Mauvais délires et malsainité quand tu nous tiens ...

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Eorah Vif-Argent


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(vide)

Lenneth viens de quitter l'auberge de Cocorico, suivie des cris et des jurons de ceux, qui ont découvert le pauvre Kuro baignant dans son sang. Elle les avait ignorés, lâché sa dague sur le plateau de bois miteux de l'auberge, abandonné sa dernière once de "vertu" et sa dernière vision de "justice" pour n’être qu'une assassin, qu'une ombre amenant la mort.

"Et d'un." se murmura-t-elle alors que ses pas la guidaient vers le cimetière. Plus que ... elle n'en savait rien!
La louve serait la prochaine se promit la Sheikah, tout en grimpant les marches qui menait aux sépultures.
Vif Argent se mit a déambuler parmi les cadavres et les oubliés, lisant d'un œil vide les noms sur les tombes.

Quand elle eu fait le tour, elle haussa les épaules. A quoi bon, au fond porter le souvenir des autres?
Il faisait nuit noir et il régnait un silence oppressant dans ce lieu.

Lenneth revint vers l'entrée du cimetière et grimpa d'un bond agile sur le toit de la maison d'Igor, le Fossoyeur, qui beugla depuis l’intérieur de sa maison :


"Bande d'Esprits!!! Laissez moi tranquille!!!"


Ignorant les gargarismes de l'idiot nécrophile, la jeune femme s'accroupit sur les tuiles de terre cuite et guetta ... Elle même ne savait quoi. Une ombre? Une proie?


Astre


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Silhouette décharnée, ombre maigre, la mort qui colle au sol et qui ne veut pas s’en détacher, la mort qui guette et qui gronde. Elle s’avance, la Chose, elle marche le pas traînant en raclant le sol de ses pieds creusés et les vers qui se tortillent dans sa chair crient silencieusement. Le glas de la nuit sonne, celle-ci lâche son encre tentaculaire et empoisonne la lumière, qui s’effondre et accepte le jugement après une courte lutte. La lune apparaît alors, laiteuse figure. L’air mystérieux dont elle s’affuble porte le compte-rendu de fin d’hiver, les morts emportés. Pneumonie fatale, les bronches empoissés, les membres raides et les yeux pétrifiés.

Entre les dalles aux noms voilés par l’obscurité, la Chose zigzague, fille coquine : ou trop pieuse ou trop vilaine pour ne pas être chez elle, au lit. Où ça ? Là-bas, au mausolée de cailloux d’où elle est ressortie, ce n’est pas un endroit où dormir, c’est un endroit où mourir. Et la Chose ne l’accepte plus, ça non. Deux-trois nuages s’amoncèlent au-dessus du funèbre lieu, réunion de comploteurs diluviens. Elle grogne, elle ratisse le sol de sa démarche grinçante ; l’odeur de l’automne ne quitte jamais ce lieu avec ces parfums de l’humus qui aiguisent l’odorat et l’aiguillent sur la distance à tenir avec ce lieu, l’accoutumance à cet espace de paix qu’il ne faut pas avoir.

Cimetière, dortoir pour les morts : ils sont tous là, un nom au pied du lit, coussin de bois et chambre de terre pour seul environnement. Les marches leur sont interdites, du moins tant que la cloche funeste de quelque nécromant n’a pas résonné dans l’enfer poussiéreux. Curiosité morbide, la Chose se penche pour lire les inscriptions ; dans sa tête fourmillent de noires pensées, tandis qu’elle enregistre par la grâce de la sorcellerie les épitaphes et les prénoms des cadavres somnolant. Un jour, peut-être, la Chose aurait-elle des compagnons d’infortune.

Déambule, terrorise, mille actions possibles à effectuer dans ce jardin mortuaire : les fables qui accompagnent ce lieu sinistre ne sont pas fausses, les morts se réveillent. Les pleureurs qui alimentent leur deuil en larmes et en œillets sortent en courant, un couteau glacé dans les tripes, la frousse la plus sordide qu’ils aient jamais ressentie les accompagnant à la sortie. « Ai-je vraiment vu ce que j’ai cru voir ? » : cette pensée les poursuit jusque dans leur sommeil, quand ils parviennent à fermer les yeux, et la sueur et la peur les collent à leur matelas de paille et ils se réveillent alors, épris d’une envie de vomir, le regard embué et terrifié.

Du bruit, la chaleur d’une présence ; la Chose la sent, non pas grâce à un odorat qu’il a depuis longtemps perdu, mais plutôt grâce à un instinct que la magie lui a conférée. Il y a quelqu’un, à cette heure tardive, qui perd son temps et peut-être perdra sa vie. La Chose reste cachée, elle n’a pas faim, elle ne ressent rien de tous ces futiles nécessités humaines. Au fond d’elle pourtant elle le sait, elle a besoin de voir la vie, de s’y confronter, de la rafler.


Eorah Vif-Argent


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Elle descendit l’éternelle capuche pour libérer sa face, humer la tiédeur de la nuit. L'hiver laissait place au printemps et avec lui arrivaient les beaux jours. La Sheikah leva les yeux vers la lune, qui n’était pas pleine ce soir. Pas de plein pouvoirs. Tant pis, elle irait tester son idée un autre jour. LE monde ne cesserait pas de tourner demain n'est ce pas?

Lenneth bondit du toit de la cabane, se ramassa souplement dans l'herbe humide. Elle se redressa, allait s'en aller, quand un craquement parvint a ses oreilles effilées. Quelqu'un l'observait. Lenneth le sentait a la façon dont ses cheveux lui hérissèrent la nuque. D'un mouvement vif et fluide la jeune femme se retourna et sonda les ténèbres de ses yeux de nuit. Personne a première vue. Pourtant, elle plongea en elle même, toucha son don, et étendit ses sens. Une panoplie de lumières des plus diverses, allant du simple ver de terre, a l’âme d'un récent cadavre enterré, s'allumèrent dans son Esprit. Lenneth ne sut pas qui l'observait a la faveur de la nuit.

Fronçant les sourcils, plissant la bouche en une moue sévère, Lenneth se tourna vers la maison d'Igor, où elle avait remarqué une lanterne suspendue, mèche éteinte.
Rapidement, de cette façon dont seuls les gens du Peuple-d'Ombre savent le faire, elle rabattit sa capuche, masquant a nouveau ses yeux et le haut de son visage, et courut a travers le cimetière. Bondissant par dessus une tombe, elle posa la lanterne au sol et en alluma la mèche. Les fantômes sont comme les papillons de nuit, la lumière les attirent comme une mouche est attirée par une charogne.

La Sheikah s’écarta de la lampe et partit se planquer derrière une stèle a proximité, en portant les mains a ses dagues, pour se rendre compte que ses fourreaux étaient vides. Zut!
Au temps pour trouver une autre idée, elle porta la main en terre et saisi une grosse pierre.


Astre


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La Chose humait l’air de ses narines nécrosées à la recherche de la bête. Elle reniflait bruyamment, dérangeant les lombrics qui avaient élu domicile dans ses sinus. Ses sens morts, seul un instinct paranormal subsistait mais sa précision n’était pas aboutie. Trépignant d’une impatience goûteuse, le mort-vivant prenait conscience peu à peu de cette délectation cruelle à chasser la pauvre créature, qui se terrait probablement dans un coin le souffle court en essayant de taire ses pensées. La Chose ricana, et le son aigrelet attira à lui les étoiles et souffla dessus pour les éteindre, car plus l’obscurité est grande, plus grande encore est la terreur.

Ses pattes creusaient un sillon dans le silence tiède de la nuit, autant que sur le sol, et la terre peu à peu se réveillait et prenait écho. La mort n’est plus dessous, elle est dessus ; la mort n’est plus soumise, elle soumet. Gare à vous, vagabonds, clochards et petits rongeurs, car si je mets la main sur vous, il vous en cuira. Tandis que le zombie répondait aux signaux invisibles d’une boussole cosmique, en quête du merveilleux intrus, les arbres tendaient leurs bras sinistres et embrassaient la nuit dans une étreinte ultime.


« ». La Chose émettait des bruits grognons et brouillons, comme si sa langue ne parvenait pas à s’animer correctement et que les cordes vocales ne répondaient pas à ses pensées. Après quelques roulés-boulés gutturaux, elle parvint à clamer dans la noirceur les mots qu’il fallait : « Viens à moi, petite chose. L’abîme t’attend. » Convaincue de sa prêche, elle continuait à gesticuler entre les pierres tombales et les triforces en bois mal plantées pour les gueux, avec ses hanches rouillées et sa jupe de chair mouillée. Ses mains plantés devant elle à tâter l’air et la poussière étaient pourvues d’ongles longs et jaunes, sous lesquels se cachait toute la vermine du monde.

« La petite chose n’est pas obéissante. J’ai une comptine à lui chanter. » D’une voix flutée, qu’il avait parvenu à graisser à l’aide d’on-ne-savait-quelle-magie, le mort-vivant se mit à raconter les péripéties d’une petite fille qui avait fui la maison familiale. Après plusieurs minutes d’histoires merveilleuses...
« … et la petite fille mourut, toute seule dans la rue, les doigts gelés. Le froid l’avait emportée. » Un petit rire froid s’éleva dans le cimetière, un son hideux qui n’était ni masculin, ni féminin, ni même celui d’un être vivant. La mort ne sait pas rire.

« Je t’ai trouvée… » et les mots prirent du temps à mourir sur ses lèvres, tandis qu’après tous ces sons un silence brutal recouvrait à nouveau l’endroit et que la Chose s’évaporait aux yeux du monde terrain. Il n’y avait plus que la brise qui se plaignait, plus que les feuilles qui s’émiettaient et se tordaient de douleur ; pour l’heure, la présence semblait avoir disparu, du moins visuellement, car on la sentait, figée au sol, ses pieds liés aux racines et aux cadavres, guettant de son regard gluant sa proie.


Eorah Vif-Argent


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« Petite chose ». Voila des semaines qu’on ne l’avait plus appelée comme ca, depuis …. Longtemps. La Sheikah secoua la tête quand le nom de celui qui lui donnait ce nom lui revint. Pas question de larmoyer maintenant. Le Stalfos – elle le voyait maintenant – se trouvait a proximité de la lampe, a jacasser, a bramer des histoires à faire frissonner. Lenneth n’y prêta qu’une oreille à demi attentive.

«
Ohhh si tu savais, j’en ais aussi des histoires comme celle-ci … » lança-t-elle dans le noir.

La Chose se trouvait maintenant derrière la tombe ou la femme aux cheveux d’argent se cachait, du moins, la créature le pensait. Lenneth ouvris les yeux et rabattit sa capuche, tendit la main. L’acier chanta quand la sheikah dégaina. Ses mains trouvèrent les espaces usés et abimés par l’usure de l’ancien propriétaire de l’arme. Imbibée de magie, Lenneth ouvrit son esprit au savoir de l’acier. Aussitôt les positions et la grâce du bretteur coula en elle.

Devant elle, La Chose avait trouvé sa signature magique.

«
Je t’ai trouvée… »
«
Non, c’est moi qui t’ai trouvé. »

La lame fit un demi-cercle fluide et vint se poser sur la trachée moisie du Stalfos. Lenneth y mit une légère pression. La lampe donnait des reflets roux et de flamme à ses cheveux d’argent. L’épée était trop lourde et trop longue pour elle, aussi la jeune femme assurait, de sa deuxième main, la garde. Ses yeux luisaient de magie. Même si la lune n’était pas pleine, Lenneth se sentait capable d’infléchir ce Stalfos a sa merci, de le soumettre a sa volontée. Même si c’était, a cause de la lune, impossible ce soir. Depuis son "trépas" la Sheikah était plus crue et violente dans l'usage de son pouvoir. Et plus téméraire.

Elle avait les yeux luisant, donc, et la bouche sévère. Dans sa colère, la Sheikah avait oublié de remettre son capuchon sur son visage.

«
A mon tour de raconter une histoire. »
Elle fixa ses yeux de nuits dans ceux d’or du Stalfos.
«
Il était une fois, … »


Astre


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[Envoie-moi un MP si cette réponse ne te convient pas.]

Armure opaque, la nuit n’était traversée çà et là que par les flèches lumineuses des lampions que d’obscurs serviteurs royaux allumaient à la mort du jour. La Chose bronzait, mise en évidence sous l’un de ces feux. Elle s’agitait, maigre monstre recroquevillé comme un vieillard, se convulsait moqueusement, jouait avec sa vie, avec sa demi-vie. La fille –car c’était une fille qui se baladait naïvement dans ce lieu sinistre- prononça quelques mots pour se donner contenance. En réalité, elle dégoulinait de peur, la Chose en était certaine. Le zombie humait vulgairement l’air, en quête d’odeurs salées, celles de la terreur, en sueur ou en urine. Il la vit alors, le visage dévoilé, l’allure digne. « Tu peux faire la fière, cela ne fait aucune différence », pensa la Chose. Dans sa main, une énorme épée, étrangement familière, longue et embrassant les ténèbres. Quasiment invisible. La Chose peinait à déceler la lame, avec ses yeux pourris et l’obscurité ambiante.

« Non, c’est moi qui t’ai trouvé. »

Trois pas de danse et elle le menaçait de la pointe de son arme, les deux mains sur le pommeau.


« Ce n’est pas là objet pour donzelle, ma grande. Pose donc cela, je vais t’apprendre ce qu’est une aiguille et du fil ! » gloussa la bête, nullement craintif. Il la toisa avec mépris, du moins ressentait-il du mépris pour cette fillette car cette imprudente aurait eu bien du mal à comprendre quoi que ce soit au travers des orbes jaunasses qui lui servaient d’yeux. Regard de poisson mort.

Elle bouillonnait. Cela, le zombie ne pouvait le sentir. A vrai dire, il ne semblait pas vraiment épanoui sur le plan sentimental. Les caractéristiques humaines s’étaient détachées de lui lorsque son corps et son âme avaient sombré dans un repos qui aurait dû être définitif.

« A mon tour de raconter une histoire… Il était une fois, … »

La belligérante se mit à conter avec une voix chantante l’histoire d’un jeune guerrier malade, malade d’honneur ; l’histoire d’une jeune femme amoureuse, qui avait succombé sous les coups de son amant. Zombie ou pas, les racontars geignards d’une gamine esseulée ne lui faisaient ni chaud ni froid. Il resta placide, immobile comme une statue nécrosée. Puis, alors que la fille le noyait sous une averse de mots qui n’avaient aucun sens pour lui, il mit un index incomplet devant ses propres lèvres, pour lui intimer le silence.


« Chut », dit-il en étendant la voyelle sur une note douce. Il avança alors, et l’épée lui traversa la gorge comme elle aurait perforé l’eau. La Chose s’avança jusqu’à avoir son visage à quelques centimètres à peine de la fille. L’odeur devait être insoutenable. Cet amant insolite écorcha un sourire malsain, sous ses yeux de bête sauvage. « As-tu déjà… » commença-t-il avec une voix amusée. Il laissa le début de sa phrase en suspens, dans le silence de la nuit. Il termina avec une lenteur exaspérante : « … embrassé la Mort ? ». L’épée s’était abaissée elle-même, avait tranché quelques muscles froissés, traversé la cage thoracique et était sortie par le côté gauche. Les bras de la Chose étreignirent la jeune femme, tandis qu’il avançait sa bouche moisie vers les lèvres roses de la guerrière. Un baiser mortel.




Eorah Vif-Argent


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(vide)

[spoiler]Pour l'ambiance ^^ . Ton post est parfait Chosette, merci XD
[/spoiler]

Lenneth secoua la tête. Qu'est ce qui lui prenait de parler d'Astre alors que c’était de son village qu'elle voulait parler. Le sang et le feu, ça lui aurait plus a cette saleté juste la, a la pointe de son arme. Pourtant, elle reconnut que le désastre de la foret, se résumait, lui aussi, au sang et au feu ...
La Sheikah s’arcbouta sur le pommeau de l'épée, lorsque la Chose fit mine de bouger, perçant doucement la peau et la trachée, bien que celles ci, lui furent maintenant inutiles.

Pourtant, c'est presque un effroi glacé qui la saisi a l'instant ou celui ci porta les doigts a ses lèvres, pour lui intimer de se taire. Lenneth cru un instant, que le Stalfos allait lui pincer la bouche a elle aussi. Elle voulut tirer la lame en arrière, se mettre en garde, défendre a l'autre de l'approcher, mais l'arme restait coincée dans la chair meurtrie du zombie. Refusant d'obéir. La peau couverte de chair de poule, Lenneth laissa son regard descendre sur la lame se demandant : "Pourquoi? Obéit, ou sinon ..." Et déjà, les serres qui servaient de mains a la Chose se refermèrent sur ses épaules alors qu'il lui soufflait au visage son haleine fétide.


"As-tu déjà… embrassé la Mort ?"

La jeune femme aurait voulu faire de l'ironie, lui balancer que la Mort, elle avait deja dansé avec elle, et même a l'horizontal. Que la Mort et elle étaient fut un temps amants, qu'elle la connaissait et qu'elle avait scruté le fond de ses yeux écarlates. Pourtant rien de franchi les lèvres de la Sheikah, celle ci se contenant de toiser la créature, les mains crispées sur la garde de son arme, refusant de la lâcher. Lenneth fut abasourdie de voir la Chose s’empaler de plus en plus en avant sur l'acier, de se livrer elle même a sa morsure froide.

Elle le regarda s'approcher encore et encore, ne pouvant faire le moindre geste pour se sauver. C'est que ce mort avait encore une poigne de fer, et que les mouvements de la jeune femme pour se dégager, provoquaient de long sillons sanguinolent dans sa peau blanche, et ce malgré sa tunique et son manteau.


"Lâche moi." Parvient elle a articuler au final,[/i] "Cesse d’être comme lui ...."
Pourtant la Chose n’était plus qu'a deux millimètres d'elle et fit fi de ses injonctions en gobant ses lèvres.
Prise dans un maelström de couleurs et de souvenirs, Lenneth sentit ses jambes fléchir sous elle. En effet le zombie lui aspirait sa vie, s'en regorgeant, dans l'intention de lui prendre jusqu’à sa dernière seconde.
Ses mains se décrispèrent de la lame et ses yeux se ternirent. La jeune femme fut l'espace d'un instant, guère plus qu'une poupée de chiffon, quand la Chose chercha dans cette parcelle de sa vie que Lenneth défendait bec et ongle.

Elle l'entre apercut, l’éclat écarlate, le sourire ironique. Elle l'entendit, le soupir satisfait. Elle les sentit, la caresse et le baiser...
Et son âme s’insurgeât :


"Non! Tu ne l'auras pas!"

Lenneth ne sut comment, mais a la force sombre qu'utilisait la Chose, elle opposa son propre don. Esprit contre Ténèbres ... Elle savait d'avance que le duel serait rude. Et en même temps, la lame s'affermit dans sa paume, et la Sheikah put enfin la retirer, s’écarter de ce cadavre. Le mort lui avait pris beaucoup d'énergie, trop même. Pourtant une volonté tirée d'on ne saurait où, portait la jeune femme. Lenneth posa ses deux mains a nouveau sur la garde, ferma les yeux et laissa l'épée guider ses gestes, toutes deux enfin accordées.

Quand la Sheikah ouvrit a nouveau ses prunelles, on pouvait voir un reflet au fond de ses pupilles bleutés. Un reflet de braise. Lenneth passa le dos de sa main droite sur sa bouche et l'en retira tachée de sang. "Au diable!" pensa-t-elle et elle eu un sourire ironique :


"Bah, alors c'est ça pour toi, embrasser la Mort? Excuse moi j'ai connu mieux!"

[Voila pour moi, si ca te va pas, dis le ^^]


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