Invité
Posté le 12/03/2010 00:48
Eylun envoya un Francis un regard particulièrement glacial. Le plus glacial qu'elle put avoir. Ce qui faisait encore une fois très étrange quand on connaissait son caractère normalement doux...
Bon, en même temps, après réflexion, c'était vrai qu'elle s'était jetée sur lui la premièe et avait manqué de le tuer...s'il n'y avait pas eu Gsix, elle l'aurait fait.
Du coup, il lui souhait gentiment "okay, sauf que ça ne fonctionnera pas, vas-y quand même, et crève donc, ça arangera toutle monde".
Au moins, sur ce coup-là, ils étaient quittes.
Elle allait n'empêche lui envoyer une jolie insulte faite maison, mais Cabron intervint un peu vivement.
Et là, Eylun afficha une expression de surprise. Si bien qu'elle recula d'un pas bien malgré-elle, fixant Cabron d'un air un peu méfiant, en lui demandant, encore sous le coup de la surprise :
- Comment...es-tu au courant ?!
Evidemment, elle venait de le dire, elle le savait. Mais ce n'était pas à ça qu'elle faisait allusion...mais à l'allusion même de Cabron.
Vu qu'elle avait perdu tous ses souvenirs de cette vie actuelle, ayant récupéré ceux de sa première, et donc ceux de la personnalité que les phénix connaissaient autrefois, dans sa tête actuellement, Eylun savait qu'elle venait de se réveiller dans un autre corps, après une mort atroce.
Mais qu'avant ça, elle avait quitté tout le monde, et était partie, sans mot dire, voulant faire croire à un simple voyage très long, et pas montrer sa mort...faire croire qu'elle était partie, c'est tout. En attendant de revenir à la vie.
Elle n'avait donc rien dit à Cabron, voulant que son dernier souvenir d'elle, à lui ainsi qu'aux autres, soit celle d'elle vivante...même si là, son physique avait considérablement changé, n'ayant plus son physique de sa première vie, ce qui pouvait du coup se faie poser des questions à tout le monde, mais bon. Parce qu'entre une peau mauve et des yeux d'argent, contre une peau blanche avec de longs cheveux blonds tranchés d'une mèche chatain et des yeux bleus comme elle était actuellement, y'avait de quoi se poser des questions, si on econnaissait en elle celle qu'elle était autrefois.
Alors pour elle, du coup, ce n'était pas logique. Comment Cabron avait-il découvert qu'elle avait été morte, scellée dans le Temple du Temps afin que son âme ne disparaisse pas, pour pouvoir se réincarner ? Comment le savait-il ? Elle ne se souvenait pas de le lui avoir révélé...ni à lui ni à quiconque.
Elle répliqua finalement :
- Seuls les sages et la princesse Zeldaseraient capables de désensorceler ce truc. Si tu le mets là, maintenant, tu seras possédé, crétin. Et j'ai plutôt envie de tabasser nos adversaires, pas toi ou un autre allié.
Puis, se reprenant, elle se redressa, prit un air menaçant, s'avança vers lui et le menaça de son épée, et lui disant, d'une voix à la fois glaciale et menaçante :
- Je te préviens, si tu me refais ce coup-là, cette fois, je ne te sauverais pas, Cabron. J'en ai assez bavé comme ça à cause de toi, puisqu'apparemment, tu es au courant des conséquences de mon acte pour TE sauver !! Tu ne me feras plus souffrir comme tu l'as fait ce jour-là...
Puisqu'il y allait dans les allusions, elle aussi. Cabron savait parfaitement de quoi est-ce qu'elle parlait.
De ce fameux jour où il s'était fait posséder par un artéfact du même style que le médaillon...mais en pire. Tous les deux s'étaient affrontés,Eylun y avait été contrainte et forcée. Et avait dû lui transpercer le corps d'une flèche dans le coeur.
Ce fut la seule chose qui le libéra. Mais son coeur à elle en avait été profondément blessé, derrière ses grands airs. Heureusement, Tiamat avait été là, et l'avait aidée à faie en sorte qu'il vive, qu'il échappe à la mort...
Il était ensuite parti, mais Eylun, en s'étant opposée à la malédiction, celle-ci s'était retournée contre elle, et l'avait tuée un mois plus tard.
Là, avec ce foutu médaillon, et ce qu'il venait de proposer, elle craignait de recommencer cette scène...elle ne le voulait pas. Elle ne le supporterait pas. Pas une seconde fois, surtout pas...
- Je te jure que tu me le paieras, si tu me refais ce coup-là...et très cher.