins vos rang. »

« Nous reprendrons les terres qui vous sont dues, mon Roi.
Les opposants seront décimés, leurs cadavres pendront à mon corps et leurs crânes orneront ma parure. Nous les écraserons, nous les exterminerons. Mort à la couronne ! »


Le Lion se sentit agréablement flatté par leurs paroles, et fier de leur dévotion à son égard. Ayant subi un certain nombre de trahisons depuis des années, Ganondorf gardait au fond de lui une certaine méfiance, qui le rendait attentif en permanence à ses fidèles. Chaque jour, il était capable de les remettre à l'épreuve, de tester leur loyauté. Et même si ils avaient su le rassurer, chaque soir, il continuait à se demander ce qu'ils pensaient, derrière le masque de leur visage.
La description des tourments que Négus comptait infliger à ses ennemis le fit sourire. C'était macabre, sans aucun doute, mais le gérudo s'en amusait. En vérité, il lui pressait d'assister à un tel spectacle... Et il n'était apparemment pas seul dans son impatience. Ses deux fidèles semblaient en être habiter. Rien n'aurait plus plu à Ganondorf que de pointer son doigt vers l'Est et de lancer son armée sur Hyrule, à cet instant même, mais il s'en savait incapable. En effet, plusieurs problèmes épineux l'en empêchaient, comme des ronces en travers de son chemin menant à la gloire. Fort heureusement, le destin l'avait bien entouré.

Ganondorf posa une main sur Négus. Le hasard fit qu'il toucha un crane visiblement ancien et fendillé. Le gérudo était fasciné par le miracle que constituait ce stalfos d'un genre inconnu et inédit, mais il voulait en constater les capacités avant de le placer dans son jeu d'échec. Son regard vint se poser dans la cour de la forteresse, plus bas, où gisait de nombreux tas d'os, cadavres et trépassés en tous genres. Les morts que le Lion avait rappelé dans ce monde pour reprendre son dû, mais qu'il n'avait pu garder "en vie". Il les désigna du doigt et demanda à Négus,


« Négus, toi qui a la mort pour amie, si je t'en donnais le pouvoir, saurais tu les rappeler, le moment venu ? »

Puis, il repéra deux gérudos qui se disputaient. L'une semblait essayer de raisonner une seconde, dont la colère était perceptible de là haut. Ganondorf reconnu l'enragée et devina la raison de ce trouble. Certaines gérudos ne l'avait rejoint que sous la contrainte et beaucoup de celles là ne s'étaient pas faites au nouvelle ordre qu'il incarnait. Comme leur coeur libre leur demandait, elles continuaient à suivre une autre voie. Le Roi ne pouvait le tolérer, mais il était tant craint qu'il ne pouvait pas introduire les doux fils de la séduction dans leurs esprits. Une des leurs, en revanche...
Il se tourna vers Vérité et lui demanda, avec douceur,


« Et toi, Vérité, pourrais tu, avec ma puissance, persuader tes soeurs encore rebelles de m'accorder leur loyauté, comme tu l'as fait ? »

Une dévotion totale, le plus beau cadeau que Vérité eut pu lui faire. Ganondorf ne saurait se contenter de moins. Son regard se balança entre ses deux fidèles, attendant leur réponse,

[hrp]Vraiment désolé du délai, j'ai pas mal hésité sur la suite et j'ai eu du mal à me décider ^^[/hrp]

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De sable...

La prêtresse se tenait à l'ombre d'une ouverture qu'on appelait communément porte. Derrière elle s'enfonçait un couloir obscure et frai ; devant elle s'étendait le désert, aride impitoyable et beau. Un vent porté de sable virevoltait autour d'elle. Ses yeux ocres à demi ouvert, elle observait les Gerudos faire leurs rondes incessantes de lionnes à l'affût. Parfois, quand il prenait l'envie à l'une d'elle d'aiguiser sa lame, un combat s'enchaînait ; et la fillette apprenait. Pour l'instant, tout à fait ignorée de tous, son seul contact étaient les Gerudos communes ; elles commençaient d'ailleurs à, non pas apprécier, mais, en quelques sortes, tenir à la présence de cette prétendue prêtresse si silencieuse et effacée. Il faut bien dire qu'elle n'avait besoin de personne pour apprendre: il suffisait d'observer les lionnes au travail.

Mais aujourd'hui aucune n'était d'humeur sauvage, semblait-il. Elles étaient plutôt muette sous cet astre flamboyante qui ôterait la force à plus d'un qui ne fut né sous le signe de l'ardeur. Une ou deux manifestaient bien leur mécontentement par divers moue, mais aucun combat. Dommage. Elle tourna le dos aux lionnes et s'engagea dans le labyrinthe ombrageux.

Et d'Os

Des morts. Il y en avait masse, ici. Et si ce n'était leurs squelette blanc qui séchaient au soleil, on pouvait tout de même entendre leur cris de souffrance appeler quand le vent hurlait le long des couloirs froids de pierre. Mais ce n'était pas qu'il y en avait moins qu'autre part, non ; la bas, dans la ville verte et blanche, les morts, on n'en parlait pas. Ils étaient oubliés, leurs âmes oubliés. Les victimes, tues. Ici, on ne pouvait rien cacher: On vivait avec.

Helrym traina quelques temps le long des couloirs, continuant son exploration systématique. Que ferait-elle aujourd'hui ?

"Eh, dis... Tu l'as déjà vu, toi ?"

La prêtresse s'arrêta. Ce n'était que deux Gerudos qui papotaient, plus loin. Rien d'intéressant.

"Ou...Oui, de loin. Il était énorme, et même avec la distance je pouvais voir ses grandes Orbites vides et ... "

La deuxième voix se tu. La fillette avait déjà compris le sujet de la discussion: elles jasaient encore de ce 'monstre', un stafos assez particulier qu'on voyait apparemment se promener ici et là ; les lionnes n'étaient certes pas effrayée, mais plutôt inquiètes pour leurs sécurité et, surtout celle de leur seigneur.

"T'as vu? J'arrivai pas à y croire, au début... Mais paraît que c'est sur ordre d'une personne importante qu'on l'as fait venir...
-Non, Elles ? Je...
"

La jeune Dafiren n'entendit pas la suite de le conversation, elle avait déjà les talons. Papeteries sans intérêt. Elle avait déjà autre chose en tête.
Des guerriers ressuscités. Des âmes damnés, sans jamais trouver de repos... Non qu'elle était inquiétée par ces rumeurs, bien au contraire, chaque pions du Roi était nécessaire ; mais, ayant déjà rencontrer de ces êtres sans chair ni sang, elle connaissait le prix de cette création contre nature. Élevé et toujours payé.
Personne n'échappait à la faucheuse, pas même le plus versé des nécromanciens de son art. Même le passeur ne pouvait rien contre Elle ; et cela seul perturbait l'incarnation de Din.

"mort à la couronne !"

Ce cri de guerre certain retentit non loin. Sur le toit. Qui? La prêtresse ferma les yeux, attentive aux flux d'énergie terrestre qui voltigeait autour d'elle, telles des serpentins de fêtes. Un frisson la traversa de la tête aux pieds, tout son petit corps frêle tremblant soudain devant ce qu'elle voyait ; Ou plutôt sentait. Quelque chose de grand. Quelques chose qui faisait écho à ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même.
Elle avança, comme envoûtée. Elle ne voyait plus les murs de pierre, ses pieds l'entraînant malgré elle vers ce but et cet unique but qui l'animait a présent.

Une chaleur soudaine lui apprit qu'elle était arrivée. Et Il était là, dos à elle. Celui qu'elle était venue trouver, seule, à travers tout un pays. Le choisit de Din qu'elle se devait de servir. Celui pour lequel elle vivait encore. L'avatar de Din sentit son cœur pourtant vide battre vite, vite, tel un oiseau désespéré battant des ailes dans un dernier souffle.
Il ne l'avait pas remarqué, parlait avec une jeune Gerudo, sans doute une personne 'importante' et, à côté... Un Stalfos.

La fillette tomba en avant, atterrit sur les genoux, sa vision obscurcie. Elle vit un tombeau froid, un trône obscure, une forme vive et une flamme.
Mère...
Revenant à elle, la prêtresse de la Force murmura, se relevant déjà,

" Dalhia..."


[ bonchour, c'est moi, je m'invite x3
Et m'excuse toujours de la qualité médiocre de mes posts, ce serra corrige aussitôt que possible <3 ]

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Flora Del Carmen


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(vide)

Les yeux de la Décolorée se rétrécirent jusqu'à n’être que deux fentes.
Convaincre ses sœurs de rejoindre le Roi du Monde ? Mais aucun soucis.


« Je ferais selon vos désir mon Roi, celles qui ne vous suivront pas, connaîtront le fil de ma lame. »

L’éclat de sang de ses prunelles valsèrent jusqu'aux deux idiotes qui criaient dans le sable. Les lèvres de Vérité qui feula en direction des traîtresses. Mais son attention fut vite attirée sur autre chose. Le vent souffla, lui donna la vitesse et l’élan nécessaire pour se mouvoir plus vite que ne pouvait suivre le regard. Sa main gauche se referma sur la gorge de la Prêtresse de Din et son élan les emportât toutes les deux au bord de la ravine, tandis que sa main droite se muait en griffes. Elle n'avait pas ses lames, dommage et tant mieux. L'inconnue devant ses yeux allait souffrir d'avantage. Les pieds de l'enfant de la Force touchaient presque plus le sol,tant son dos penchait vers le gouffre.

Les prunelles de Vérité luirent d'une envie de meurtre féroce. Elle feula a nouveau. Qu'il serait bon de déchirer a pleines mains ce visage enfantin.


[Coucou toi, viens jouer avec nous ^^]


Negus Dragmire


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(vide)

Le Maître déposa sa main sur l'un des crânes du Stalfos titanesque. C'est à ce moment qu'il ressentit la toute-puissance du Roi parcourir son corps squelettique. Il pointa ensuite quelques morts et s'adressa à lui.

« Negus, toi qui a la mort pour amie, si je t'en donnais le pouvoir, saurais tu les rappeler, le moment venu ? »

Le Monstre n'avait pas la puissance magique nécessaire à relever les morts, ce don n'était offert qu'à de puissants nécromanciens. Cependant, il se sentait capable de recevoir ce don, surtout si, comme le disait le Roi : " Si je t'en donnais le pouvoir ".
Dans une Guerre telle que celle qui se préparait, il serait bien entendu nécessaire de posséder plus de soldats. Et les morts sont bien entendu les meilleurs soldats, il suffisait d'écraser quelques opposants pour élargir les troupes du Seigneur du Désert.
Tout en contemplant ces futurs "morts-vivants", il répondit sagement au Maître.


« Avec votre aide, Monseigneur, je pourrais les relever, et avec votre accord, les diriger sur différents fronts. La Couronne sera incapable de retenir les morts. Ordonnez, et j’exécuterais. »

A ce moment, la décolorée se précipita sur une jeune femme, que le Stalfos colossal ne mit que quelques secondes à reconnaître. Cette femme...

« Mère... »

Negus, enragé, se mouva rapidement face aux jeunes femmes et dégaina dans un craquement sourd, sous sa cape ténébreuse, son arme, une imposante lame, souillée par le sang et la rouille dont le manche constitué d'ossements robustes qui en disait long sur ses victimes et la pointa en direction de la Gerudo inconsciente de ses actes.

« Cesses donc tes enfantillages, ou sinon je te briserais les os, goberais tes yeux encore frais sur ton visage et t'arracherais la colonne vertèbrale. »

Le Stalfos marqua une longue pause et se tourna vers le Lion, Ganondorf.

« J'attends vos ordres.   »


[hrp]Désolé pour le délai[/hrp]

« Je ferais selon vos désir mon Roi, celles qui ne vous suivront pas, connaîtront le fil de ma lame. »

La fougue de la jeune femme tira un sourire affectueux au gérudo. Ganondorf connaissait la valeur de la loyauté et appréciait son zèle à sa juste valeur. Néanmoins, elle semblait ne pas l'avoir bien compris. Son feulement illustrait bien son sentiment à propos de ses soeurs encore fidèles à Nabooru : Vérité voulait les convaincre avec le fil d'une épée et sacrifier les plus butées. Elle ne les voyait pas comme des égarées mais comme des traîtresses. Elle ignorait encore tout des pouvoirs que le Lion pourrait lui offrir.

« J'aime ton enthousiasme... Mais pourquoi user de l'épée alors que tu pourrais user de cette séduction que tu manie si bien ? Avec cela... Il lui montra le dos de sa main où brillaient les deux triangles d'or, Je pourrais développer ce talent. N'oubliez jamais que le sang de nos soeurs m'est précieux.»

Ses derniers mots étaient plus durs, plus autoritaires, et ne souffraient d'aucune objection. Tout futur dieu qu'il était, Ganondorf était avant tout le roi de son peuple et il aspirait à s'en faire aimer.
Quand à la séduction... Il connaissait les histoires fantasmées d'entre-femmes que les Hyliens racontaient sur son peuple et il ne pensait pas à cela. La séduction n'est pas forcément charnelle, et elle peut ouvrir le plus froid et dur des coeurs, pour peu qu'on en sache la manière. Vérité semblait douée pour cela, et Ganondorf entrevoyait déjà les pouvoirs qu'il pourrait développer en elle.
C'est alors que Negus prit la parole, sa voix résonnant à travers ses nombreuses bouches, et dans les nombreuses cavités de son corps,


« Avec votre aide, Monseigneur, je pourrais les relever, et avec votre accord, les diriger sur différents fronts. La Couronne sera incapable de retenir les morts. Ordonnez, et j’exécuterais. »

Le gérudo hocha la tête, pleinement satisfait. Négus partageait pleinement son raisonnement et c'était une bonne chose qu'un serviteur aussi unique ait un esprit vif. En effet, les morts avaient été la clé de sa victoire à la forteresse. Les soldats de Zelda pouvaient combattre à égalité ses soeurs, mais pas des revenants comme ceux dont il disposait depuis son pacte avec les puissances du dessous.

« Très bien. Alors tiens toi pr... »

Ganondorf s'interrompit en voyant Vérité bondir derrière lui. Intrigué il se retourna pour voir sa soeur aux prises avec une jeune fille inconnue... Du moins le Lion ne connaissait il pas son visage. Et pourtant, il y avait quelque chose en elle, autour d'elle, qui lui était familier. Au fond de lui, le gérudo savait que la nouvelle venue n'avait rien d'une intru et son intuition fut confirmée lorsque Négus lâcha un unique mot,

« Mère... »

Un frisson parcouru l'échine du Lion. On l'avait mit au courant de l'histoire de Négus et de l'identité de celle qui l'avait découvert. Aussi, lorsque ce dernier demanda l'autorisation à Ganondorf de s'en prendre à Vérité, le gérudo l'apaisa d'un geste de la main et s'approcha. Son pas lent fit trembler le sol, suffisamment pour que Vérité prenne conscience de son erreur. Puis, doucement mais avec autorité, sa voix s'éleva,

« Vérité. Il continua d'avancer, Lâche notre invitée, je te prie. Tu n'as rien à craindre d'elle ni aucune raison de la voir en ennemie. Parvenu jusqu'aux deux femmes, il saisit les poignets de la gérudo et l'attira contre lui, sans violence. Après tout, tu te trouve devant ta déesse.»

Ganondorf ne pouvait plus en douter, à présent. Un simple regard dans ces yeux de braises avait suffit à lever tous ses doutes. Din lui avait envoyé une nouvelle élue, sa nouvelle prêtresse. Le grand lion se pencha alors en avant, en signe de respect, en tendant une main vers la jeune femme pour l'aidait à se relever. Peu lui importait qu'elle soit presque encore une enfant, il avait vu Din en elle. Rien d'autre ne comptait.

«Bienvenue chez vous, Din.»

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« Le destin est… fait de milles chemins qui se croisent à l’infini. Tout commence avec ton choix. Mais Quoi que tu choisisses, la fin serra la même. C’est notre inébranlable Avenir. »

Une fois, une seule fois de sa courte existence, la tentation de lutter contre le courant qui l’entrainait avait conduit la fillette à la souffrance ; elle connaissait le coût de tout affront. Les lois étaient intransigeantes, loi était loi, et même le plus libre des hommes en était contraint. Elle ne soumettait son existence à aucune des barbaries humaine qu’on appelle « jugement » ; le seul dictat qui dirigeait la vie de la prêtresse de Din était celui des lois divines qui régissaient toute vie sur cette terre, qu’elle soit sainte, médiocre, pécheresse, joyeuse ou humble et morose. Le matin tu te lèveras, le soir tu te coucheras. Ces seuls commandements devaient conduire son existence à la volonté de Din, qu’elle avait pour destin d’assouvir.

Helrym Dafiren titubait légèrement en se relevant malgré tout ; elle se sentait privée de toute force d’un coup, comme ces braises qu’on piétine pour éteindre leur dernière lueur. Sa vue était troublée. Elle ne vit qu’une trace blanche traverser l’espace de sa vision, alors que des griffes se refermaient déjà sur elle, coupant son dernier souffle. Elle releva la tête, plongea profondément dans l’âme d’une féline assoiffée de sang à travers deux abîmes noirs de haine féroce. Une folie sans nom.
Que son soir viendrait, où le feu dans ses veines gèlerait, où le maigre reste de vie en elle s’éteindrait telle la bougie soufflée par le vent ; de cette mélopée également elle connaissait les notes, ou les pas ! Car si la voie de l’âme était un hymne, celle du destin était une danse à travers la vie dont il fallait connaitre chaque pas à la perfection. Le moindre faux pas conduisait à la rupture inévitable des fils qui la lier encore à ce monde.

Malgrè cette certitude de la froide fin qui l’attendait, l’heure n’était pas venue aujourd’hui d’y succomber. Le moment n’était pas venu pour se soumettre, oh que non.
La fille de feu plongea ses prunelles dont la noire couleur braise n’égalait pas le flamboiement sanglant des miroirs en face d’elle, mais brillaient d’un feu bien différent, dont la lueur ne saurait être calmée. Non de colère ni de haine, ils ne brillaient que de sa détermination ; Survivre. Pour la Déesse. Pour son Elu.  

L’enfant de la Force tâtonna le long de sa hanche, jusqu’à effleurer le manche de la dague, celle qu’elle portait toujours sur elle, rappel éternel de sa condition de misérable humaine. Mais ce ne fut pas l’objet, savamment taillé il y a bien longtemps par des mains habiles, qui maintes fois avait ôté la vie qu’elle tira de sa ceinture, mais un bout de bois effilé par des mains hâtives, qui une fois, une seule, avait ôté la vie. Et seuls de légères traces témoignait du sang qui de son long avait coulé.

C’est cette pointe effilée que la fillette leva vers son agresseur, dirigeant son coup au hasard tandis qu’elle suffoquait. Qu’elle ait touché ou non sa cible, cet acte n’était pas écrit.
Car un appel intervint, l’ombre se dressant au-dessus d’elles. La fillette, que la lionne avait lâchée, s'écarta d'un bond, accroupie au sol, légèrement pliée en avant. Ses yeux brillaient.

Ame damnée. Intimement lié à sa propre voie, car une résonance certaine s’exerçait entre l’avatar de Din et celui qui semblait porter en lui une flamme issue de la Déesse elle-même, et de sa volonté certaine. Si ces damnés était régis par les mêmes lois que celles qui dictait les humains, elle l’ignorait encore. Il devait s’appliquer à eux une autre forme de liberté et de contraintes, puisqu’ils étaient ignorants de la vie, sans mort pour les accueillir. Enfermé dans une existence bannie sans espoir de changement ? Son rôle devait être d’une importance équivoque à cette condition… Elle se devrait de rester près de ce géant.  

Et plus encore; beaucoup plus. Le sang battait aux tempes de la fillette tandis qu'elle sentait les vibrations même de la terre sous ses paumes. Ses doigts se crispèrent autour de la relique dans sa main gauche, qui lui parut presque encore chaude, alors que depuis longtemps la glace l’avait couverte. Elle aurait tremblé si elle n’avait su combien était puissant ces pas de lions. Grandeur et puissance ; Autorité et pouvoir. Un grand roi.


« Lâche notre invitée, je te prie. Tu n'as rien à craindre d'elle ni aucune raison de la voir en ennemie. Après tout, tu te trouve devant ta déesse. »  

L’avatar de Din leva les yeux. Elle qui n'était pas déesse mais seulement esclave sentit un frisson lui parcourir l’échine devant ce regard ambre qui l’étudiait. Etrange sentiment que celui qui l’envahissait, alors même qu’elle détaillait en retours l’élu de Din ; il était à l’image que donnait les rumeurs, assurément. A l’image de la grandeur, des épaules droite, un corps musclé, des cheveux roux, il respirait la force même. Le passeur.

« Bienvenue chez vous, Din. »

La prêtresse sentie son cœur battre à nouveau ce rythme étrange, fixant la main tendue devant elle. Pour elle. Un être désespéré battant des ailes dans l’espoir de s’envoler, retenu par les barreaux d’une cage inébranlable… « Chez vous ». Cela n’existait pas. Un point d’encrage ? Cela n’existait pas. Il n’y avait rien de tel… il n’y avait rien … non ? Un endroit où elle serrait chez elle, la bienvenue, n’existait pas. Elle regarda le seigneur du clan en face et lentement leva sa main gauche, toujours crispée autour de la première flèche de glace et de sang. L’avatar de Din posa finalement sa main dans celle du Passeur. Le seigneur du clan.

« Je ne suis que son avatar, champion de la Force. » Elle hésita un instant, portant son regard vers l’horizon, un désert uni et hostile, des vallées de sang. Chez elle, peut-être. «  Et votre éternelle dévouée. »

Jusqu’à la froide fin, celle de tous les hommes. Pour la nouvelle ère d’un monde corrompu, elle s’inclina devant le maitre du Désert. Elle ne le ferrait devant personne d’autre que cette unique volonté.

Des fleurs pour celui qui lit tout :3

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Flora Del Carmen


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Le vent souffla, fit jouer ses cheveux. Il serait tellement facile de basculer avec cette fille, de lâcher sa gorge et de faire appel aux courants céleste pour sauver sa vie tandis que l’étrangère une … hylienne … irait s’écraser en contre bas. Vérité haïssait les hyliens. Ils étaient venus, avaient ruiné son désert, sa patrie. Ils avaient mis une reine impie sur le trône de sable. Ils hurlaient des malédictions contre son roi. La Décolorée voyait le visage de la prêtresse se teindre de rouge. Une acceptation intolérable de l'inévitable se peignait sur les traits trop enfantins.

La main se redressa tel un serpent prête a frapper quand …


« Cesses donc tes enfantillages, ou sinon je te briserais les os, goberais tes yeux encore frais sur ton visage et t'arracherais la colonne vertébrale.
- Lâche notre invitée, je te prie. Tu n'as rien à craindre d'elle ni aucune raison de la voir en ennemie. Après tout, tu te trouve devant ta déesse. »

Vérité leva les yeux vers le Roi et feula : « Non ça ce n'est pas une Déesse, ça n'est rien de plus qu'une salope d'Hylienne. » Et d'envoyer un long crachat au visage de la gosse avant de la jeter sur le sol, devant les genoux de Ganondorf.

Mais tout ce que le Roi dit, plutôt que d'autoriser son exécution a cette salope ce fut :
« Bienvenue chez vous, Din. »
Une vague froide de jalousie envahi la jeune femme partant du bas ventre pour remonter jusqu'au cœur glacé de Vérité. La Gérudo eu envie de feuler au visage de son maitre mais elle sut garder de justesse sa rage pour elle.  Elle relâcha la salope et recula. Les yeux rouges de Vérité luisirent de haine et ne lâchèrent pas la prêtresse.


Negus Dragmire


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Le Roi Gérudo s'approcha de lui et un simple geste calma le colosse enragé, il rangea son arme. Cette chienne Gérudo avait osé s'en prendre à sa propre mère, et de plus, lui manquer cruellement de respect. Le Stalfos ne pouvait tolérer cet outrage, il lui ferait bien payer. Une autre fois, devant son roi, il ravala sa haine, puis écouta attentivement l'accueil de sa propre Mère, pendant que son crâne vide fixait Vérité.

Lorsque le Roi et la Mère eut terminé, il s'avança vers elle, puis s'inclina avant de s'adresser de nouveau au Seigneur.


« Navré de vous interrompre, Monseigneur. Mais je suis encore tout disposé à recevoir votre don afin de lâcher les Morts sur les terres de la Couronne.
Reprenons, si vous le voulez bien.
»

Aussitôt qu'il eut terminé, il se tourna vers la rose. Et s'adressa à elle.

« Cette fois-ci, tâche rester en place, gamine. Si tu veux du sang, fais couler celui des ennemis, pas celui de ta famille. »

Il se tourna de nouveau face au maître, puis déposa un genou à terre.

« Je suis prêt. »

[ Navré du temps de réponse et la courteur de ce poste, mais je ne voulais pas faire trop de lignes pour ne rien dire. En avant marche ! .o/ ]


« Je ne suis que son avatar, champion de la Force. Et votre éternelle dévouée. »

Ganondorf considéra avec perplexité cette très jeune fille, dont les mots portaient déjà une sagesse évidente. Les rares doutes qu'il aurait pu avoir sur son identité s'envolèrent dés cet instant, et il en fut dés lors persuadé, sa déesse lui était revenue, sous une nouvelle enveloppe. Din ne l'avait pas abandonné, au contraire. Si cette si jeune prêtresse était parvenue à échapper aux griffres, longues, de ses ennemis, alors qui pouvait dire de quoi elle serait capable ? Cette pensée lui tira un sourire et ralluma la flamme de son regard. Alors, il se pencha vers la frêle silhouette et, lui prenant les mains dans les siennes, lui fit signe de relever la tête. Décidant de ne pas tenir compte de la réaction de Vérité, le Roi s'inclina à son tour, avec un air de solennité que peu lui connaissaient.

« Nous ne sommes ici bas que des serviteurs de sa volonté. Mais elle nous a tous les deux élus, chacun à sa manière. Ne baissez plus jamais les yeux, Din, devant quiconque. »

Le Lion se tourna légèrement vers Vérité, appuyant un regard sans colère mais dur envers la gérudo. Si il admirait sa fougue et sa loyauté, Ganondorf se méfiait de la haine qui embrasait son âme. Une force utile, si bien utilisée, mais possiblement dévastatrice... Personne d'autre que lui ne le savait mieux. Se relevant, il attarda son regard là où Din l'avait planté avant de s'incliner. Le désert, royaume du feu, qui ne laissait survivre que les forts et terrassait impitoyablement les autres. Sans doute, ce paysage devait avoir quelque chose de fascinant, pour une incarnation de la déesse de cet âge. Elle ne devait pas avoir beaucoup vu du monde, ce monde que le Lion comptait bien lui offrir, comme à tous ses enfants.
Il vit alors Négus s'approcher, de sa démarche lourde et lente. Le stalfos s'inclina à son tour devant la prêtresse, ce qui ne manquait pas de grotesque étant donné qu'il ne pouvait réellement baisser la tête. Ganondorf s'abstint de montrer toute dérision. Il ignorait trop de ce serviteur et comptait beaucoup sur lui, pour l'avenir.


« Navré de vous interrompre, Monseigneur. Mais je suis encore tout disposé à recevoir votre don afin de lâcher les Morts sur les terres de la Couronne. Reprenons, si vous le voulez bien. »

« J'apprécie ton zèle, Négus. Ne perdons pas de temps. »

Ganondorf savait ce que le Stalfos appelait de ses voeux. Depuis qu'il avait accomplit le rituel avec Swann, beaucoup de ses serviteurs s'étaient pris à espérer. Tous attendaient le jour où ils partageraient le même lien avec leur Roi que le Cygne Noir. Peu y avaient eu droit. Le Seigneur du Désert avait beau se sentir puissant, il savait que ces liens l'affaiblissaient en même temps qu'ils grandissaient ses enfants. C'était là un privilège qu'il restreignait le plus possible, le réservant aux plus fidèles, aux meilleurs potentiels. Et indéniablement, ce jour là, il était entouré de fidèles qui pouvaient devenir grands.
Le gérudo soupira longuement, ferma les yeux et tâcha de se préparer à la suite. Il entendit Négus reprendre la parole,


« Cette fois-ci, tâche rester en place, gamine. Si tu veux du sang, fais couler celui des ennemis, pas celui de ta famille. »

« Je ne tolérerais plus aucun incident entre vous, sachez le. Qu'importe d'où vous venez, qui vous êtes, et quels sont vos rêves, nous poursuivons le même but et partageons ennemis comme amis. »

Ganondorf avait parlé calmement, pesant chaque mot afin d'apaiser sans paraître faible. Les dissensions dans son camp lui étaient devenus insupportables, depuis une époque où elles avaient faillit le perdre. Sa première croisade n'y avait pas survécu, et il n'allait pas laisser son clan éclater à nouveau. Ce temps de défaite et de peine était fini. Son heure à lui était venue.

« Je suis prêt. »

« Moi aussi. »

Il ouvrit les yeux et fit signe à tous de s'approcher autour de lui. Le gérudo ne pouvait empêcher une certaine angoisse de s'insinuer en lui, et de le tirailler. Le premier rituel l'avait laissé fortement affaibli, et il n'avait partagé qu'avec Swann. A présent, il devait le faire avec trois fidèles. Mais lors du partage avec le Cygne, Ganondorf sortait d'un sommeil de six mois, et il en gardait les stigmates. Comment savoir ce qui allait advenir ? Il prit une profonde inspiration et déclara, en patriarche assuré,

« Din, Vérité, Négus... Je vous offre aujourd'hui de devenir mes enfants. De partager avec vous la puissance que les déesses m'ont conférées. De rejoindre le premier cercle de mon clan, celui des élus qui gouverneront le Monde, une fois ma destinée achevée. En acceptant ce lien, vous faites le plus sacré des serments, vous devenez mon fils et mes filles. Je ne peux vous y forcer. L'acceptez vous ? »

Son regard, grave, chercha, l'un après l'autre, celui de ses trois fidèles. Le Roi attendait une réponse.

[hrp]Vraiment désolé du très gros retard.[/hrp]

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Flora Del Carmen


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"L'acceptez vous ?"

Vérité regarda les deux autres personnes. Negus et son aveuglement. Elle fronça les sourcils a l'observer. Un haut le cœur la prit et secoua son corps magnifique. Puis vint le tour de la prêtresse de subir l'examen critique de la Gérudo. Une haine sans nom brûlait en la Décolorée tandis qu'elle dévorait du regard la gorge blanche et fragile de la représentante de Din. L'envie de la déchirer a coup de dent lui montait depuis le bas ventre, comme une bulle de savon, irrévocable.

Alors Vérité quitta le cercle, brisa l'air électrique de magie. Ganondorf devait surement déjà œuvrer pour les lier. "Non."
Elle sentit tout les regards se tourner vers elle. "Je ne serais pas la sœur d'une salope d'Hylienne."
D'autant plus que pour elle ça ne serait que rendre ce qu'elle avait donné lors de la chaude nuit qui l'avait guidée auprès du roi du Désert. Et on dit donné, c'est donné. Reprendre serait volé.

La maîtresse du vent et du roi tourna les talons. S'il voulait lui parler, il savait ou la trouver. Qu'il dresse ses chiens et ses chiennes sans elle.

[Désolée de t'avoir doublée Din, ca me semblait juste important ^^

http://33.media.tumblr.com/691dcaf6c4affc183cd3afc85e357259/tumblr_nc1xmzZs5W1tm9oi6o1_400.gif ]


Negus Dragmire


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« Din, Vérité, Négus... Je vous offre aujourd'hui de devenir mes enfants. De partager avec vous la puissance que les déesses m'ont conférées. De rejoindre le premier cercle de mon clan, celui des élus qui gouverneront le Monde, une fois ma destinée achevée. En acceptant ce lien, vous faites le plus sacré des serments, vous devenez mon fils et mes filles. Je ne peux vous y forcer. L'acceptez vous ? »

Vérité fut la première à prendre la parole ensuite.

«Non. Je ne serais pas la sœur d'une salope d'Hylienne.»

L'abomination ignora les paroles infectes de la Décolorée et ne bougea pas d'un trait. Le Roi lui même se chargerait de la remettre à sa place... Bien qu'il ne supportait pas ses airs de petite fille soit disant "indépendante", et qu'il ne flancherait jamais face à elle, il respectait tout de même cette femme, elle ferait un allié de taille face aux "Hyliens" qui se dresseraient face à eux lors de la guerre qui se préparait.

Il ne laissa pas le temps aux personnes présente d'engager les hostilités avec celle-ci. Et se redressa droit comme un pic, face à son Roi, qu'il dépassait d'au moins une ou deux têtes. Il prêta serment :


«Moi, Négus. Je jure une éternelle loyauté envers vous, Ganondorf Dragmire. Je suis votre bras armé. Ensemble, nous vous guiderons jusqu'au Trône qui vous revient de Droit. Ensemble nous ferons de vous le Roi qu'Hyrule attends réellement. Je jure haine à la Couronne.»


« Ecoute mes paroles, garde les en toi. Il est une chose plus forte encore que le destin… c’est un pouvoir immense, personne ne peut vivre sans lui. Pour l’atteindre, il faudra d’abord t’en priver. C’est une chose dangereuse qui, au lieu de tomber en poussière, grandis avec le temps. La passion du cœur saura mener ta route. »

Des paroles resurgirent d’un lointain passé tandis que l’enfant de la Force plongeait ses ardentes prunelles dans les abymes magnifiques du Passeur. Ses doigts encore légèrement meurtris tremblaient alors que la main bien plus puissante du seigneur ne les serre.

« Nous ne sommes ici bas que des serviteurs de sa volonté. Mais elle nous a tous les deux élus, chacun à sa manière. Ne baissez plus jamais les yeux, Din, devant quiconque. »

Bien que son enveloppe corporelle ne s’y prêtait pas tout à fait, que son corps était faible, lui la reconnaissait comme l’avatar de la déesse qui l’avait élevée au rang d’élu. Et l’acceptait comme sa prêtresse. L’oiseau dans sa poitrine battait une allure folle, lui coupant la gorge où des traces étaient encore visibles. Et elle se souvient de ces mots qu’un feu vivace lui avait confié. Elle avait renié son nom, brûlé le souvenir d’un foyer, mais ses enseignements restaient encrés dans la mémoire d’Helrym Dafiren, l’esclave des flammes. Ces mots-là n’avait jamais eut de sens.

« Je ne tolérerais plus aucun incident entre vous, sachez le. Qu'importe d'où vous venez, qui vous êtes, et quels sont vos rêves, nous poursuivons le même but et partageons ennemis comme amis. »

Ces mots étaient assurément ceux d’un vrai roi. La prêtresse releva la tête et détailla encore un peu plus les traits du Gerudo, une main posée sur sa poitrine pour en calmer les battements acharnés. Un grand roi, la majesté incarné, qui saurait assurer à ce pays une ère de paix. Avant que revienne la corruption et la mort, pour le cycle sans fin du monde. Elle l’acceptait. Et dévouerait son être même pour que le flux infini ne cesse jamais.  

« Din, Vérité, Négus... Je vous offre aujourd'hui de devenir mes enfants. De partager avec vous la puissance que les déesses m'ont conférées. De rejoindre le premier cercle de mon clan, celui des élus qui gouverneront le Monde, une fois ma destinée achevée. En acceptant ce lien, vous faites le plus sacré des serments, vous devenez mon fils et mes filles. Je ne peux vous y forcer. L'acceptez-vous ? »

Encore une fois, le lion parlait. Il ne pouvait savoir, mais le présent offert à l’enfante des flammes était inestimable. Car des cendres né le renouveau. Et même si ces mots ne portait en elle pas le sens attendu, car ni les attributs de fils ni de fille n’avait de sens pour celle qui grandit seule. L’Eglise… appelait filles ses prêtresses, ou plutôt ses chiennes, et elle était l’enfant des flammes. Elle ne savait exactement quel sens donner aux paroles du Gerudo et cela … l’intriguait.  

« Je ne serais pas la sœur d'une salope d'Hylienne. »
Helrym ne fit aucun mouvement. A peine fut ce si elle entendit les paroles de Vérité, qui déjà tournait les talons. Ces paroles là n’avait aucune mesure sur l’Hylienne, ne pouvait avoir aucun impact sur elle. Leur résonnement même ne la concernait aucunement. Elle avait ses devoirs, la Gerudo avait les siennes. Elle ne voyait pas pourquoi ce serrait un problème, et n’y fit donc pas plus attention à ce grain de sable, son attention, intriguée, attirée par l’énorme fidèle dans lequel brillait la flemme, elle en était persuadée, issu de la même essence qu’elle-même.

«Moi, Négus. Je jure une éternelle loyauté envers vous, Ganondorf Dragmire. Je suis votre bras armé. Ensemble, nous vous guiderons jusqu'au Trône qui vous revient de Droit. Ensemble nous ferons de vous le Roi qu'Hyrule attends réellement. Je jure haine à la Couronne.»

Les paroles de Négus emplirent à son tour la petite prêtresse et elle laissa ses mains ballantes. Que disait la voix déjà ? « Laisse ton cœur mener ta route » ; le sens de ces mots lui échappait toujours. Elle se redressa et, droite, non fière mais déterminée, elle prononça à son tour ce serment que lui dictait son cœur.


« Moi, votre éternelle dévouée, je veux vous servir jusqu’à ce que le Destin m’emporte, je veux consacrer mon âme à ce Monde qui est votre. Je jure d’appeler l’aube nouvelle afin que les esprits trouvent la voie. Et je serais votre… fille. »

Bien qu’elle n’ait pas complètement saisi ce que voulais faire le Passeur, la prêtresse avait cependant compris l’enjeu. Ici, il s’agissait de prêter leur prêter un peu de sa Force ; il allait faire appel à l’énergie de Terre. Alors, la fille du feu chercha en elle-même ce lien qui l’unissait au monde et sentit le flux de puissance parcourir son corps. Elle était prête.


[ désolée du retards, honte à moi :3 ]

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