Posté le 19/04/2009 17:51
Ce matin là était chaud.... Très chaud...
-Meeeerde.......... Tes organes et ton or, je comprends, mais ils t'ont même pris ce truc moche qui te servait de tunique.
Triela contemplait le cadavre nu et déjà rigide ce qui ne ressemblait plus que très peu à son père. Le marteau de forgeron toujours profondément enfoncé dans son crâne laissait deviner qu'il n'avait pas du souffrir longtemps. Elle s'assit à côté et le regarda dans l'oeil qui ressemblait le plus à un oeil. Le gauche ou le droit, elle n'en savait trop rien tant la gauche et la droite de ce visage étaient devenues plus que relatives.
-Je t'avais prévenu en même temps. On peut pas être tyrannique et être apprécié. C'est comme être grand et petit, drôle et pas drôle, petit et grand, enfin, tu me comprends quoi.
Elle se releva et ramassa le sabre à côté du tas de viande puis se tourna vers l'auberge et ses pétunias.
-L'avantage, c'est que tu me laisses un bien bel héritage. D'ailleurs j'ai bien envie d'aller me taper un petit godet. Ou peut-être deux. Je suis en deuil quand même.
Triela se dirigea ensuite vers l'auberge qui était sienne en laissant traîner le sabre derrière elle. Elle se sentait enfin libre et comptait bien passer cette journée à boire de la cervoise jusqu'à s'endormir dans son vomi dans l'allée de l'auberge.
(regardant le sabre) - Il faudra quand même que je me trouve un prof histoire de ne pas finir comme cet abruti sois-disant autodidacte aussi agile qu'un aï défoncé au milieu d'un lac lorsqu'il s'agissait de se défendre et que sa chère garde n'était pas là.