« Entends-nous rugir ! » [RP évent]

début de l'automne - 1 an 6 mois avant (voir la timeline)

Swann

Cygne Noir

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(vide)

A la tombée de la nuit, point de salut aux âmes traîtresses. L'astre lunaire voilé par quelques nuages décrivait un fin croissant évoquant la Faux. Celle-ci s'abattait souvent en ces temps troubles ; et celle-ci s'abattrait sur les inconscients et les fous qui n'auront su prévoir le danger imminent. Tandis que l'Ombre traverse le Désert sous une maigre lueur, le danger progressait avec elle. Non loin, elle savait qu'elle le menait et qu'il avait besoin d'elle. Les ténèbres de cette nuit plus noire que dans ses pires cauchemars, la mort en devenait invisible.
Vive et rapide, l'Ombre avançait, sûre d'elle, régulière. Elle flotte sur la mer de sable, elle survole l'océan doré. Elle avait une mission, un objectif, un lieu de rendez-vous avec le destin. Elle ne savait pas qui elle envelopperait dans les ténèbres ni la nature de l'âme qu'elle libérerait de son corps, mais elle savait où la trouver. C'était amplement suffisant pour détenir cet ultime choix. Un pouvoir que peu possédaient et qui consistait à laisser ou non le danger déferler, la peur s'instaurer et les flammes de la révolte envahir.

En donnant cette permission, le retour en arrière serait impossible et le squelette à la cape noire recueillerait dans son antre un terrible nombre d'innocentes. Ainsi allait la vie, ainsi donnait-on la Mort à ses ennemis, même ceux n'étant pas bien conscients de leurs actes. L'ombre savait cela tout comme elle se savait stupide d'avoir pu penser un jour pouvoir sauver Hyrule et son peuple de ses péchés ; car toujours se dresseraient les idéalistes, les courageux, les honorables. La seule chose qui les différenciait tenait d'une simple prise de conscience, un élément de plus dans l'esprit des plus pragmatiques : certaines fois, sacrifier une âme à la Faucheuse était nécessaire pour en sauver un millier d'autre. Certaines fois, on n'avait pas le choix.

La femme se dressait, droite, prête à son poste, comme chaque soir qu'on la mettait de garde en haut de la tour. Elle devait prévenir l'invasion. La rousse pouvait s'attendre à tout : un assaut de monstres, une attaque magique, un voyageur demandant le droit de passage. Multiples scénarios auxquels il fallait être préparé en conséquence pour agir toujours au mieux. Le seul qui n'était pas envisagé, était celui de son propre meurtre.
Elle ne vit rien arriver car elle ne l'aurait pu, de toute façon. A peine eut-elle conscience d'apercevoir la pointe de l'outil de mort lorsqu'il perfora sa poitrine qu'elle s'endormit pour l'éternité. Un dernier souffle de vie rendu visible par le fin nuage qu'elle expira dans la fraîcheur de la nuit, et c'en était terminé. Le regard de l'assassin et de la sorcière contemplait l'œuvre du premier cité. L'œil ambre luisait d'une lueur qu'on ne lui connaît que trop bien, tandis que le gris contemplait une destinée brisée par la seule volonté d'un terrible et implacable tueur. Finalement, ils s'élevèrent pour observer le ciel couvert de nuage, dans un court silence rompu par une voix fluette.

" Les étoiles se cachent ; elles ne veulent pas voir couler le sang ", entend-on dans un soupire. " Ce n'est pas une belle nuit pour mourir. "

Tant pis pour les femmes du Désert, allait-elle ajouter avant de se raviser. Tout ce qu'elle pouvait penser était surtout qu'un ciel ainsi voilé ne permettrait pas aux âmes de grimper jusqu'aux étoiles pour en devenir à leur tour. Les traîtresses seraient condamner à l'errance sur terre, et il était hors de question de les rejoindre ici-bas.

D'un signe de la main gauche, dont le bras pouvait se mouvoir contrairement à l'autre, elle ordonna à deux gérudos de sortir de son ombre pour aller élever la herse et permettre à son Seigneur d'investir les lieux. Le bras s'appuya quelques instants contre la rambarde tandis qu'elle observait la herse lentement monter. Puis elle se retourna prestement et descendit le long de l'échelle jusqu'à atterrir dans le sable, sa cape noir s'élevant dans les airs avant de retomber doucement jusqu'à ses bottes de fer.
Ainsi dévoilée à la faible lumière de la lune, les reflets de celle-ci ne se comptait que sur les arrêtes de son armure noire. La herse ouvert, l'une des gérudos lâcha un heaume du haut du monument, que Swann attrapa avant d'immédiatement le fixé sur sa tête. Lentement, ses pas la menèrent à passer le portail en direction de la Forteresse. Le Danger la rattraperait en chemin, sans nul doute.


[ Songe, à toi l'honneur de suivre <3 ]


Songe Tristenuit


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(vide)

Un peu à l’écart, Songe observait attentivement la progression de l’Ombre qui se faufilait dans la nuit. Elle-même, pourtant au courant de sa présence et de sa destination, arrivait à perdre de vue la jeune femme. Dans ces conditions, elle imaginait combien il serait peu aisé si pas impossible pour une vigie de la voir surgir.
La jeune sorcière était quant à elle restée en retrait. Ne possédant pas des compétences aussi poussées que l’assassin en matière de discrétion, mieux valait ne prendre aucun risque. Si la magie pouvait compenser quelques manques en ce qui concerne l’agilité, elle allait avoir besoin de l’économiser, un autre rôle lui avait été assigné qu’elle pourrait tout à fait remplir à distance.

Il y avait encore peu de temps, elle ne connaissait pas le moindre individu à Hyrule, et elle avait bien cru repartir tout en conservant intact cet état de fait. Elle avait pensé qu’elle reprendrait sa route bredouille, espérant se trouver plus chanceuse où ses pas la mèneraient. Pourtant, une simple rencontre alors qu’elle abandonnait ses recherches avait tout fait basculer, et de fil en aiguille l’avait menée jusqu’à ces gens qu’elle accompagnait aujourd’hui. Au fond, elle avait été exaucée au-delà de ses espérances. Elle avait repris son apprentissage de magie, qui était tout ce qui avait jamais compté à ses yeux depuis sa plus tendre enfance. Elle avait été élevée à cette seule fin : devenir une sorcière, et avoir trouvé de nouvelles préceptrices prêtes à continuer son enseignement la réconfortait. Elle disposait même d’un nouveau Clan. Certes, bien différent de celui dont elle avait été chassée, mais c’était un soutien pour son moral d’être entourée. Qui plus est, elle espérait bien qu’il lui fournirait les moyens de réintégrer sa première famille, en rachetant ses erreurs et en prouvant sa valeur.

Le mouvement qu’elle attendait la ramena au présent et au rôle qu’on lui avait attribué. Depuis un instant elle fixait attentivement le haut de la tourelle où trônait la vigie. Dans le plus grand silence, cette dernière venait de s’effondrer. Du beau travail, indéniablement. C’était donc à son tour de rentrer en scène, et elle n’avait plus le droit de divaguer. Toutes ses pensées se concentrèrent intégralement sur la herse, au point qu’elle ne prêtât plus la moindre attention autour d’elle. Elle se savait ne pas être seule, d’autres magies se mêlaient à la sienne, elle devait aussi en prendre consciente pour s’ajouter aux forces déployées, jouer en solo n’apporterait rien.
Elle sentit une pression. Pourtant rien n’avait bougé autour d’elle, elle était toujours immobile, dans l’obscurité où aucun bruit ne filtrait. Swann activait la herse, pression par pression, cette dernière commença à se relever, en douceur, et surtout dans un silence absolu. Du moins de l’extérieur. Elle l’entendait résonner dans sa tête, elle sentait le mécanisme se tendre. Sa main se porta à son front. Elle absorbait les fracas, le frottement des bois les uns contre les autres, le mécanisme qui se mettait en marche… Heureuse qu’elle était de ne pas être seule, les puissantes magies qui accompagnait la sienne atténuaient celle qu’elle avait à déployer, tout comme le choc qu’elle subissait. La concentration demandée n’en était pas moins énorme, et elle souffla avec joie lorsque la herse fut totalement remontée.

L’absence de réaction lui confirma que le plan avait fonctionné, et que l’ouverture de la herse n’avait alerté personne. La nuit semblait toujours aussi paisible.
Elle connaissait assez peu le peuple qu’ils rencontreraient au-delà des palissades, du moins d’expérience. Elle avait croisé l’une ou l’autre Gerudo avant son entrée dans le Désert, mais elle ne leur avait guère adressé la parole. En tant que femme, elle avait été autorisée à traverser, et ses relations avec les femmes du Désert en étaient restées au strict minimum. Elle n’en savait donc que ce qui lui avait été raconté par ses nouveaux compagnons pour la préparer. C’était suffisant à son goût, elle n’était pas là pour découvrir la culture des tribus hyliennes. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était que ses actes la rapprochaient de ce qu’elle avait perdu. Elle était de ceux qui n’ont plus rien à perdre, elle était prête à tout.

La voie était à présent ouverte. Elle n’avait plus qu’à attendre les ordres, et suivre celui qui l’avait recueillie.

[Prochain post pour le Seigneur Ganondorf]


Une mèche rousse voleta devant ses yeux, prise dans la danse effrénée du vent glacial. Au dessus de lui, Ganondorf sentait la présence de la lune, déesse soeur du monde, qui semblait l'observer depuis un ciel noir d'encre. Malgré l'obscurité profonde d'une nuit sans étoile, l'astre éclairait assez les dunes pour que le Seigneur des sables puisse observer son armée, qui attendait derrière lui, dissimulée au regard 'Hyrule. Une centaine de gérudos, quelques haches viandes autour de lui, ses deux servants liches et enfin, ses fidèles. Même monté sur son cheval, il pouvait sentir l'impatience de ses troupes, qui brûlaient de se battre...Ils seraient satisfaits. Jusqu'au plus profond de lui même, Ganondorf était sur de lui et ne doutait pas du déroulement de ce qui allait advenir ce soir là. Il tira sur la moitié basse de son visage un foulard gérudo, destiné à le protéger du sable emporté par le vent. Ce bout de tissu avait appartenu à sa femme, la prêtresse de Din, et son odeur y était toujours attachée. Le simple fait de se la remémorer suffit à lui rappeler pourquoi il faisait tout cela. Sa vengeance, puis son nouveau monde.

"Maître. Aucun signe du cygne." Gloussa l'une des liches.

Ganondorf le considéra étonné, surprit qu'un mort vivant ait pu conserver son sens de l'humour, aussi déplorable qu'il soit. Pourtant cette moitié d'âme ressuscitée n'avait pas tord, Swan prenait son temps. Ganondorf n'en perdait pas pour autant confiance en elle. Cette femme avait prouvé sa valeur, elle réussirait. Qu'importe le temps qu'elle jugerait bon de prendre.
Il apercevait Songe, à mi chemin entre l'armée et la herse. Cette jeune sorcière allait avoir un rôle capital dans le plan du Seigneur du désert et ce dernier aurait apprécié en savoir plus sur elle. Dans le doute, il avait prévu de l'aider à accomplir le tour de force qu'il exigeait d'elle. Plus loin se dressaient les murs de la citadelle...Sa citadelle. Volée, par une de ses propres soeurs... Nabooru. Le gérudo sourit lentement, les yeux plissés, pensant au sort qui attendait cette traîtresse.
Soudain, Songe sembla réagir à ce qui se passait sur les remparts. Aussitôt, Ganondorf sentit la magie de la jeune femme se déverser vers la porte d'Hyrule. C'était à lui d'agir. Il fit signe aux deux liches, qui s'exécutèrent aussitôt. La puissance du défunt sorcier dont elle étaient issues jaillit de leurs mains, de leurs yeux, en un flux visible à l'oeil nu comme un halo de fumée rouge. Le seigneur des ombres et de la flamme tendit les bras vers eux et recueillit ces émanations, qu'il transmit aussitôt à la sorcière plus loin. Quelques instants plus tard, la herse fut relevée.


"A t'on réussit, maître ?"

La voix de la liche n'était qu'un souffle mais sa question fit écho dans l'esprit de Ganondorf. L'espace de quelques instants, le coeur du Gérudo battit plus fort, incertain qu'il était de la réussite de sa tactique. Si ses ennemies s'éveillaient, la victoire ne serait plus assurée. Arrogant, il l'était mais certainement pas au point de sous estimer son propre peuple. Traîtresses ou pas, les gérudos de Nabooru restaient tout aussi redoutables. Il lui fallait l'effet de surprise pour l'emporter largement. Après quelques instants, il sut que tout avait fonctionné. Il était à présent temps de passer à l'étape supérieure. Plusieurs mois sans qu'il se manifeste... C'était trop faire attendre ses ennemis. Son entrée en scène, Ganondorf la voulait grandiose ! Tant de temps perdu... Il ne pouvait plus se permettre un retour modeste. Cent guerrières était une armée conséquente... Mais à quoi bon s'y limiter ? Le fragment de la force le démangea, tandis qu'une lueur commençait à s'en dégager. Les liches comprirent. Joignant les mains en une parodie de prière, ils baissèrent la tête en direction du sol, et commencèrent à réciter. Ganondorf lui même se rappelait les paroles du rituel. Sous la lumière de la lune, des volutes de magie de la pire noirceur se répandirent dans l'air et dans le sol autour des deux abominations, tandis que deux voix presque identiques récitaient,
Dans la terre et le sable,
Ils reposent, éternels,
Leurs âmes sont tiennes,
Toi qui règne sur l'ombre
Rois des morts.

Mais la nuit est sombre
Et l'heure venue pour eux
D'accomplir la volonté
De ceux qui te servent
Roi des morts.

Accorde nous, tes fidèles,
De briser leur sommeil
De relever tes esclaves
Au delà des sables
Au dessus de la terre
Roi des morts...

L'incantation continuait mais à présent, Ganondorf devait se concentrer sur sa partie. L'action des liches ne ferait que lui simplifier la tache, sans la rendre aisée. Sans réellement avoir rencontré celui qu'il invoquait, il le savait peu conciliant. Répétant sans cesse "Roi des morts, Roi des ombres", le Seigneur du malin plaça ses mains en coupe, paumes vers le ciel. A mesure que les mots des liches se perdaient dans le vent glacial, du sang noir venu d'un autre monde remplit la coupe de ses mains. Sans hésiter, il le but d'un trait. La douleur fut aussitôt presque insoutenable mais la puissance de la triforce l'atténua vite. Et dés qu'il l'eut vaincu, sa conscience du monde l'entourant explosa. Il sentit dés lors des présences innombrables en dessous des sables. Il fut tenté de les rappeler toutes à lui mais il n'en fit rien. Le pacte ne concernait qu'un vivant pour un mort. A cent gérudos répondraient cent âmes esclaves. Et tout élu des déesses qu'il était, Ganondorf n'entendait pas tricher avec celui qui régnait en bas. Les mains encore tâchées de noir, il dressa un poing dans les airs.
Aussitôt jaillirent cent poings du désert.
En quelques instants, les morts tourmentés s'extirpèrent du royaume souterrain d'où il venaient et se dressèrent, en une parodie morbide de garde à vous. Tous étaient armés d'armes anciennes, et vêtus d'armures rouillées. Quand avaient quitté ce monde ? Impossible à dire, tant le désert avait vu, de tout temps, mourir des hommes par milliers. Le spectacle de ces corps difformes et décharnés se remémorant leur ancienne vie de soldat faillit arracher un sourire à Ganondorf, qui retira le foulard de sa femme de son visage. Ainsi, sa voix fut claire et audible de tous lorsqu'il déclara,


"Cette nuit, la dernière étape de notre voyage commence... La guerre."

Il sortit son épée du fourreau et lança son cheval au galop, à l'assaut de la forteresse. Suivit par son armée morte et vivante, il se dirigea vers la cour intérieure.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Arise


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(vide)

Le jeune noble s'était dégagé du groupe et imperturbable, il ne quittait presque jamais la herse, toujours immobile, du regard, en jetant de temps à autre aux alentours pour admirer l'étendue infinie de sable qui dont le jeune homme ne pouvait voir les limites, elle l’intriguait grandement qui n'avait jamais pu la voir autre part que dans ses livres. Une plaine blanche composée uniquement que de bosses et de creux, aussi simple et monotone qu'elle l'avait toujours été, elle n'en fascinait pourtant pas moins le jeune homme.
La nuit avait désormais prise place depuis quelques heures, la plupart des âmes s’étaient plongées dans un profond sommeil à l'inverse des astres dorés qui se dévoilaient au travers d'un fin voile gris. La brise glaciale du désert balayait ses cheveux d’argent d'avant en arrière, aux reflets bleutés donné par quelques faibles rayons de lunes qui parvenaient à se frayer un chemin au travers des nombreux nuages.

Puis son regard, avant de revenir à l'assemblage de troncs et de fer qui composaient la grande grille, se stoppa sur Messire Ganondorf, être à qui même s'il avait prêté serment ne lui inspirait que de la crainte et de la méfiance, il n'arrivait pas, même en se forçant, à la considérer comme un "patriarche"...

Et c’est après une énième ronde de ses yeux que la herse se releva, silencieusement, laissant une nuit toujours aussi paisible. Celle qui était parti la relever, ainsi que ceux qui avaient caché son bruit, ceux qu’il ne connaissait pas -comme tous les autres d’ailleurs, à l'exception du Sire du Malin- venaient de remplir une grande part de leur marché.
Et maintenant, il savait que s'était à lui de faire, mais seulement lorsque son esprit effleurait l'idée d'être au coeur d'une bataille, un immense frisson lui parcourait l'échine et la peur envahissait son esprit. Ce n'était pas tant la peur de tuer qui le paralysait, pas le moins du monde, il avait tué bon nombre de personnes, mais ça avait toujours été en tant que bon noble : un poignard dans la gorge ou dans le poumon. Ici, il ferait face à des centaines de guerrières...
Certainement qu'il suffisait de tuer... Se répétait-il. Il se dit à lui-même, à voix basse, toujours le même mot : tuer, tuer, tuer, encore et toujours. « T-U-E-R »!

Et lorsque la grille se trouva être assez haute pour qu'ils puissent passer, le jeune homme attendit que Messire Ganondorf passe pour le précéder mais deux voix quasiment identiques récitèrent ce qui avait tout l'air d'une formule, puis de nombreux esprits revinrent sur le sable glacé du désert. Le noble était autant effrayé qu'étonné, non pas qu'il craignait toutes ces créatures mais cette personne là était donc aussi puissante... Puis il fit un court discours d'une phrase avant de se lancer vers la forteresse.

« -Bien, dégageons les de nos terres ! » -répondit-il beaucoup plus bas.-


Angeel s’avança enfin, d’un pas lent et hésitant, hanté tout en étant transporté par un mélange insoupçonnable de sentiments: peur, rage, envie, excitation..., qui dessinaient un sourire au visage du Seckendorff au fur et à mesure qu’il s’avançait.
Et lorsqu’une grande bourrasque balaya ses cheveux sur le devant de son visage, de derrière cet amas de mèches neiges ne ressortaient plus que deux lanternes effrayantes, pleines d'une envie de tuer...

Et d’un pas toujours plus rapide et plus sûr, il s’aventurait dans la cour intérieure marchant en direction des bâtiments taillés à même la falaise, en ayant une petite idée de quoi y faire.


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