Flora Del Carmen


Flora Del Carmen

22 ans

Hylien(ne)

Femme

#12A1E2


Non combattante


Flora est une jeune femme de petite taille. Non pas qu'elle souffre d'un défaut de croissance, non du tout, elle est simplement plus petite que la moyenne. De constitution fragile la jeune femme est mince, mais pas sans ressources.

Elle porte ses cheveux, autrefois bleus et maintenant bruns, lâchés et libres sur ses épaules; ils sont légèrement ondulés et Flora aime a les tresser pour les coiffer. Son visage est un doux ovale qui s'illumine quand elle sourit. Ses lèvres sont charnues, roses et apportent une touche de couleur sur son visage pâle. Ses oreilles effilées sont percées et ornées de simples boucles en étain. Vêtue de lin ou de laine, elle apprécie le beige et les couleurs naturelles. Parfois une touche de bleu roi vient apporter un peu de couleur a ses tenues fades et ternes. Symbole de son ancien rang, la jeune femme porte un médaillon aux "armes" de Nayru.

Ses yeux ne sont plus blanc mais d'un bleu surnaturel. Comme si son Don s’était concentré dans ses yeux. Changement notable c'est qu'en perdant son statut de Prêtresse, Flora a retrouvé la vue. Photosensible et perturbée par cet aspect de sa vie, Flora peut parfois couvrir son visage avec un voile, pour se protéger d'un soleil intense. Ou pour tout simplement retrouver la quiétude familière de l'obscurité.

De plus son visage, ses épaules et son dos portent les cicatrices de ses Stigmates. Bien qu'elle ne soit plus la servante docile de la Dame Bleue, Flora ne peut nier ce passif religieux qui l'a guidée durant ses vingts premières années.


D'abord enfant prodigue, sainte vivante, elle se reposait sur son charme, sa douceur et sa tendresse pour tendre la main a tous ceux qui venaient la trouver.

Puis, le temps passant, elle s'est rendue compte qu'elle pouvait influencer les gens, avoir un pouvoir, non seulement spirituel, mais aussi politique. Durant ces mois Flora devint ambitieuse, égotiste, mais aussi un brin narcissique.

On aurait pu penser qu'aimer l'aurait adoucie, mais pas tant que cela. Au final, devoir attirer l'attention, faire des efforts pour être aimée d'un homme, était en contradiction avec ce qu'elle vivait plus tôt en tant que représentante d'une Déesse. Et au lieu de la motiver et lui donner de l'allant, cela a plutôt eu l'effet inverse, et d'un sentiment d'abord sincère, l’entêtement et le besoin d’être adulée ont pris le dessus.
Sans minimiser ce qu'elle a ressentit dans ces moments la, car l'amour de Flora pour le Héros était sincère, au lieu de saisir cette opportunité pour grandir, elle s'est plutôt enfermée dans une obsession qui l'a éloignée de la Sagesse.

Puis dans un embrasement final, au lieu de se tourner vers la lumière et la paix, Flora a choisi de se laisser consumer par la colère, la peur et le chagrin.

Donc ... aujourd'hui il est difficile de la décrire.
Elle n'a pas retrouvé sa sérénité. Elle est toujours rongée a la fois par la culpabilité, la honte et le ressentiment.
Mais ... elle fait de son mieux, cherchant une rédemption, un éclat de lumière dans son monde sombre.


Mon nom est Flora.
Flora Del Carmen. Je suis une Soeur de la congrégation de Nayru. Aujourd'hui j'ai 16 ans. Je suis donc en age de prononcer définitivement mes voeux, et de faire don de mon existence à la Déesse d'Or.


"Dis, ma Soeur, pourquoi tes yeux ils sont tout blancs?"

A la question, si innocemment posée, la religieuse répond par un sourire.

"C'est parce que Nayru a décidé que je devais voir avec mon cœur plutôt qu'avec mes yeux. Pour ne voir que l'essentiel."
"Mais ma Soeur, comment fais tu pour voir où tu va dans ce cas?"
"Simplement en faisant confiance a la Sainte Sagesse.

...

Je n'ai pas toujours été aveugle. En fait je suis née voyante. Faible. Et trop tôt. Malade et souffreteuse.

L'un des prêtres de Nayru était jour venu dans le petit village de pécheur où je suis née. Pris de pitié pour la chose malingre que j’étais, il a fait souffler sur moi l'haleine fétide de la sois disant déesse.

En une nuit mes cheveux sont devenus bleus, mes yeux se sont voilés d'une cataracte. En une nuit la Guenon avait posé sur moi sa patte. En une nuit elle a fait sienne de ma vie. Durant les quinze ans qui suivirent, je fut une servante sage, docile et dévouée. Jamais je n'ai remit en question les ordres ou les commandements. J'ai guidé, soigné, prêché, aimé le peuple d'Hyrule. Tous sans exception. Même Ganondorf le Voleur.  Car je ne pouvais imaginer un cœur sombre. Cela dépassait ce que je pouvais appréhender. Il y avait forcément une raison logique a sa méchanceté. Je voyais en lui un être malheureux, un enfant maltraité, une victime de plus de cette Épreuve qu'est la Vie. Un mouton égaré bêlant pour retourner au sein du troupeau béni.
« Aidez-nous à vivre, Sagesse. Aidez-moi à vivre, moi qui ne suit que l’Ombre de Link. »
...

J'ai voulu l'aider. Je l'ai aimé ... Je l'aime toujours d'ailleurs. C'est peut être ça qui m'a fait courir a a perte? Qui m'a faite tomber de mon piédestal de Sainte a celui de Pauvresse. Un baiser, un seul, a fait naître mes Stigmates. Je pensais être sur la bonne voie. D’être en marche pour l’Ère du Héros et de la Prêtresse ...
Personnellement je suis farouchement fidèle a l'Elue de Nayru et pour chaque homme ou femme qui vient me voir le cœur tourmenté, je tâche d'avoir une geste de réconfort et d'espoir.

"Ne vous en faites pas. La Princesse de la Destinée ne nous oublie pas. Elle fait tout pour nous."

Et tout les soirs, je prie pour que Zelda garde force, sagesse et courage en plus de sa santé, pour nous mener a l'age d'or.

...

Oui dans le fond ma colère est dirigée contre Hyrule entière. Depuis son peuple parfois égoïste, jusqu’à ses hautes sphères que j'accuse de lâcheté.

Oui Zelda je t'accuse, toi, Ô souveraine, de lâcheté. Avec pour seules preuves ma douleur et ces quelques mots qui m'ont été refusés.
A cause de ce Dogondo qui m'a mordue a Cocorico, a cause de ton Général impotent qui m'a envoyée sur les roses. Oui je t'accuse de tout mes maux. Car si à mes yeux d'infirme, Ganondorf est la Peste qui ronge Hyrule, tu es le Choléra incapable de la défendre. Même si j'ai vaguement conscience que c'est pas envers toi que je rage. De toutes façons, j'en ai marre! Il est temps pour moi que tout se finisse, que ce mensonge se termine.


L'espace d'un instant je me demande si je serais a la hauteur de la tache. Je n'y ai pas réfléchi jusqu’à maintenant.
Puis je tends l'oreille pour écouter et inscrire au fer rouge dans ma mémoire les sons de ce lieux que j'ai chéri pendant six longues années.
Personne ne s'est levé pour me dire au revoir. Ça aurais été une peine de plus.
...

Quand on me demande le pourquoi de mon geste, la raison de tout ça, ma réponse reste la même. Le silence. Celui qui prends maintenant tout son sens. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Il parait que mon corps a été retrouvé, quelques jours plus tard, au fond du puits, enveloppé d'une gangue de glace. Cette dernière aurait rapidement fondu pour laisser place a une autre poche, comme celle qui entoure les nourrissons dans le ventre de leur mère. Je n'avais pas un tel pouvoir ... Et je refuse de croire qu'une Guenon Céleste se sera amusée a me torturer encore ... Pas après tout ce que j'ai sacrifié pour elle.

J'ai quitté les Ordres. De toutes façons, je n'y avais plus ma place.

TW : un peu de violence, dépression, suicide et <3
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Ses compétences


Son inventaire

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Sa ligne du temps


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Commentaires

Salut à toi, enfant des Ordres.
Bienvenue de nouveau et à bientôt sur les routes.
Le Narrateur

24/08/2025 21:32