Volée de corbeaux.

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John Doe


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La divine perverse avait masturbé la tourbe, doigts habiles sur argile épais. Malgré la tendresse de la Toute-Puissante Din pour forger la terre ocre, de mal avisés détritus s’étaient fixés pour objectif de blasphémer l’endroit de leur présence infecte. La pourriture avait même couronné leur Roi-Poubelle, une sorte de basané qui avait tourné fou, se déguisant en femme à l’occasion. Ganondorf, un truc comme ça.

La patte molle et pendante dans le vide, l’autre repliée sous son menton relativement poilu, le Tourne-Casaque observait avec envie la Vallée. Une immense crevasse, une plaie béante dans la rocaille rouge gérudo qui saignait des flots enragés, de quoi donner des pulsions aux plus lâches souhaitant en finir. Le torrent glacial déplaçait l’air, le vent fouettait la face, la tirait. Le Traitre aimait cela et il appréciait l’instant solennel, pourtant bientôt brisé. Pour se donner du courage, il sortit de sa poche le message chiffonné de son comparse maudit.

«Te défile pas cette fois. Tout est prêt, encore une formalité à accomplir chez les Amazones et le monde est à nous. »

Il lâcha la lettre et cette dernière jouit d’un moment de liberté. Son inexorable chute dans le ravin avait un petit côté poétique, mais surtout un gros côté ennuyant. Arkhams en bailla. Il cracha enfin pour se rendre compte de la puissance du vent. La salive, sitôt éructé, s’évada à l’horizontal, maculant la barbe naissante du jeune homme de quelques postillons. L’ennuie s’était installé et cela n’allait pas changer dans l’avenir. Il déchira la bourse grise de sa ceinture, vide d’or et la jeta également dans la vallée. Il soupira.



« Une telle somme pour une si petite échauffourée… »


Le peu de ressource que le Vil Larron avait acquis était passé pour acheter de quoi habiller son armée de clochards phénixiens. Un contingent de paysans contre un groupe de loqueteux. La rencontre promettait d’être équitable. Si cela tournait court, Arkhams aurait de quoi fuir et abandonner cette bande de bras cassés inutile.

Astre ne semblait pas pointer le bout de son museau de rat perfide. Le Tourne-Casaque soupira. Il ferma les paupières et posa sa main sur son baudrier, au cas où une garce voleuse vienne lui dérober quelque effet.


Astre


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Il avait donné rendez-vous aux Phénix : un petit mot griffonné sur un parchemin. Parviendraient-ils à le lire, ces incapables analpha-bêtes, fils de péquenauds aux calebars crottés ? Astre ne le savait pas. Nous verrions bien quels seraient les adeptes de la gourmandise douceâtre et écœurante qu’il leur réservait. En attendant il vagabondait sur cette immensité d’écume dorée, à moitié perdu. Ses sens le trompaient dans ce désert hanté ; tantôt il croyait entendre quelque bruit suspect, tantôt il semblait ne pas entendre les propres sons qu’il aurait dû provoquer. Cet endroit malsain pollué par les plus dégoulinantes catins, accrocs du faillotage paysan, suintait le vice. Il pensa au Noir Seigneur, qui n’avait plus de noir que le costume, et encore Astre attendait le moment où il troquerait ses habits impériaux pour quelques toges légères et mousselines de couleurs joyeuses. Quant à ses lieutenants... Leurs langues boursouflées venaient râper la botte bousée, accompagnées de ce regard fiévreux de putain qui ne tringle pas pour les rubis, mais bien pour la luxure perverse qui l’anime et qui lui fait aimer les rangées de béliers dans son derrière tout pourri.
Les pensées défilaient, rangées de chevaux sauvages impossibles à maîtriser. Toujours il se laissait emporter par cette formidable haine. On pourrait le laisser crever de faim dans cette galaxie de grains de sable qu’il resterait toujours en vie, grâce à la haine seulement. Cette drogue, cette amphétamine naturelle qu’il ne pouvait combattre –et qu’il n’avait d’ailleurs aucun intérêt à combattre !- lui donnait des forces pour ses projets noirs. En ce moment même il tramait, complotait, vicieux spéculateur politique quoique ce fut pléonastique que de mettre vicieux à côté de politique.
La brise étonnamment glacée portait le poids des âmes, et son esprit malade crut entendre les voix plaintives d’un millier de morts, tous décédés de sa main. Là où le consciencieux au sens premier aurait frémi d’horreur, lui se délectait de cette douleur imaginée véhiculée par le vent qui se voulait sournois. Ah, l’amertume des autres glissait sur sa langue et nourrissait son estomac de saveurs toutes plus raffinées, toutes plus délicates que les autres. C’est alors qu’il ressentit dans la gorge le goût de la merde. Soudainement, sans que rien ne le prévienne. Le dégoût le prit, il tomba à quatre pattes avec violence mais le tapis de sable contint le choc. Il s’étouffait de ce parfum avarié qui lui déchirait le palais. Ses simples pensées s’étaient déportées vers un autre sujet, et ce simple sujet –qui était la raison même de son errance dans les territoires du seigneur Puant- lui avait incendié la bouche d’excréments diarrheux. Hollowtimes, vil vermisseau à la tête d’une troupe d’enfants ratés aux cerveaux sclérosés qui faisaient passer les chroniquement malades de chromosome pour des intellectuels de cour, tournoyait dans son crâne délicat. Cet arriéré barbare… il allait falloir s’y confronter, à ce dégénéré sidaïque, vulgaire par essence.
Astre voulait cette confrontation Phénix-Âmes bâtés pour évaluer les forces de ces dernières, pour savoir quelle influence elles avaient en réalité. Mais qu’importe les raisons superficielles, ce qu’il voulait, c’était la reconnaissance de la nouvelle puissance des Phénix !
Le Chevalier noir se releva, s’essuya la bouche d’un revers de la manche, avant de continuer son micro-périple à travers ce néant naturel. Au loin une cicatrice déchirait la terre sablée, vilaine estafilade divine d’une épée de Damoclès perpétuellement au-dessus des Vivants. Penché au-dessus, une silhouette entre mille reconnaissable : celle du pouilleux Arkhams, frère spirituel du teigneux chevalier. Il le rejoignit avec rapidité, comme si la vision de son ami l’avait exhortée à déployer ses forces.


« Eh là, ne souille pas plus ces terres qu’elles ne le sont déjà ! Je te voyais de loin, amateur du bague-nœud solitaire, te frictionner le chibre au-dessous du soleil… même dans la manufacture tu te donnes des allures de poète. »

Astre lui lança un sourire moqueur.


Fallavier de Monmouth


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"J'en ai vu des situations désespérantes dans ma vie... mais comme celles-ci, je ne saurais le dire !"

Le Chevalier au Loup essayait tant bien que mal de trouver une position confortable sur le siège de pierre. Devant lui, séparé par une large table ronde en marbe, était assis sur un identique siège un vieil homme à la longue barbe blanche. Emrys était bien le seul sorcier à qui Fallavier accordait une once de confiance. Il lui avait appris à accepter la magie et non plus à la chasser de ces terres. Plus qu'une simple connaissance, il était comme un tuteur, un conseiller, pour le chevalier. Il venait souvent lui demander confiance, dans sa modeste tour de pierre, à l'abri de tous regards. Et c'était, encore une fois, pour lui parler de quelque chose qui l'inquiétait, qu'il était venu lui rendre visite.

"Je n'aime pas la tournure que prennent les choses, Emrys. J'ai l'impression d'être complètement dépassé."
"D'un jour à l'autre, tu as pris conscience que tu avais des devoirs envers le Phénix..."
"Je ne pensais pas qu'ils étaient tombés aussi bas... C'en est pathétique. Et maintenant, deux poltrons sont, apparemment, venus pour redresser la guilde. Mais je n'en crois pas un mot."
"Mais tu dois leur faire confiance, pour le Phénix..."
*

Désormais, le Chevalier au Loup traversait au trot la Plaine d'Hyrule, monté sur son cheval, Gringalet. Des tas de pensées se bousculaient dans sa tête. Il sortait de la Tour du Mage encore plus confus que lorsqu'il s'y était dirigé. Enfin, lorsque les pierres rouges de la Vallée Gerudo furent visibles, il se résigna à servir de simple pantin aux deux truandailles qui s'étaient nommés "chefs de la guilde", pour le Phénix. Ils avaient donné rendez-vous à tous les chevaliers à la Vallée Gerudo. Une confrontation allait avoir lieue, c'était pour cela que le Chevalier au Loup était venu entièrement armé. Ils allaient certainement se combattre... Contre des certaines "Âmes". Qui étaient-elles, Fallavier de Monmouth n'en savait rien. Mais il avait entendu que leur chef était un certain "Hollowtimes", un hurluberlu qui semait le trouble en Hyrule depuis quelques temps, déjà.

Enfin, il arriva à la Vallée Gerudo et il ne manqua pas de reconnaître Arkhams et Astre, les nouveaux "chefs" du Phénix. Le Chevalier au Loup fit arrêter son cheval quelques mètres devant eux.

"Salutations.", dit-il sèchement.


Eorah Vif-Argent


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Le vent souffle, cinglant les visages, les joues.
Le Sable l'accompagne, griffant la chair et les âmes.
Les Roches du Déserts sont la, éternelles. Vivantes a leur façon, majestueuses et inquiétantes a la fois. Elles veillent sur le monde perdu du désert.

Le visage voilé pour le protéger, je m'avance dans ce monde inconnu.
Je passe devant un certains lieux et frissonne ... Le sang, mon sang macule encore la roche a cet endroit. Je me hâte et arrive au lieux de rendez vous.

Croisant les bras, j'observe les trois hommes. Un Chevalier, un Kokiri et un Sheikah. Un Phénixien et deux imposteurs. Néanmoins je les détaille tous les trois, l'un après l'autre, évaluant leurs potentiel. Je suis leur chef il faut que je me comporte en tant que telle. Même si j'ai délégué mes devoirs a Astre.

Silencieuse comme la mort, je m'approche du trio infernal, les bras toujours croisés, l’œil.
sceptique. Je leur jette un regard l'air de dire : "vous croyez a cette confrontation vous?"
Puis je déporte mes yeux sur l'infinité de sable ....


"Arrête de tirer la gueule Fallavier. Nous n'avons pas d'autre choix a par celui de crever."


Invité

Invité
Les faux plis sur la couverture d'un livre sont nombreuse, elles sont là pour nous rappeler rapidement à quel point nous mortel ne sommes que de simple outils des dieux visant à jouer à une partie d'échec géante entre vieux bougre en tenue blanche crachant et semant haine et chaos sur ce peuple stupide et de ce monde froid et sentant les excréments de poney...

Les chapitres sur la mort dans un bouquin religieux sont nombreux, il lisait son bouquin tel un roi proche de son discours pour rallier son peuple à sa cause dans lequel ce dernier se vanterai des mérites de la création et de la fin de toute chose, mais qui dans son âme ne se verrai qu'en menteur avide de pouvoir ne désirant qu'assouvir sa soif de conquête dans l'idéal d'en avoir la plus grosse quand la faucheuse viendra mettre fin à cette vie de guerre et de mort et ne ramènera que ce personnage à l'histoire de sa vie mais sans aucune marque de reconnaissance car son royaume sera démantelé et perdu dans ce monde...


Le sage dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ;et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais

Il soupira et éclata de rire à cette phrase qu'il avait pu lire dans ce livre au parole menteuse, et ne visant qu'à complaire les complexe d’infériorité des dieux pour leur donné ce que l'homme recherche... La notoriété...
Il se plût même à donner une réponse à lui-même...


"Comment veux-tu que les gens ne soit pas dupe et stupide devant autant de parole pompeuse et puant le vieux bougre alcoolique qui se prendrai pour dieu... Seul un faible peut croire qu'un dieu peut le sauvé, ce lieu… en est la preuve..."

A ses pieds était allongé le squelette d'une religieuse qui avais dévoué sa vie à ses dieux en pensant vivre éternellement, partant assouvir le désir de chair des dieux en restant vierge de tout acte sexuel avec un mortel, il éclata de rire et se laissa craché sur le cadavre de la religieuse en acte d'insulte envers ses dieux qui se croyais au-dessus de la vie des hommes, et si tel était le cas il les défierais à un jeu très simple... Les échecs...

Son but était simple, détruire ce monde et le purgé, le rebâtir sur un modèle de l'illusion et de la tromperie, dirigé non par des dieux mais de simple mortel rendu au rang de demi-dieu, il aurait à ses ordres un millier de pions tandis que les dieux n'auront que leur roi et leurs fous pour se défendre, la partie serait perdu d'avance, et si les vieillards était vraiment si puissant il trouverai un moyen de détruire ce vilain personnage au ambition maudite et à la parole plus froide que la glace et plus empoisonné que le plus venimeux des serpents...

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Il avait reçu une lettre de son informateur qui lui disait que les Phéniciens marcheront en terre Gérudo dans le but de parler des âmes... Hollowtimes était plus fourbe que la plus part des personnages et au lieu de ce laissé faire il pensé directement leur rendre une petite visite dans le simple but de venir semé le trouble dans la tête de leur nouveau chef... Astre, ce personnage qui le dégoûté au plus haut point, un croisement entre une chèvre et un vieillards atteint d'Alzheimer, une personne éduqué par un crasseux et un clochard, un chien que même son maître a délaissé devant une telle horreur de vulgarité et de fiente lui sortant de sa bouche comme elle sortirai du derrière d'un nouveau-né...

Il venait d'arrivé en terre Gérudo, ses doigts dirigé vers le sous-sol des damnés laissant derrière lui une ligne de sang, c'était le sang pris de son oeil gauche, il avait retiré son masque, ce sous-sol était celui que ses compagnons emprunterai, il était le sacrifice de sa guilde, une sorte de première ligne à lui seul, se faire souffrir pour aider ses compagnons à être dans les meilleurs dispositions était son plaisir... Une fois fini d'entouré le désert de sa ligne de sang il était fin prêt à commencer, il se posa sur une pierre, très au-dessus du groupe et observa avec fou rire ce spectacle grotesque...

Ils étaient déjà nombreux, il reconnut Astre facilement, une telle fiente était facilement reconnaissable, il reconnut Fallavier qu'il avait eu le plaisir de croisé par le passé avant de portée un masque et de devenir l’homme qu’il rêvé d’être, et son regard se fixa sur un nouveau personnage, son âme était noir et dégouliné telle le pue d'une plaie... Il avait l'âme sombre des Dragmires mais aussi celui du traître... C'était un homme vendu par l'argent, vendu par son propre corps n'hésitant pas la moindre seconde à vendre sa mère contre une mie de pain... Ce genre d'homme le dégoûté...

Puis il se tourna vers cette jeune femme... Lenneth, son âme était brisé, elle était particulière, on aurait dit qu'elle jonglé entre une mort interne et une explosion de plaisir à l'idée d'être en vie... Ce spectacle était horrifiant, il n’hésiterait pas à détruire son âme dans le simple but de la purgée, désirant mettre ses petites mains ensanglantée sur le cadavre de la jeune femme.


Devait-il attendre l'arrivé de ses alliés? Il n'en avait guère l'envie, un désir fourbe lui parvenu, il était machiavélique et encore une fois il avait un plan des plus lugubre en tête...

Il se releva et mit son masque, il sorti ses chaînes et sa dague qu'il rangea soigneusement dans sa manche et se prépara à son prochain geste... Il... Frappa dans ses mains une bonne dizaine de fois, le plus bruyant qu'il pouvait tout en criant...


"Bravo, Bravo, Fantastique..."


John Doe


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Ils étaient si peu nombreux à s’être déplacés que cela en était navrant. Le maintes fois lâche Arkhams balada ses yeux blasés sur l’assistance dépouillée de héros et d’érudits. Il n’allait pas refaire l’inventaire des maigres forces phénixiennes. Une guerre, avait suggérée Astre. Ce que le Vil Larron voyait n’était qu’une future rixe interethnique. Le chevalier à l’armure rutilante, couvert d’armoiries de familles nobles et inconnues avait ramené sa face bourrue et mécontente. Il n’avait pas omis d’apporter avec lui son caractère insupportable de dandy lassé par la vie et son esprit obtus et retors. Après cela la pucelle d’argent, l’éphémère capitaine de la guilde vint au rendez-vous. Il éprouvait une haine farouche pour cette demoiselle. Il était en effet compliqué d’apprécier une personne qui vous a honteusement enlevé puis enfermé dans un arbre millénaire durant plusieurs semaines. De plus, elle avait anéanti les efforts de Conan et avait réduit son héritage à une peau de chagrin. Arkhams avait tant aimé détester les Chevaliers que voir la première sotte venue en prendre les rênes et en faire de la diarrhée qu’il regrettait presque le Barbare, qui lui donnait pourtant régulièrement de sévères corrections.
Un bruit soudain vint alors briser l’instant cérémonieux des retrouvailles guildiennes si chaleureuses. L’homme qui devait être à la tête des zouaves perdus était enfin arrivé au lieu de confrontation. Sa célérité à accepter le moindre défi était aberrant. Avait-il si peu à faire pour s’occuper de Phénixiens à la déroute et aux effectifs amputés ? Surement. HollowTimes captiva l’attention de son auditoire avec une entrée remarquée. Ce don pour retenir l’attention était digne des bouffons royaux les plus compétents. Allait-il seulement la garder ? Arkhams conclut rapidement que non, puisqu’il eut soudain l’envie de se tourner vers son collègue de crime, Astre. Le ton que le Tourne-Casaque employa était teinté d’exaspération et de déception.



« Tout ça pour ça, Chevalier Noir ? »


A quatre contre un, les chances du clown adverse était réduite, bien qu’Arkhams ne douta pas un seul instant que ce dernier use de tours de passe-passe tapent à l’œil pour faire deux ou trois étincelles avant de fuir. Le Vil Larron doutait que cette rencontre soit instructive. Le Phénix avait une nouvelle fois fait une erreur, il ne gagnerait rien dans ce duel. Où étaient donc les étendards flamboyants, les rangés de cavaliers excités, les trompettes au son grave et morbide et les capitaines fanatiques et suicidaires ? Rien de tout cela. Rien qu’une troupe en déroute avant même le combat commencé et un saltimbanque masqué. Arkhams cracha, ne pouvant plus cacher son irritation. Il tourna le dos à l’ennemi, tout en évitant le regard de ses compagnons.


« Je vais prendre congé de vous. Je perds mon temps à ces babillages grotesques. »


Arkhams avança d’un pas lourd vers Astre, il s’arrêta à son niveau puis chuchota quelque chose que le vent emporta loin des oreilles des autres.


« Est-ce une blague, mon frère ? Où est ici le prestige que nous nous sommes promis d’obtenir ? C’est la honte qui nous attend sur cette terre rouge.»


Le Traitre rumina sa haine. HollowTimes avait raison, tout ceci était fantastique. Fantastiquement laid. Jamais Arkhams n’allait associer son sombre nom à cette affaire.


Astre


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Ils arrivèrent. Pas tous, d’ailleurs. Avec retard. Rien d’étonnant, la ponctualité n’était pas une vertu dont ils pouvaient se vanter. D’abord débarqua l’imbécile moitié grincheux moitié hautain, qui prétendait être un chevalier. Chevalier de quoi ?! Lui-même n’aurait pas pu le dire, tant c’était ridicule. Il lança à la cantonade quelques plates salutations. Et pourtant ce fut comme si le mot avait été avalé par l’entité même que représentait le désert. Un vent chaud soufflait, caressant les épouvantails grossiers d’une main brûlante. Dans ce silence bruyant, le monde semblait au bord du gouffre. La réunion de deux groupes plus para(sites) que militaires, terriblement grotesques, allait faire naître quelque chose : de la boue. Quelque chose de sale, de maronnasse, goût de terre au palais, texture de merde au toucher. Mais quelque chose tout de même, puisqu’en ces temps incertains rien de plus que la grisaille ne parvenait à prospérer.

Ce fut ensuite au tour de la cheftaine Phénix. Son autorité émettait encore quelques faibles signaux mais le véritable capo de cette vieille et clinquante guilde qu’étaient les Chevaliers du Phénix, c’était bien Astre lui-même. Elle ajouta une grossièreté de plus à son répertoire. Son franc-parler était moins agréable à entendre que ses francs-gargarismes, mais soit.

C’est alors qu’il émergea d’entre les pluies sableuses ; il s’assit, à l’aise, sur un gros caillou, gros patapouf aussi vulgaire de corps que d’esprit. Ce gros ver des sables était si repoussant qu’il semblât au chevalier noir avoir quelques démangeaisons dans le colon. La loque devait être pleine de puces, il ne pouvait y avoir d’autre explication.

A ses côtés il sentit trépigner son comparse. Le Vil larron avait l’air mécontent, puisqu’il lui jeta en pleine figure :


« Tout ça pour ça, Chevalier Noir ? »

Avant de renâcler et d’ajouter :


« Je vais prendre congé de vous. Je perds mon temps à ces babillages grotesques. »

La colère montait en Astre, sourde, violente, rampant dans son âme comme le plus vicieux reptile. Il sentait son sang tourner, pourrir, de l’acier en fusion lui couler dans les veines. Qui de l’infâme crétin aux dents pourris ou de son frère sans honneur, de cet ahuri sans cervelle ou de cette couverture à Grands pleine de tâches toutes plus louches les unes des autres, oui, qui de ce prétentieux bouseux ou de ce lâche orgueilleux l’énervait le plus, il n’aurait su le dire ! La haine lui dilatait les narines ; sa pâleur mortelle s’accentuait tandis qu’au fond des cavités oculaires les deux torches de sang flamboyaient de plus belle. Il aurait eu envie de n’en faire qu’à sa tête, d’envoyer au diable la diplomatie, à coups d’épées ; il les aurait étripés tous ces crétins qui ne gagnaient leur petite gloriole hebdomadaire que par le simple jeu d’échecs que contrôlait le Chevalier Noir. « Ils me doivent tout ! Il me doit tout ! » tonna-t-il intérieurement, les yeux écarquillés et la tension visible.


« Est-ce une blague, mon frère ? Où est ici le prestige que nous nous sommes promis d’obtenir ? C’est la honte qui nous attend sur cette terre rouge.» Arkhams lui avait murmuré ces quelques mots assassins.

Ce fut la goutte de sang qui fit déborder le vase.

« Cesse de m’embarrasser », vociféra-t-il à voix basse à la frileuse gueuse qui lui servait de frère. « Ta grandiloquence m’écœure, quand on sait que ton passe-temps favori fut la génuflexion. Nous sommes là en reconnaissance, je veux savoir qui sont ces pitres qui ameutent avec facilité les crétins métropolitains et d’outre-mer. Si tu te mets à briser les efforts que je fournis, je te tue. » Son regard disait vrai, de même que sa voix sifflante. « Tu restes ici », ordonna-t-il. C’est alors que, pour couper court à toute protestation, il s’avança vers le porcin au masque.

« HollowTimes, où sont tes recrues ?! » gronda-t-il. « Quel intérêt de nous réunir ensemble si tes crasseux compagnons ne sont pas là ? » C'était l'homme fort des Phénix qui parlait maintenant.

Farouche, il avait la main crispée sur le pommeau ; la situation ne lui plaisait pas du tout, et des fourmillements dans sa dextre lui intimaient de pratiquer ses humeurs, et de les tuer tous pour mettre fin à cette bouffonnerie. « Bande de putains », s’acharna-t-il en pensée sur les Déesses.




Fallavier de Monmouth


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Le Chevalier mit pied à terre, prit de la main gauche les selles de Gringalet. Il semblait fort réticent à avancer, aussi le chevalier dût-il forcé pour faire avancer le destrier. Ce dernier lança un regard apeuré à son maître, qui leva les yeux au ciel avant de forcer encore un peu plus. Les deux crapules ne devaient pas lui inspirer beaucoup de confiance. Enfin, il réussit à mener l'animal près des deux énergumènes, avant d'entendre une voix féminine bien reconnaissable.

"Arrête de tirer la gueule Fallavier. Nous n'avons pas d'autre choix a par celui de crever."
"Très rassurant, chef."

Fallavier de Monmouth avait encore beaucoup de mal à s'habituer au nouveau grade de la femme. Nombre de Phénixiens était plus méritant qu'elle. Mais si Conan avait fait ce choix, c'est qu'il avait bien une raison. Sans adresser le moindre regard à Astre et Arkhams, il attendait la venue des Âmes.

Le chef des Âmes fit une entrée pour la moins... bruyante. Après avoir applaudi une dizaine de fois, il nargua le groupe.

"Bravo, Bravo, Fantastique..."

Hollowtimes. Cet Illuminé qui croyait connaître le destin de chacun. Le Chevalier au Loup ne put s'empêcher de cracher par terre à sa vue. Pour la suite, il laissait le Chevalier Noir s'en occuper.


Eorah Vif-Argent


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"Très rassurant, chef."

J’eus un léger sourire. Puis je détaillais a nouveau les trois hommes laissant mon regard s'attarder sur mon amant de trois nuits. Avant de fermer les yeux et d'envoyer mon Esprit au loin. Dans mon âme s'alluma trois lumières, une blanche pour Fallavier, une noire pour Astre et une émeraude pour Arkhams.
Mais nous n’étions pas seuls dans cette désolation de sable et de chaleur.

Déjà notre "invité" était la, applaudissant et jouant les fanfarons. Pour moi il était une lumière, rouge sang pulsant doucement.

"Bravo, Bravo, Fantastique..."

"Pour le moment, il est seul ...."

Je ne réintégrais pas tout de suite mon corps, restant a l'affut....
Je sais que lui et ses hommes ont tendance a surgir de terre, sans prévenir et a vous prendre a revers.

Néanmoins je me tiens prête ...

Un peu plus a coté de moi, j'entends une dispute, brève et sèche.


"Vous croyez que c'est le moment? Duo d’imbéciles!"


Pas de patience pour ces deux idiots. J'ai toujours les yeux clos, c'est l'Esprit qui aiguise mes sens.

"Allez vous entretuer ailleurs on est la pour être sérieux."


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De son œil unique il observait les personnes face à lui, un groupe de futur cadavre s’offrais en guise d’amuse-gueule avant son vrai repas, il sondé à chacun leur âme afin de dégoté le moindre signe trompeur, chez Arkhams il y sondé la tromperie, la colère, des sentiments bien terne et inutile en ce temps de guerre ou seul les personnes à l’apaisement et au mutisme savent réagir à toute situation, un mécréant tombé dans l’anonymat le plus total cherchant à se faire une place dorée au sein d’un groupement ou la débilité sonne comme un chant au période festive…
Puis il continua à observer le reste du groupe, il y avait ce Chevalier qu’il avait connu il sentit chez lui un profond désaccord avec ce qui ce passé, une obligation de venir pour respecter ses engagement, rien chez lui n’était inquiétant son côté chevaleresque était son plus gros point faible… Puis il tourna la tête sur le Porc, il ne chercha pas à approfondir sur ce pseudo diplomate qui se pensé être un très bonne orateur, crachant sa bouse à chacune de ses apparitions, il décela néanmoins une pointe d’inquiétude à l’idée de ne pas voir le reste des âmes, avait-il peur d’un assaut surprise ? Hollowtimes n’était pas de cette espèce-là.
Finalement il dériva sur l’espèce de Potiche qui servait de flambeau, une dinde au milieu des marrons prêt à ce faire cuisiné avant d’être remplit de la farce que fabrique le Porc qui devait se tapé une potiche dans le simple but d’être au commande de cette mascarade servant de guilde… Il continua de la dévisagée, tout en s’apercevant que son âme était scindée en deux, une partie d’elle avait disparu depuis qu’il était arrivé, que pouvait être cet étrange pouvoir ? Néanmoins il ne ressentait sur lui rien d’intriguant pour penser à un quel qu’onc pouvoir, il s’attarda sur les détails psychologique de la fille en continuant de pénétré son âme… D’ailleurs elle en avait l’expérience… Elle était vide en elle, elle ne devait son rang qu’à sa plastique qui était avantageuse, car elle avait autant de charisme qu’un croisement entre un lémurien et une huître, une coquille vide et terne qui pourrait servir de pot à crachat pour vieux dégénérer provenant d’un asile de fou très connu dans les contrés d’Hyrule ou on y trouve beaucoup de chien serviteur d’un taré en robe se prenant pour dieu… Mais sa réflexion fut coupé par les paroles des purins qui se trouvé devant lui.


« HollowTimes, où sont tes recrues ?! »
« Quel intérêt de nous réunir ensemble si tes crasseux compagnons ne sont pas là ? »


Les embrouilles interne de cette alliance le ravivé, non seulement ils étaient faible et dévêtu de qualité intrinsèque mais en plus il n’avait aucune entente et ne parlons même pas de l’esprit d’équipe, tout ceci n’était que baliverne et démontré toute la faiblesse d’avoir cru qu’un challenge de haut vol pouvait le contenté, néanmoins il esquissa un léger sourire et se pris à jouer à leur jeu… Tout en marchant en cercle de ses derniers il se prit à dire

« Mes recrues ? Tu veux parler de mes frères d’âmes, ils sont ici et là » Tout en désignant des cibles improbables comme le ciel, la poitrine de la potiche ou la braguette du pommé de service chevaleresque « En faite ils peuvent être partout et nulle part à la fois, seulement c’est à eux de décider de quand et où ils arriveront, à toi de préparer chacune de leur intro sachant que chacun aime se complaire dans un rôle de diva comme la greluche à la couronne tente de faire avant de comprendre son inutilité sur ce patrimoine… » Il avala un peu de sa salive puis surenchéri « Néanmoins je comprends ta peur, tu te dis qu’ils peuvent surgir et te tué comme Lyv sais parfaitement le faire sans le moindre effort de sa part, ou encore vous piéger dans une idée sordide conçu par cet enfant enfermé dans un puit dans l’attente de la mort et qui a eu le temps de concevoir toute les pires horreurs que la terre pourrait hébergée… »

Il avala un peu de sa salive, il décida de ce stoppé sur ses quelques paroles, de son œil unique il observa chacun des détails de la zone où il se trouvait dans l’idée de la communiqué à son âme éclaireuse qui observé tout ce qui se passé de son second œil pas si… Inutile que cela…
Finalement il était content, il allait enfin pouvoir mesuré la capacité de ses ennemis, il lui fallait un adversaire de taille pour animé son désir d’histoire à compter et de récit clamant la gloire de futur humain proclamé demi-dieu quand la fin de toute une mascarade aurait décidé de baissé le rideau…


Conan


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Conan était passé au repaire dans le village Cocorico et y avait trouvé le mot de convocation d'Astre à la Vallée Gérudo. Décidément la tournure des événements ne lui plaisait pas.

Il avait récupéré ses armes, les avait remises en état et s'était mis en route.

Il traversa la plaine, commença à escalader les premiers contreforts en direction de la vallée gérudo.

Il apercçut les premiers arrivés et reconnu Lenneth, Fallavier et les deux inséparables.
Pas loin se tenait Hollowtimes.

Il s'approcha et lança.

- Bonjour à tous. Je ne sais pas si je dois dire "heureux de vous revoir"...


Lord Ghirahim


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On pouvait distinguer un peu plus loin de l'emplacement du dénommé HollowTimes un individu assez étrange. Il s'agissait d'un certain Ambi, Kamil Ambi.
Qui aurai pu se douter que ce clown était là depuis le début. Il faisait bien tâche dans le décor, mais il savait se faire discret dans les moments importants. Effectivement, il avait pris soin de se placer de manière à ne pouvoir ni être vu, ni être pressenti, du moins c'est ce qu'il pensait. Il avait choisis un endroit non loin de son ami, afin de pouvoir intervenir en cas de problème. Même si Kamil pensait plutôt que c'était à HollowTimes de venir le sauver en cas de pépin.
Le dessert, un endroit bien chaud, possédant son histoire. Cependant effacé par le temps, il ne reste plus grand chose à découvrir ici, c'est ce que pensait Kamil, lui qui aimait tant trouver des ruines ou autres vestiges parlant du passé.
Il se déplaça vers HollowTimes.
Tout en se dirigeant vers son camarade, il avait rapidement observé le terrain, l'environnement, ainsi que plusieurs personnes dont il ne prêta pas vraiment attention. Toutefois, il avait cependant vite remarqué que certaines personnes pouvaient être un potentiel danger pour son ami. C'était la raison seule raison de sa venue.


Kamil se plaçât au côté d'HollowTimes, puis lança de pleine voix tout en baillant dans la direction d'Hollowtimes.

"Booouuuhha ! Il fait bien trop chaud pour piquer un somme ici, il y a pas moyen d'être confortable dans un endroit pareil, pis j'aime pas la chaleur, ça manque de vent, d'air, je vais mourir sous ma cape... Oh tien, la fête a déjà commencé? Tu as vraiment des amis bizarres Hollow, dans quel pétrin m'as tu encore mis cette fois?" Dit-il en rigolant.
"Je te préviens ça va te coûter une véritable fortune si cela venait à être dangereux."

Ses paroles n'étaient pas spécialement vraies, s'il était sortie de son pseudo sommeil, c'était uniquement sur la venue de Conan.. Il savait que cela devenait de plus en plus sérieux, il y avait des personnes dont Kamil devait se méfier.

"Bref, il est temps pour moi d'être un temps soi peu sérieux. Voici donc ce fameux Conan." Kamil plaça sa main sur l'épaule de son ami.
"Un seul mot de ta part et je fais commencer les festivités mon ami, il est un peu temps de montrer du respect envers les Âmes." On pouvait lire sur ses paroles un léger sourire, oui il était exciter de pouvoir montrer ce dont il était capable, ce dont les Âmes étaient capables.


Invité

Invité
« Souviens-toi de ta mission tu es chargé de prévoir les plans de secours, je compte sur toi pour que tu ne fasses pas de fausse note… Une seule erreur et nous sommes tous mort… »

C’était là ses ordres, il fallait qu’elle ne se trompe pas elle devait analyser la situation.
Elle profitée de la vision d’Hollowtimes et de ses communiqués pour prévoir la situation, Kamil lui avait donné beaucoup d’information, la zone était en cuvette entouré de sables, de rocher et de quelques arbres morts, Hollowtimes était face à toute la troupe, Conan venais d’arrivé, elle devait le rajouté dans l’équation, rien d’intriguant ne la perturbée, le combat était imminent mais ça serait un combat avec une victoire dans la simplicité, il ne manqué que Thor, elle l’attendrais donc en dehors du sous-sol, sa cible avait juste changé, un gibier plus intéressant, et surtout… Isolé.


« Penses-tu être digne de nous déclarer la guerre, quand tu n’es même pas capable de prévenir tes propres alliés des capacités spéciales de tes ennemis »

Elle venait d’apparaître dans le dos de Conan, lui prenant sa main droite la serrant contre son dos, tout en mettant sa dague près de la gorge de ce dernier, une prise d’otage ? Ceci en avait tout l’air, Conan n’avais pas pris état de la zone, encore moins de ce qui pouvait lui arrivé en apparaissant à nouveau… L’ancien leader des Phénix était piégé tandis que la nouvelle leader était pris en otage par un vil serpent écœurant à la vue, ne lui dégagent que pourriture et alcoolique sans domicile…

« Conan je serais toi je resterai un gentil barbare bien sage si tu ne veux pas sentir la douceur de la mort sur ton visage »

Les prises d’otages elle en avait l’habitude, depuis petite elle était douée pour être aussi silencieuse que le bruit d’une plume tombant au sol, elle était capable de surgir à n’importe qu’elle endroit depuis que son père adoptif lui avait enseigné l’art du déplacement souterrain, c’était devenue une experte assassine, telle était son rôle dans ce monde, jusqu’à que la mort ou que l’objectif soit supprimé.
Depuis son début de vie angoissant, rythmant avec survie et pourriture elle c’était promise de se venger de l’humanité, elle avait déjà prévue sa vengeance, elle était patiente et laisserez son chef menée sa vengeance sur ce monde pourrit.
Elle observait son père du coin de l’œil, elle espérer qu’il était fier de sa prestation.


Thor Odinson


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Thor etait, comme à son habitude, au Mont du Péril, il y passait son entraînement quotidien, avec les matériaux à sa disposition, a à savoir, la roche. Le soleil était à son zénith, il était temps pour lui de retourner au quartier général du sous-sol

Il salua les Gorons qui l'avaient aidé, puis se dirigea vers le village cocorico. Se déplacer au sous-sol étais une technique avec beaucoup d'avantage mais aussi très coûteuses en énergies. Il se restaura au village, puis se rendit au sous- sol.

Les morts à l'agonie qu'il avait l'habitude d'entendre à chacune de ses entrées, s'étaient pour une fois tus. Il s'approcha vers la table en face de lui et vit un message de son binôme.


« Eh merde..... »

Ce fut la seule réaction qu'il eut avant de disparaître à nouveau en direction de la vallée. Il avait le sourire aux lèvres, ce combat le réjouissait, il allait enfin pouvoir se battre, depuis le temps, s'entraîner avec des cailloux, comme il les appelait, commençait à le lasser...


Il arriva à la vallée, toujours au sous-sol, mais il arrivait à voir ce qu'il se passait au-dessus de sa tête, le groupe des âmes, celui des phénix. Il vit la prise d'otage de Conan et c'est la qu'il reconnut Lyv, la femme qu'il aimait en secret...

Il estima qu'il était temps pour lui de sortir de son trou. Les chevaliers du phénix étaient désavantagés. Leur barbares étaient en mauvaise posture, deux personnes se disputaient et l'autre n'était pas d'humeur à ce battre. Seul la femme aux cheveux argent était pratiquement prête.

Les nuages de la vallée s'assombrirent, le tonnerre grondait... Il restait, tapis dans le sous-sol prêt à sortir. Et c'est au moment ou le ciel était complètement assombrie qu'il se décida d'entrer en scène.

A ses cotés Hollowtimes, son partenaire et Kamil, un de ses alliés.


« Hmm, alors tu fais la fête sans me prévenir? » lui dit il, bas, pour que personne n'entende.

Il se tourna vers les phénix. Une distance d'environ vingt mètres séparaient le Barbare de sa troupe. En un clin d'oeil le Nordique passa dos à Lyv et lui chuchota :

« Si les phénix tente quelque chose je les ralentirais. Si c'est ce barbare qui bouge tu pourras en plus compter sur le soutien de Hollow et Kamil


Conan


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Il venait à ppeine de finir sa phrase qu'il sentit l'air vibrer derriere lui...

« Penses-tu être digne de nous déclarer la guerre, quand tu n’es même pas capable de prévenir tes propres alliés des capacités spéciales de tes ennemis »

Sa main était bloquée dans son dos de façon ferme mais la force exercée n'était pas très puissante. Il n'essaya pas cependant de se libérer. Une lame étant déjà sur son cou. Et ppuis il n'était pas venu ici pour cela, inutile d'être déjà agressif.

« Conan je serais toi je resterai un gentil barbare bien sage si tu ne veux pas sentir la douceur de la mort sur ton visage »

Pendant que la jeune inconnue parlait, il en profita dans un mouvement rapide, pour glisser sa main gauche a plat entre son cou et la lame. La lame entaillait un peu la chair mais il n'en avait cure.

- Tu n'as rien à craindre petite, je ne te connais pas et ne te veux aucun mal... Je ne suis pas venu pour cela. Celà fait plusieurs semaines que je suis absents et je ne viens qu'aux nouvelles. Je ne sais même pas ce que vous faites tous ici. Je ne suis plus le chef ici, je regarde, voilà tout...

Les chevaliers n'étaient pas nombreux, la situation risquait de déraper si une bagarre s'engageait. Autant être calme pour l'instant et ne pas mettre d'huile sur le feu. Observait et réfléchir.


Astre


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Ils s’agitaient autour de lui, nuée d’insectes gras battant leurs ailes dans un bruit de parchemin froissé. Le soleil tapait fort et amenait avec lui les sordides parasites ; Astre regrettait d’en être l’origine, le fruit défendu autour duquel papillonnaient les ignobles démons de pacotille. L’air était si lourd, chargé qu’il était par les miasmes puants qu’exhalaient les Âmes bâtés. Cela sentait l’écurie, la merde de canasson qu’il n’en finit pas de se verser, chaude crêpe marron, sur le sol paillé d’immondices. Le Chevalier noir se retint de se pincer le nez : l’odeur menaçait de le faire défaillir. La communion des sens dans la lutte contre l’horreur quintuple menaçait de supplanter son sang-froid. Ils s’agitaient, braillaient, hilares comme pleurnichards, et Astre en était écœuré. « Je ne suis pas un foutu dresseur de dromadaires ! » pensa-t-il, et c’est à cet instant qu’il tonna d’une voix d’orage, dans cette foule bédouine, criarde, vilaine et tapageuse, insolite et crétine, inutile.

« Il suffit ! » Le silence entra en scène par la petite porte ; l’étoile du jour accentuait l’intensité de ses rayons, et la lumière troublait le caporal noir. Il cligna des yeux, pour se forger une force nouvelle contre les attentats méticuleux et répétitifs du roi des cieux. Les idées qui grouillaient sous son crâne comme des larves baveuses, se chevauchant, arrêtèrent leur bazar et se rangèrent à la queue leu leu dans une suite logique qui permit à Astre de clarifier la situation. Conan était apparu de nulle part, lui qui, autrefois ultime guerrier rivalisant en force avec Ganondorf lui-même, s’était évadé d’Hyrule comme un voleur de sac à mains. Plusieurs larbins du Crétin masqué participaient à ce vaux-de-ville puant et épuisant. Une femelle, deux clowns. L’agressivité dans laquelle ils concentraient toute leur énergie masquait mal leur débilité et leur infantilité, mais il n’en tint pas cure. L’important était d’arriver à un résultat ; les petites agressions stupides de miséreux valaient bien un combat de rédempteurs, c’est-à-dire rien du tout.

La dernière phrase de Conan lui revint en tête comme un éclair que rien n’arrête :
« Tu n'as rien à craindre petite, je ne te connais pas et ne te veux aucun mal... Je ne suis pas venu pour cela. Cela fait plusieurs semaines que je suis absent et je ne viens qu'aux nouvelles. Je ne sais même pas ce que vous faites tous ici. Je ne suis plus le chef ici, je regarde, voilà tout... ». Astre éclata alors d’un rire vilain, un rire aigrelet et brutal, un rire sans joie aucune, froid et glacé, dans lequel on ne s’aviserait pas à tremper l’acier le plus brûlant sous peine de briser l’arme. Ce demeuré avait laissé les ruines de ce patrimoine hylien, guilde autrefois puissante, pleine à rabord de cerveaux éteints et de spongieux guerriers, poisseux de faiblesse avec un sourire béat et débile sur les lèvres épaisses, l’air de rien, comme s’il pourrait retrouver un jour l’entité qu’il vénérait de loin inchangée. Cette entité, il avait beau y tenir, s’agenouiller et s’incliner, se pâmer devant elle et clamer qu’il la protégerait à jamais… il n’avait jamais réellement tenté de lui insuffler de la vigueur, d’articuler ce cadavre que même la vile charogne n’osait pas goûter. Et aujourd’hui, à présent qu’il revenait avec cette naïveté qui le caractérisait, il se rendait compte qu’il n’était plus le chef de rien, que sa guilde –certes active à en démanger plus d’un- prenait un tournant qui ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. L’hécatombe pour ce fier paladin… Astre se sentit cruel, d’un coup. Il s’approcha de la putain d’Hollowtimes et du barbare, les traits goguenards.

« Je vais t’aider à comprendre, gros balourd. Regarde ce rassemblement de criminels, ces visages blafards, ces masques qui fraudent les personnalités, ces regards anxieux, cette atmosphère puante. Ne te rends-tu pas compte ? Les Phénix ont mués ; leurs plumes sont tombées comme le venin goûtu du serpent et leur robe s’est teintée d’un noir nocturne. »

Astre se délectait de l’horreur croissante qui naissait sur le visage de l’ogre.

« Tu n’es plus rien, bouseux. Reste en retrait ! » acheva-t-il.

Il se détourna de lui pour s’intéresser à Hollowtimes. Cet épouvantail grossier étalait toute son ingénieuse stupidité ; l’ex-bras droit du Seigneur Ganondorf réfréna les insultes fusantes comme des étoiles filantes, car à ce rythme-là il n’y aurait aucune issue positive à cette rencontre.

« Arrêtons les palabres stupides et venons-en aux faits. La guilde du Malin se voit désertée de jour en jour par ses plus prestigieux il ricana- officiers. Voilà un Dragmir Ganondorf orphelin de ses propres enfants ! Les Rédempteurs manigancent avec hésitation dans leurs boudoirs à opium. Une question se pose alors : comment pouvons-nous profiter intelligemment de la situation ? Vois les Phénix, autrefois morts, maintenant rayonnants. Vois ta guilde, pleinement vivante et enthousiaste. Soyons francs, mêlez nos deux équipes serait comme mélanger le jour et la nuit, l’eau avec l’huile… pourtant nous pouvons d’une certaine manière nous rendre utiles l’un envers l’autre. »

Le fils de la nuit reprit son souffle avec discrétion, avant de poursuivre d’une voix égale son discours sympathisant.

« Nous pouvons déjà promettre de ne pas semer des embûches sur le chemin de l’autre, de ne pas entraver son ascension. Ce n’est pas aussi maniéré, aussi honorable qu’une alliance –qu’on viole en permanence- mais c’est un pacte de vivre ensemble qui permet déjà de poursuivre une partie de nos objectifs dans un calme apparent. »

Les rouages de son mécanisme intellectuel roulaient à pleine vitesse. Il réprima cette vigueur nouvelle pour recevoir quelques réponses juteuses.


Eorah Vif-Argent


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[HRP : Petite précision : Lenneth ne reconnait pas Conan. Nous en avons discuté entre nous. Merci ^^]

Le vent souffle parmi nous. A la fois brulant et glaçant les sangs. Il hurle son désaccord. Il hurle contre les sinistres complots qui se déroulent ici. Car quel autre lieu pour fomenter de vils desseins que le désert, lieux de naissance du Gerudo, du Champion de la Force.

J’avais gardé mes yeux clos, et fait abstraction des gens autour de moi. Les lumières que sont Astre, Fallavier, Arkhams et Hollowtimes avaient disparut.
Je restais tout de même à l’affut, guettant d’autres arrivants. D’ailleurs je ne fus pas surprise de découvrir d’autres « lumières » aux horizons de ma perception.

D’abord l’une dont la couleur passée était proche d’un or autrefois respectable.
Puis une seconde, dont le vert était tel le moisi qui attaque un fromage.
Vient une troisième, dont le gris était morne comme celui d’un triste jour d’hiver.
Et enfin un dernier dont le brun fit penser a une bière oubliée au soleil.
Que de tristes sire, pour un triste bouffon en guise de patron. Voila toute la guilde des Âmes, dans toute sa splendeur. Une bande de margoulins hétéroclites.

Des éclats de voix retentirent autour de moi, témoins d’une altercation, d’une dispute. J’y reconnu vaguement la voix de notre « chef-de-titre-mais-pas-de-reconnaissance ». Il hurlait sa morgue sur un des bouffons d’en face. J’eus un sourire peiné. Si je ne lui avais pas cédé les rênes, cette rencontre se serais faite plus pacifiquement … ou pas, justement. Et Hollowtimes aurais déjà ma flèche en pleine tête.

En parlant de flèche, tout en gardant les yeux clos et en me concentrant sur ces pauvres lucioles, si fragiles a la lisière de mon Esprit, je tendis la corde de mon arc. Puis j’y encochais une flèche et arrêtais la mes préparatifs. Que nos ennemis me voient sur le qui vive, d’accord mais je n’enclencherais pas les hostilités.

Malgré tout je ne perdis pas de temps et envoyait mon Esprit a la recherche des peurs les plus sournoises et les plus profondes. Je sondais chaque Âme et finit par dénicher un petit quelque chose. Chez la Grise. Une peur irrationnelle, celle de perdre un être cher. Même deux.
Je pouvais comprendre son angoisse, le vivant moi-même. Pourtant je saisis sans scrupule ses frayeurs et les manipulait, torturant son Esprit. Je lui montrais les visages des ses bien aimés torturés, ensanglantés, ou tout simplement morts ….
Fermement et d’une main sure, je nouais les fils de la peur dans l’Esprit de Lyv.


« Petite chose, tu ne vois pas la vie en rose … »

Mon murmure est inaudible sauf pour ceux qui me sont proche.
Alors que d’une main je maintenais mon emprise sur l’assassine, je me désincarnais presque totalement, envoyant mon Esprit. Ma cible se trouvais juste la, tout prêts.


Il était temps pour moi de tirer ma révérence, de jouer ma dernière carte.
D’une voix douce je tentais de communiquer d’Esprit a Esprit.

« Astre ? tu m’entends ? »


Je le savais insensible a mon don de marionnettiste mais la communication avait fonctionné lors de mon seul essai.

« J’ai une idée, si les choses tournent mal, pour que tu ais le temps de prendre tes jambes a ton cou, ainsi que les deux autres. »

Je m’ouvrit a lui et lui adressait un sourire, simple.

« Merci pour ton aide …. A dans une autre vie. »

Et je fermais mon Esprit. Je repris le métier a tisser qu'est mon don, et enchainer les fils, entremêlait la magie. Pour commencer ma dernière folie ….


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[HRP : Avec le départ de Fallavier et de Kamil ( pour des raisons vacancières ) je change de couleur pour passé au rouge, évitant la confusion avec Astre au passage, et je contrôlerai à travers mon post, le départ du RP de Kamil, c'était prévu entre lui et moi, donc son départ, et sa "mission" étant à la base pas totalement prévu on fera comme ça ;) Bonne lecture j'ai mis le paquet cette fois ]


« Arrêtons les palabres stupides et venons-en aux faits. La guilde du Malin se voit désertée de jour en jour par ses plus prestigieux –il ricana- officiers. Voilà un Dragmir Ganondorf orphelin de ses propres enfants ! Les Rédempteurs manigancent avec hésitation dans leurs boudoirs à opium. Une question se pose alors : comment pouvons-nous profiter intelligemment de la situation ? Vois les Phénix, autrefois morts, maintenant rayonnants. Vois ta guilde, pleinement vivante et enthousiaste. Soyons francs, mêlez nos deux équipes serait comme mélanger le jour et la nuit, l’eau avec l’huile… pourtant nous pouvons d’une certaine manière nous rendre utiles l’un envers l’autre. »

« Nous pouvons déjà promettre de ne pas semer des embûches sur le chemin de l’autre, de ne pas entraver son ascension. Ce n’est pas aussi maniéré, aussi honorable qu’une alliance –qu’on viole en permanence- mais c’est un pacte de vivre ensemble qui permet déjà de poursuivre une partie de nos objectifs dans un calme apparent. »


Hollow éclata de rire à travers son masque, quelle foutage de gueule… Ce mec était un pitre de haut vol, la réponse d’Hollow lui jettera le froid glacial présent en cette saison de plein fouet dans son visage que même ses propres yeux crié à l’agonie d’être fixé à cet amas de merde luisant.

« Astre, Astre, Astre… Quel type de personne est tu ? Un seigneur de guerre, un profiteur, ou simplement un bouffon jouant au roi ? Tu crois sincèrement que je vais gober toute ton histoire de pacte ou de traité… Foutaise, de plus tu sembles ignoré… » Il marcha lentement vers ce dernier en laissant un silence calme jusqu’à être près de Conan et de ce dernier « Que les Âmes ont pour but l’annihilation de l’espèce humaine, alors tu peux bien venir nous laissé faire notre but mais néanmoins tu seras victime de ce dernier à un moment donné, dans ce cas… Que feras-tu ? Sera tu un homme d’honneur, ou sera tu ce que sais faire de mieux… Un chien bâtard »

Il en profita pour aller voir l’état de Lyv qui lui préoccupé, son silence était pesant, et ses mains se détaché de Conan, il sonda les âmes des deux personnes qui lui préoccupa le plus… Lyv semblais malmenais, une grande force tentée de pénétré son esprit, elle n’était pas seule… Il se tourna vers le barbare mais ses intentions était bonne, il ne semblé pas préoccupé des Âmes, il semblé désintéressé du conflit, plutôt intéressé par la présence du Porc qui en a d’ailleurs profité pour craché son purin en face du barbare… Quelle ironie, l’ancien chef n’approuvé par la direction du nouveau chef, sa promettais un grand combat, aussi il en profitera pour s’en servir dans son intérêt, néanmoins l’état de sa fille le préoccupé, si ce n’était pas le barbare alors qui…
Il réfléchit l’espace d’un dixième de seconde avant de se tourné vers la jeune femme Phénicienne, cette bourrique avait donc vraiment des pouvoirs ? Elle n’était donc pas que la jouissance du Porc… Quel était donc cet étrange pouvoir qui arrivé à rendre la femme la plus fiable en une coquille vide… Lyv n’était pas sensible à la magie, elle en avait l’usage fréquent et Kamil aurait était aussitôt informé, ce ne pouvait être qu’un pouvoir lié à l’esprit, il se souvint avoir senti une présence inconnu très proche de lui sans pouvoir déterminé la provenance, il regarda son jeune ami Nordique, son pouvoir pouvait peut être inversé les esprits, qui sais…


« Thor, ne parle pas, et écoute attentivement ce que je vais te dire, tu as du remarqué Lyv n’est plus reliée à son esprit, je veux que tu jettes une décharge dans son corps, quelque chose d’assez puissant pour la réveillée, mais pas la tuée, je compte sur toi, je te fais confiance mon ami… »

La puissance de l’âme sur le corps, une science que peut-on étudié, seul Hollow était apte à communiqué avec ses compagnons par la voix des âmes, et seuls ses derniers pouvait l’entendre, leur lien étant unique et liés pour l’éternité, ils étaient des amies… Plus que ça… Une famille…
Il se remit aussitôt à marcher en direction de Kamil mais tout en regardant Astre droit dans les yeux de son œil visible, il prit un ton sérieux, son œil devenant rouge.


« Tien en laisse ta trainée… Son pouvoir ne risque pas de resté bien longtemps dans son corps si je décide de lui en extraire par la jugulaire… »

Sa menace était réelle, son courroux serait violent et sanglant, il ne désiré pas la bataille, mais il n’hésiterait pas à tranché la tête de chacun de ses ennemis si sa lui rapproché de son but… Mais pour l’heure la compagnie des Ailes de poulet n’était pas une vraie menace, ses derniers jours un ennemis bien plus important lui avait posé des barrières sur le dessein des Âmes, les Poulets était trois, les Âmes quatre, il décida de faire partir en mission une de ses âmes… L’avenir avant tout…

« Kamil, mon frère, j’ai une mission pour toi, les Rédempteurs ont prouvé leur capacité à être intéressant, les Phénix n’étant pas à la hauteur je veux nous couvrir l’arrière, prend ce message et cherche ce que je t’ai demandé, dès que tu l’aura, enferme le dans une cage, dans notre cachot, n’oublie pas de le nourrir au lait… Nous en aurons besoin, tu as jusqu’au 80ème jour du cycle de Nayru, pour revenir, pars dès maintenant… »

Son frère d’armes parti immédiatement, en gardant précieusement ses instructions, il se retrouverait finalement trois contre trois avec un arbitre qui ne sais sur quel pied dansé… Quelle ironie du sort, cette journée sera donc interminable tant Astre baigne dans l’incapacité à pondre autre chose que du purin en pleine journée chaleur d'été… Finalement il décida de conclure sa longue discussion par la phrase la plus humiliante pour un chef de guilde…

« J’ai renvoyé une de mes Âmes, peut être devrait-je renvoyé les deux autres, ou même nous tous et envoyé notre domestique, tu aurai certainement moins de pression, faut pas stresser devant le grand méchant mon petit oiseau, le barbecue… Ce sera une fois Darunia… Mort »

Il termina cette phrase avec un léger rire des plus sanglant, laissant à ses compagnons leur liberté d’expression, de toute façon, l’ennemis n’était pas assez important, il c’était trompé sur l’importance des Phénix, ils ne seraient que des pions qu’on envoi à l’abattoir… Dommage, il avait très envie de manger un poulet rôti.

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Astre


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Les ombres lui susurrèrent quelques conseils qui lui parurent d’abord irraisonnables et enfantins, et plus le temps passait et plus il lui semblait que les ténèbres ne cherchaient qu’à l’aider et que leurs dires faisaient preuve de bon sens : mets un terme à cette mascarade, champion, ce champignon n’en vaut pas la peine. Il ne sait que baver quelques glaires jaunâtres, tout ce qui commence à être complexe lui passe au dessus de la tête et il a besoin à nouveau de se racler la gorge de quelques insultes sans intérêt, sans talent qui plus est. Ce type-là est un bouffon, un analphabète ignare, pochetron, crétin. A chaque fois qu’il babillait ses immondices verbales, le Chevalier noir sentait ses nerfs surchauffer, lui grésiller la raison, cracher sur la neutralité à la limite de l’amical qu’il s’était obligé de suivre, et plusieurs fois il avait entendu la colère gronder dans son crâne comme une autre personnalité, une personnalité à part qui se serait générée par l’âpreté intellectuelle du zombi masqué. Puisqu’Astre s’était confiné dans une diplomatie certes douteuse mais pacifiste, alors tous les réels sentiments qui le faisaient vivre, fils de la passion, couvriraient une nouvelle personne le temps qu’il joue aux instructeurs patients avec ce grand enfant fini à la pisse.

Une voix s’était élevée, il la sentait lui réchauffer le corps comme une femme agile lui grimpant sur le corps avec une vigueur insistante. Il n’avait pas compris les dires brouillés ; d’ailleurs il n’avait pas pensé à les écouter, la chaleur réconfortante suffisait. Il entendit finalement, message difficilement décryptable, quelques mots doux qui lui caressèrent l’ouïe avec une espèce de poids qui lui fit pencher le cœur de côté :

« Merci pour ton aide …. A dans une autre vie. »

L’autre qui piaffait, se vautrant d’hilarité tel un pourceau dégoûtant… Le visage d’Astre tiquait, la colère serpentait sous sa peau et jouait avec l’épiderme en le tendant, le distendant, en le faisant grêler de haine. Ce vaurien lui donnait des boutons, tant il était écrasant de stupidité. Ses projets crétins, sa fougue d’amant raté, son air vicelard, tout en lui respirait l’impudence des esclaves libérés. Une enfance traumatisante, quelques coups de verge sur le derrière et des chaînes aux poignets, les viols collectifs d’usage pour ponctuer les soirées où il était « libre » de tout devoir… Le Chevalier noir cracha, hargneux. Du temps perdu pour ce faux-cul !

« Astre, Astre, Astre… Quel type de personne est tu ? Un seigneur de guerre, un profiteur, ou simplement un bouffon jouant au roi ? Tu crois sincèrement que je vais gober toute ton histoire de pacte ou de traité… Foutaise, de plus tu sembles ignoré… que les Âmes ont pour but l’annihilation de l’espèce humaine, alors tu peux bien venir nous laissé faire notre but mais néanmoins tu seras victime de ce dernier à un moment donné, dans ce cas… Que feras-tu ? Sera tu un homme d’honneur, ou sera tu ce que sais faire de mieux… Un chien bâtard »

Le Chevalier noir s’était mis, à la moitié du long monologue de ce gros lard viandu et vendu, à ronfler bruyamment.

« Ferme-la, couillon… Un pacte, à terme, est destiné à être rompu. Même le plus inefficace des stratèges le sait. Jusqu’à nos propres ascensions, nous n’aurions pas eu à nous soucier l’un de l’autre, mais maintenant que tu nous bassines avec tes accents de maraîcher et ta gueule de révolutionnaire de boulevard, je comprends que j’ai affaire à quelqu’un qui n’a de l’attention que parce que sa stupidité est émouvante pour les quelques pleurnicheuses alentours. Tu es un drôle d’animal, rien de plus, rien de moins. »

« J’ai renvoyé une de mes Âmes, peut être devrait-je renvoyé les deux autres, ou même nous tous et envoyé notre domestique, tu aurai certainement moins de pression, faut pas stresser devant le grand méchant mon petit oiseau, le barbecue… Ce sera une fois Darunia… Mort »

Décidément, ses discours étaient si soporifiques qu’Astre en perdait la mâchoire à force de bailler.

« Musèle-la un peu, veux-tu ; tu n’es qu’un affreux papillon, tu grésilles sous la lumière du jour et donc tu te sens bouffi d’importance dans ton rôle de messie pour attardés mentaux… Tu oublies que la nuit, tu commences à te ratatiner jusqu’à crever la gueule ouverte, poissant le sol de ta présence insecte, pour ne pas dire infecte. C’était une erreur de t’avoir invité à réfléchir, visiblement j’aurais mieux fait de parler à ton domestique, peut-être aurait-il été plus à même d’établir une vraie relation, pesée et soupesée avec prudence, que tu n’en fus capable. »

Le Chef des Phénix passa une main énervée dans sa tignasse ébène, les yeux ambitieux qui avaient la volonté d’ensanglanter le monde.

« Rentrons… » commença-t-il, avant de se tourner vers Conan : « Pas toi, toi tu peux rester ici. »

Il tourna le dos à cette foule de crétins transis ; un peu d’insolence avec cet arrogant lui ferait fermer sa gueule d’animal à la cervelle déjà faisandée. Les Phénix n’avaient plus de temps à perdre avec ce genre de clowns pas drôles.

[HRP: Fin du RP; dommage que cela ne se soit résumé qu'à une compétition "Qui a le plus gros zizi", malgré les perches tendues. Bonne continuation à tous.]


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