Absences, Amnésie ... Ou tout simplement d'Oubli ...

Privé.

[ Hors timeline ]

Eorah Vif-Argent


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(vide)

[Ce RP se déroule APRÈS celui de la rencontre Âmes/CP. Lenneth n'est plus Chef du CP que dans le nom, c'est Astre qui en a repris les rennes. L'action se déroule alors que la Sheikah cherche un lieu où être en paix.]

Le froid est mordant, le jour gris.
Je marche dans la foret Kokiri, dans les bois perdus, avec de la neige jusqu'au genoux.
Mon cœur et mon instinct me poussent a aller par la. A moins que ce soit le manque de la foret? Je n'en sais rien.
La blessure de mon dos me tire, celle de mes cotes pulse doucement alors que toutes deux sont cicatrisées depuis longtemps. Peut être est ce le froid? Ou peut être la mort m'attends la bas? Car ma mère disait que nous souffrons de nos blessures quand l'heure vient. Peut être ...

Je soupire et resserre ma cape de laine autour de moi. Depuis la venue du froid j'ai troqué ma tenue légère pour une tunique a manche longue beige, un pantalon de toile brun, des bottes chaudes montant a mi mollet et surtout une grande cape de laine noire. Autour de ma taille est noué une ceinture rouge sang. Dans mon dos sous la cape est passé mon arc, a ma cuisse gauche pends ma dague.
Sur ma tunique est accroché l'insigne du Phénix, que Conan m'a remis, il y a deux mois maintenant. L'oiseau d'or pèse aussi lourd sur le tissu que les responsabilités que j'ai délaissées sur mon âme.

Ma main et mon cou sont vides des bijoux offerts par Nerezzo.
En effet, je pense ne pas revenir de cette ballade a travers la foret. Alors je suis rentrée dans notre petite chaumine la bas a la lisière des bois. et j'y ai déposé mon alliance et mon pendentif de lumière.
Mon cœur fut lourd quand je pris une feuille de papier et y inscrivait quelques mots :


"Nerezzo, je dois partir.
Quand tu reviendra, peut être ne serais je plus la.
Je t'aime ... Vis pour nous.

Lenneth."


Et j'avais plaqué la lettre ainsi qu'alliance et pendentif sur la table de la grand' pièce avant de claquer la porte et de m’enfuir a travers les bois.

Le jours même, quelques heures avant, je me trouvais a Cocorico, devant ma petite chaumine.
Là j'ai poignardé une enveloppe noire sur la porte, avec pour destinataire le Chevalier Noir, son nom écrit en runes Sheikah sur l'enveloppe.
A l’intérieur un ordre de mission :


"La tête de cette personne est mise a prix :

Lenneth au Vif Argent, Leader du Phénix."


J'espère juste qu'Astre exaucera mon dernier vœux.

Doucement, alors que je me perds dans mes pensées, j'arrive dans ce lieux ou le Temps ne semble plus passer. Où les Âmes des Kokiris des temps anciens et a venir sont la a écouter et a chanter dans la nuit.
L'aube se lève au loin.
Le Temple de la Foret se dresse devant moi, son escalier toujours en ruine. On raconte que l'Hylien qui défendit Hyrule y avait délivré son amie d'enfance. Légende? Réalité? Seuls Saria la Sage et Link le Héros le savent.

Doucement alors que je perçoit encore la buée légère s’élever de mes lèvres, je m'installe sur la souche au pied du Saint lieux et en hommage a ce que je suis de moitié, j'embouche mon ocarina et entonne un chant, léger et cristallin dans l'air du matin.


Lokis


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(vide)

[Ce rp se déroule après le rp des Âmes sur la Place du Marché, Lokis a promis aux Âmes de rejoindre leur guilde une fois son corps retrouvé.
Pour rappel, la narration en rose représente les souvenirs de Siphylle et la narration en noir indique le passage à la narration avec Lokis.
L'action avec Siphylle et le premier paragraphe de l'action avec Lokis se passent quelques heures avant l'arrivée de Lenneth à l'entrée du Temple de la Forêt.]

C’est la fin. Elle arrive.
Ce froid mordant me sera fatal. Oui, que puis-je faire pour arrêter ma course effrénée vers les rudes entrailles de la mort ?
Le gel combla les vides entre ma peau verdâtre et morcelée qui l’est presqu’autant que mon cœur, à la différence près que nulle chose ne pourra emplir les lacunes de celui-ci.
Désormais, la douleur physique n’était plus car elle était devenue normale et quotidienne. Ma vraie douleur venait des paroles des autres : "minable", "parasite", tels étaient les mots qui revenaient le plus souvent de la bouche des gens normaux étaient jeunes, en bonne santé. Astre, Thor et d’autres ont voulu m’implanter cette idée dans la tête. Ont-ils réussi ? Sûrement, car de là vient toute ma douleur, tout mon malheur.

Je me traînai dans les Bois Perdus couverts d’une neige dure comme de la glace ; ma carcasse était peut-être trop légère pour que même la neige n’ait pas la décence de céder sous mes pas. Les animaux hibernaient, les arbres étaient nus et un brouillard hivernal semblait paralyser le cours du temps. Ce Solstice sera sans doute le dernier pour moi.

Après m’être aléatoirement déplacé dans les Bois, je finis par faire front au Temple de la Forêt. L’entrée de cet autel à la Forêt était devant moi, la brume s’était dissipée. Ce lieu, quel que soit le temps qu’il fait, semblait scintiller et s’emplir de souvenirs d’antan… Je venais souvent ici avant mon émancipation du Village Kokiri pour récupérer des plantes en compagnie de mon maître. Et oui, chaque Kokiri devait avoir un métier pour être utile, et moi j’apprenais à devenir herboriste ! Mon maître s’appelait Karachi : c’était un homme généreux et sage, quoiqu’un peu soupe au lait ; Karachi aimait son travail. Mon rêve était de découvrir de nouvelles façons de soigner les gens et de les répandre moi-même dans tout Hyrule! Je me souviens des excursions que l’on faisait dans les Bois où j’apprenais tellement de choses ! L’une m’a particulièrement marqué, mais pas par ce que j’ai appris en matière de plantes et de fleurs…



C’était il y a 27 ans jour pour jour, le Solstice d’Hiver venait d’apparaître. Mon maître et moi nous allions sous un étonnant soleil, lourd mais réconfortant, au Bosquet Sacré. Karachi avait dit que lorsque des conditions météorologiques estivales ont lieu en hiver, de la flore non-répertoriée dont seuls les Kokiris soupçonnent l’existence fait son apparition dans les Bois Perdus et au Bosquet Sacré. Nous étions donc arrivés à l’entrée du Temple et nous entreprenions nos recherches. Karachi m’avait prêté une de ses rares loupes pour observer en détail les plantes et les fleurs. Malheureusement, j’ai trébuché près d’un trou sans fond et fait tomber la précieuse loupe dedans. Très énervé d’avoir perdu un outil de travail, le "vieux" Kokiri me hurla dessus :

"Crétin de Kokiri ! Jetez-vous y dedans la prochaine fois !
De plus, il se fait tard. Nous devons y aller."


Je baissais la tête de honte d'avoir fait perdre quelque chose d'important à mon maître et j'allais m'en aller quand soudain, mon regard se posa sur un dessin sur un mur. Cela représentait deux personnes face à face : l'une était un homme avec un chapeau étrange, une barbichette et il tenait dans sa main un bâton en forme de serpent ; l'autre ressemblait à un Hylien par l'allure, la pose et la taille mais il possèdait des ailes de chauve-souris, des énormes griffes, des yeux monstrueux et il dégageait, bien que ce ne soit qu'une représentation, une immense puissance. Entre les deux se trouvait un étrange livre sans page. Je détournais les yeux pour voir les autres esquisses qui ressemblaient à celle-ci quand soudain :

"Qu'est-ce que vous faites Siphylle? Venez donc!"

Je détalais immédiatement. Quand j'y pense, je ne suis jamais allé voir les autres dessins...


En effet il était temps pour moi d'aller voir ces étranges gravures. Je l'ai retrouvé et il me captive toujours. Mais alors que j'allais voir les autres, je sentais mes forces me quitter. L'Autre voulait mon corps une nouvelle fois...


Lokis se releva. Voilà bien 522 ans qu'il n'était plus revenu au Temple de la Forêt. Presqu'à chaque fois qu'il s'est rendu en Hyrule, ce fût l'une de ses escales. Malheureusement, pensait-il, les murs et les sols n'ont pu conservé tout le sang, les entrailles et les larmes qui y ont coulés.

Alors qu'il avait pris le temps de rêvasser à tous les massacres qu'il a causé dans ce fanum, il vit la fille de Siphylle arriver. Voilà pour lui la plus belle occasion d'entreprendre la récuparation de son Pouvoir. Il se plaça dans l'ombre derrière la souche d'arbre et lorsque Lenneth s'assit, il dit d'une voix voulant imiter celle de Siphylle tout en s'avançant doucement hors de l'ombre :


"Lenneth... C'est moi Siphylle."


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Perdue dans le temps, perdue dans les souvenirs, si neuf et si anciens a la fois. Je me suis attachée a ma nouvelle vie. Dommage, j'ai l'impression qu'elle va bientôt se finir.
Mon cœur se serre alors que j'enchaine les notes.
Ner', Astre, pardonnez moi. Et sachez que je tiens a vous, chacun a votre manière.

La musique n'en finit pas, sombre, triste, lente. Je vide mon cœur et mon esprit dans ce flot mélodieux.
Et quand j'ai plus de note a tirer de ma tristesse, qu'il ne me reste plus que les larmes dans mon cœur lourd, alors enfin, je repose mon ocarina. Et avec un soupire a fendre les pierres je regarde l'autre en face.


"D'une certaine façon c'est ta faute si on en est la ... N'est ce pas?"


Mon géniteur me fait face. Ici juste aux porte du Temple de la foret. Kokiri et métisse.
Je me lève, dominant mon père de quelques centimètres.

"Que veux tu? Jouer du harpon une nouvelle fois? Détruire le Phénix en me supprimant? Le Désert n'a pas suffit?"

Mon ton est uniforme, sans cris, sans colère. Calme. Résigné.


Lokis


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(vide)

"Oh oui, source de ma haine depuis 522 ans, pensa-t-il, c'est de ma faute si toi et ton père en êtes là! Mais n'est-ce pas à cause de ton sang que tout a commencé? L'épisode du Désert n'était pas là pour te tuer mais bien pour t'affaiblir... D'ailleurs je suis bien content que tu sois en vie ma chère, tu vas pouvoir me dire où est mon Pouvoir."

Lokis savait déjà que la réaction de Lenneth serait négative mais il ne voyait aucune haine, aucune colère en ses paroles et en son regard. L'Autre se demandait pourquoi, pourquoi il n'y avait plus d'émotion dans son coeur et son âme. Il prit quelques instants pour y penser et la réponse lui vient tel un éclair s'abattant sur la terre : elle était résignée face à la vie...
Reste à savoir si cela aidera l'être perfide à récupérer son Pouvoir.
Lokis préféra entamer la conversation comme si cela s'agissait d'une lamentation :


"Lenneth, je sais très bien que l'on a eu des différents mais le visage de la vengeance a recouvert le mien durant 20 ans..."

Il enleva d'un mouvement lent et tremblant le masque de Siphylle, laissant visible l'ignoble visage rongé par la maladie du vieux Kokiri. Ce masque n'était qu'un sourire malsain trop grand pour être honnête. Peut-être que Siphylle savait ce que représentait ce domino, peut-être pas. L'Autre, lui, connaîssait la symbolique de ce déguisement carnavalesque puisque c'était lui qui avait bâti ce monstre.
Le prétendu "Siphylle" continua sa complainte :


"Tu dois savoir Lenneth que je ne serais jamais partisant de la Royauté, j'y serais même toujours opposé mais ce n'est pas en supprimant un partisant que tout ira mieux. De plus je m'entends bien avec pas mal de membres du Phénix et tu es ma fille. Maintenant que le visage de la vengeance est enlevé, je ne te veux plus de mal.
Tu as tout le droit de douter de moi mais j'espère que tu te rendras compte que je suis sincère."


Eorah Vif-Argent


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(vide)

"Remets ton masque. Je ne suis pas la pour te donner de la pitié. Si tu as le même caractère que moi, tu ne la voudra pas."

J'observe cet homme ouvertement. Dégout, haine et a la fois respect se bousculent en moi. Autre chose aussi. Méfiance. Alarme. Chagrin. Curiosité.

J'attrape mon coude gauche de la main droite, passant celle ci dans mon dos, me penchant un peu de coté.

Le vent se lève, il fait danser mes cheveux argents, "cadeau" de mon père, signe de mon métissage. Je ne cherche pas a les ranger derrière mes oreilles ni a les tresser a nouveau.
Qu'ils soient donc libres.

Je pose sur le Kokiri moisi un regard pénétrant. Je suis la Cheftaine Phénix, autant qu'une fois dans ma vie, même si c'est a son crépuscule, qu'on le reconnaisse. Je me suis battue autant que d'autres, même plus.
Alors d'une voix où l'on sent mon autorité (en peau de chagrin) et mon charisme (de moule) je demande :


"Que veux tu?"


Lokis


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(vide)

"Je ne veux pas de la pitié, je veux juste te montrer que je n'ai plus d'envie de vengeance envers toi."

Le coeur de Lokis battait à la cadence de la haine. Pourquoi devait-il faire semblant d'aimer le sang qui lui avait tout pris? Pourquoi Siphylle devait rencontrer cet idiot de Dun Loireag? Pourquoi le vieux Kokiri a appris à aimer sa fille plus que tout?
La seule chose qui animait L'Autre était le plus pur, le plus divin, le plus inébranlable sentiment pour Lokis : la haine. La haine est le sentiment que Lokis a le plus vu au monde; la haine se trouvait en chaque être tout le temps de sa vie. Etrangement, la haine est le sentiment le plus tabou, celui qui n'amène rien de bon mais après tout, n'est-ce-pas pour cela qu'il est le plus pur sentiment existant et le plus chéri par Lokis...

Enfin l'idiote lui pose la question. Elle en aura mit du temps cette catin. L'être perfide dit alors en tournant la tête vers Lenneth et de façon ferme :


"Je peux t'aider."


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Je relâche mon coude, secoue mes bras, fait passer le poids de mon corps d'une jambe a l'autre
M'aider? Il est gonflé lui! M'aider? Pourquoi? J'ai pas besoin de son aide.

Mon regard se glace, je croise les bras. Si cela est possible, je ferme mon visage, laissant transparaitre ouvertement ma méfiance.
Un autre me dirais que j'ai la même expression que mon amant, méfiante, le rictus moqueur presque sur le visage, les yeux flamboyants de haine.
Mais non ... Je suis juste Lenneth, et je suis méfiante. Aucune ressemblance avec le Chevalier Noir.


"En quel honneur?"

Puis je lève les yeux vers le ciel. La haut doucement les couleurs de l'aurore laissent place au gris du jour.

"Accouche! J'ai pas toute la vie devant moi."


Lokis


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(vide)

Lokis avait déjà tout prévu, la haine de Lenneth envers son père était prévu. Pourquoi? Cela serait plus simple si elle avait confiance en Siphylle. Mais c'est une revanche...
L'Autre avait déjà tout prévu. Simple mais quasiment sûr de réussir. Il démarra :


"Quelqu'un te veut du mal, des châtiments pire que la mort elle-même. Il s'était introduit à l'intérieur de moi il y a 21 ans et m'a poussé à te torturer au Désert. Dun, par la magie, a réussi a le contenir pour qu'il perde de l'influence sur moi. Malheureusement, je sens qu'il a récupéré de la puissance il y a quelques jours et risque de sévir en prenant la totale possession de mon corps et là, tu ne mouriras pas au contraire tu seras immortelle mais tu souffriras atrocement physiquement et moralement jusqu'à la fin des temps. Il ne m'a pas dit pourquoi, je crois qu'il souhaite se venger de toi ou de ta famille."

Il sortit un vieux papier avec une formule écrite en symboles inconnus mais avec de la phonétique placée en dessous de chacune des lignes pour faciliter la lecture. "J'ai tenté de trouver un moyen pour le détruire et une vieille sorcière m'a donné cette formule inscrite en deux languages il y a trois jours. Elle m'a dit qu'il fallait que la source de sa haine (c'est-à-dire toi) et celui dont il a prit possession (c'est-à-dire moi) nous récitions ensemble cette conjuration dans la pièce centrale de n'importe lequel des temples d'Hyrule et comme on est tout près de l'un d'eux, nous pouvons tout de suite en finir. La sorcière me l'a fait apprendre par coeur, ne t'inquiète pas. Elle a dit que le sortilège pourrait me tuer mais je préfère la mort qu'une souffrance éternelle qui pèse sur toi. Après tu es en droit de ne pas me faire confiance mais sache que je le fais pour toi et pour la mémoire de Renata.


Eorah Vif-Argent


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Je pris le bout de papier et l'ouvrit.
Méfiante, je parcouru une première fois la phrase du regard. Quelque chose dans le tracé et les runes me semblait familier.
Puis je me sentit comme electrifiée. Alors je pris mon courage a deux mains et prononca les mots a hautes voix.
"Χιλιετίες πνεύματα, δαίμονες αιώνια λάθη δημιουργία πηγαίνουν μεταξύ των δύο ηλικιών, δύο γραμμές. Συναίνεση των επιθυμιών τους, θα υπάρχει υλικό για το τέλος της επιθυμίας της αμαρτίας"
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Au fur et a mesure que j'enchainais les mots, je sentit la magie couler en moi, partant de mon dos, de la marque de la Völa, pour se répandre dans tout mon corps. Les cheveux sur ma nuque se hérissèrent et le jour parut mourir a nouveau. L'air se fit plus froid, glacial.

Quand j’eus fini de lire la note, je regardais mon père.


"Une sorcière? De quelle engeance?"

Mon corps me parut fragile, sur le point de se briser. Je n'etais pas tellement au fait des arcanes et des arts magiques, mis a part celles de l'Esprit. Pourtant je reconnu la un sortilège d'une rare puissance.

Le petit homme s'agita et blablata encore un peu.


"Très bien, je n'ai rien a perdre de toutes façons."


Et d'un ensemble de gestes fluides et assurés, je me hissait sur le perron du temple de la foret. Là haut j'attendis que mon paternel me rejoigne avant de pénétrer dans le dis temple.


Lokis


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Encore plus sotte que ce qu'il le pensait... Non seulement elle prononce la formule à haute voix mais en plus elle accepte sans poser de questions; cela est bien meilleur que ce que Lokis avait prévu!

"L'Erreur" comme l'Histoire aime à l'appeler, monta le dégré pour rentrer dans le Temple. La fille et son "père" marchaient tranquillement dans le Temple de la Forêt, peut-être trop tranquillement. Les Lobos restaient blottis dans leur tanière, les Saigneurs suivaient du regard les deux protagonistes mais ne bougaient pas d'une aile et on ne sentait aucune présence fantômatique dans les alentours. L'ambiance n'en restait pas moins glauque et malsaine, avec des gravures qui semblaient regarder les visiteurs dans les yeux...
Après quelques temps de marche que l'on aurait pu jauger à une énernité tant les pièces se ressemblaient, il arrivèrent à la salle principale éclairés simplement par quatres faibles torches. L'Autre demanda à Lenneth de se placer au centre de la pièce au Nord-Est pendant que l'esprit pervers alla au Sud-Ouest.
Il interrogea Lenneth :


"Es-tu prête? Nous devons commencer en même temps."


Eorah Vif-Argent


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Je me plaçais au lieux voulu.
Tandis qu'il se mit juste face a moi.

Pendant la durée de ses clopineries j’étudiais les alentours.
autour de nous brillaient les flambeaux des quatre Soeurs Poes, Meg la sage, Jo la fougueuse, Beth la douce et Amy l’espiègle. Toutes les quatre nous observaient depuis leur perchoirs lumineux.

Meg me fit même un sourire et Amy une grimace.

Puis Syphille fit claquer sa langue et je reviens sur terre.

D'un coup d’œil, je sut qu'il était prêt.
Alors je dépliais une nouvelle fois le papier et pris une inspiration.
Ma main tremblais. J'eus une dernière pensée pour Nerezzo ... Pour Astre ... Katrina, Yatchan, Conan, ma Reine .... Il n'y avait pas que ma main qui trembla quand de prononçais :


"Χιλιετίες πνεύματα, δαίμονες αιώνια λάθη δημιουργία πηγαίνουν μεταξύ των δύο ηλικιών, δύο γραμμές. Συναίνεση των επιθυμιών τους, θα υπάρχει υλικό για το τέλος της επιθυμίας της αμαρτίας"

Si au dehors du Temple la magie m'avait semblé puissante, ici elle me brisa en deux littéralement.
Le choc causé le répercutât dans toutes les salles du temple. Comme un tremblement de terre, dont l'épicentre se serait situé dans mon plexus solaire.Ce fut long, très long et extrêmement douloureux. J'avais la sensation de bruler vive. Et en même temps d’être prise dans les glaces les plus épaisses.

Alors je criais.

Et tel le poète qui souffle sur la chandelle pour l’éteindre, Syphille brisa mon Âme.


Lokis


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(vide)

Quelle ironie. Elle voulait ne plus souffrir et la voilà aux portes des pires douleurs imaginables et inimaginables qu'elle enfonce allègrement.

Tout le Temple de la Forêt semblait s'ébranler sur lui-même mais en fait, tout cela n'est qu'une illusion dûs à la puissance de ce sort. Deux cercles d'une couleur indéfinissable et pourtant si vive se placèrent au-dessous de Lenneth et de Lokis.
Chaque être extérieur à un démon spatio-temporel subissent une terrible géhenne physique avant l'entrée vers d'autres encore plus cruelles...
La foudre frappait autour des deux cercles, une chose cependant pouvait passer inaperçue mais était capitale : l'ombre de Siphylle faite par la foudre de ce sort n'est pas celle de Siphylle. Cette ombre paraît plus grande, avec des sortes de cornes, des ailes étranges et surtout, elle inspire une incomensurable peur.

Lokis était prêt à s'évader de Siphylle et cria :


"Bienvenue dans... la Réalité Contraire!!!"

Siphylle s'est évanoui, a subi un immense choc sans douleur, sans vie, sans réalité...


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Le sang qui goute, la neige qui tombe.
Comment elle en est arrivée la? Aucune idée.

Elle est la, a genoux sur les marches brisée du temple. Le vent a redoublé d'effort, le soleil s'est couché.
Mais tout ca Elle ne le remarque pas. Elle est toute a sa douleur, au sang qui s’échappe d'elle, a la mort qui approche.

Dans un soupir, un seul, Elle tombe, tombe de ces marches pourtant en hauteur, tombe en bas dans le bosquet sacré, dans le manteau blanc de l'hiver, face contre le duvet blanc.

Là, la neige la recouvre tout doucement.

Elle disparait ....


[HRP : Pour pas de confusion : C'est a HT le prochain et dernier post.
Len' est morte.]


Invité

Invité
Cela faisait plusieurs heures qu’il avait ressenti les pulsions meurtrières de Lokis, qu’est ce qui avait bien pu lui donner autant de pulsions, surtout que cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas revu le double de son compère des Âmes, les pulsions lui ramenèrent jusqu’à la forêt intrigué d’en découvrir un spectacle lugubre, ses premières pensées était de trouvé Lokis nu avec une charrette entière de vierge violé et égorgée, mais il en aurai sentit de l’extase, là son âme était noir, sale, et rempli de haine et de violence.
La forêt avait une ambiance lugubre, il suivit la direction de la dernière fois qu’il avait pu ressentir l’âme de Lokis, l’endroit n’avait rien d’accueillant et chaleureux, il avait la mauvaise impressionne qu’il allait être attaqué par des lutins mangeurs d’homme, tellement l’atmosphère était pesante…


« Bordel marcher dans une forêt pour voir les délires d’un taré qu’est ce qui peux bien m’avoir intrigué la dedans… Je vais le tuer dès que je le retrouve, même pire que ça je vais l’égorgé et empalé son cul par son trou pour en faire un sceptre… »

Il commençait à s’énervé, des délires obscènes lui prenais l’esprit pour se venger de son âme « perdue », il était à proximité de la zone où il avait senti le combat, il ne sentait plus de présence, était-il parti ou… Mort. Il se mit à observer la zone, et soudain l’envie de gueulé sa position lui pris l’esprit.

« Lokis si tu es encore en vie bouge ton gros cul sinon je te crève les yeux et je te bouffe le… » Il s’arrêta net, il était devant un temple, un temple dans un état très lamentable, en baissant le regard il vit le corps d’une jeune femme, un corps complètement détruit, elle était morte… Son âme était morte sa vie terminé, il s’approcha du corps de la jeune femme et soupira « La chienne d’Astre… » Il explosa de rire devant le spectacle hilarant, elle était morte, Astre avait finalement décidé de passé à l’acte, il avait une entre jambe finalement…

« Bien, bien, bien… Si elle est morte, ça fait une Phénix de moins… Mais dommage, un tel potentiel quand on voit ce qu’elle a fait à Lyv ces dommage… » Il se posa près d’elle puis se mit à rire « J’ai pitié de toi… Je vais t’enterré, pour nous les Âmes c’est un honneur d’être enterré… »

Il regarda la jeune femme, et se mit à la portée, elle n’était pas trop lourd, son poids ne l’étonna guère, il se mit à marcher quand il s’arrêta soudainement

« Bordel de merde… » Il sentit quelque chose lui traversé l’esprit, les derniers souvenirs de la jeune femme… Elle n’était pas morte, seulement endormi ou inconsciente, son âme était brisé, mais pas son cœur, c’était comme un nouveau-né qui vient juste d’être mis au monde, il n’a aucune connaissance de sa vie, il ne sait même pas qu’il est avant qu’on lui dit…
Il déposa le corps de la jeune femme au sol, et en sorti une dague, elle pouvait être dangereuse se disait-il, il allait lui anéantir la vie…
Il lui mit la dague au cou prêt à en finir avec elle…


« Adieu Lenneth, Chevelure d’Argent »

Il lui trancha la jugulaire…
Mais c’était ce qu’il pensé, sa main avait était faible il avait tranché dans le vide, au fond il pensé autre chose d’elle, il jeta sa dague contre un arbre et la pris dans ses bras


« Ma belle tu as énormément de chance… Sans ton talent tu serais… Morte mais à partir de demain tu mourras à petit feu… Sous mes ordres »

Il esquissa un large sourire des plus sombres, il marchait avec le corps de la jeune femme vers la plaine d’Hyrule, il se mit à chanter sous le lever du soleil la chanson des âmes…

Une, deux, Hollow vous coupera en deux
Trois, quatre, rentrez chez vous quatre à quatre
Cinq, six, n'oubliez pas votre crucifix
Sept, huit, surtout ne dormez pas la nuit
Neuf, dix, il est caché sous votre lit

Un, deux, voilà Hollow le Dieu
Trois, quatre, attention il va vous battre
Cinq, six, saisissez vous vite d'un crucifix
Sept, huit, restez éveillé toute la nuit
Neuf, dix, si vous dormez s'en est fini





[strike]Rest In Peace... Lenneth[/strike]

Du moins il pensé faire route quand la présence d'une Âme le stoppa...


Lokis


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"Tu croyais vraiment que je ne t'entendais pas Hollowtimes?"

Siphylle se leva tel un vampire encore animé par Lokis, il s'approcha du fou masqué et lui dit avec calme :

"As-tu pour moi d'autres élogieux qualificatifs? Si je suis parti, c'est pour lui régler son compte." en désignant le corps de Lenneth de la tête.
"Si je suis obligé de garder le corps de Siphylle, c'est à cause d'elle. Il y a 522 ans, son ancêtre m'a scellé et m'a pris mon corps. Et évite de faire subir trop de sévices à son corps, elle est utile.
Je l'ai vidé de son âme, je n'avais pas assez de puissance pour prendre son coeur. Appelle-la DoLl, ma marionnette. Concrètement, elle n'est pas à tes ordres mais aux miens, l'important reste qu'elle est aux ordres des Âmes Perdues. Et en plus, elle m'a rendu mon corps, je peux enfin me débarrasser de Siphylle! Donc si je suis parti c'est un peu pour l’intérêt des Âmes.
Oh et puis... ne compte pas sur moi pour être ton sceptre."


Invité

Invité
« Lokis, qu’elle bonne surprise » Il prit un ton moqueur à cette réplique « Que tu sois Lokis ou pas tu es censé prévenir de ton départ au moins une des âmes, que ce soit pour aller te baladé ou aller chié dans la forêt c’est la même chose, si il t’arrive une tuile personne peut t’aider… Ton âme n’est pas encore lié je suis capable de sentir ta haine mais pas les autres sentiments… »

Il écouta l’explication de sa jeune âme, et pris un air sceptique

« Donc c’est décidé tu vas tuer Siphylle ? Fait donc, Siphylle était craintif et trop paresseux, il n’avait pas la carrure d’une âme, je te rappel que tu as un pacte avec nous, dès que tu seras Lokis, tu seras une âme à temps plein et tu devras l’être sans rechigné à nos taches, ainsi nous t’aiderons dans ton but… »

Son expression était froide mais il se devait de l’être devant cet homme, il avait confiance en lui mais il connaissait son but sur cette terre

« Fait ce que tu as à faire, et quand à moi je vais me charger de rendre cette petite aussi impure que les âmes, un petit séjour dans les limbes auront largement de quoi travaillé son cerveau pour la rendre aussi docile qu’un chien… » Il rigola et observa Lokis « Que vas-tu faire pour exécuté ton double ? Oh et puis... » Il se rapprocha de son ami « Ta tête serait plus capable de faire épouvantail que sceptre » Il se laissa à une petite réplique cocasse, qui ne manquerai pas de rappelé l’esprit tordu qu’il avais


Lokis


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« M'arriver quelque chose? Il a fallu toute une armée d'une dimension pour ne serait-ce que me transpercer un bras! Tu crois que des faibles Hyruliens pourraient me souffler la tête?
C'est parfaitement normal que tu ne sentes que la haine chez moi comme chez les autres : tu en débordes mon petit.
Je crois avoir fait un bon choix en vous rejoignant, toi et les Âmes. Vous avez tout ce qu'il faut.
tout en s'approchant de DoLl, il continua Elle n'est certes pas encore complètement docile mais elle est obligée de servir les Âmes puisque c'est une part de moi dans le corps de Gaffar. »

Lokis ne ria pas et ne répondit pas à la réplique un peu trop gentille et surtout que cela se rapportait à Siphylle... quoique... Il ne répondit pas non plus à comment il allait faire. Il se contenta de se concentrer, avec les mains comme pour recevoir quelque chose. Quand soudain, un livre apparut dans ses mains : il ressemblait au livre sans page à la seule différence qu'il y avait bien une page écrite. Il commença à lire cette page et il se mettait à ricaner sur le texte au fur et à mesure qu'il déchiffre le texte écrit en vieux Sheikah. Et lorsqu'il finit de lire, il récita une formule en termes incompréhensibles, la même que celle de la Réalité Contraire en ajoutant une phrase à la fin :

« Que le démon retrouve l'enveloppe du démon, pour devenir ce qu'il ne pourrait être sans, pour la gloire des Déesses! »

Immédiatement, la force du blizzard était inouïe et les flocons brûlants comme de la cire de bougie. Lokis leva un bras au ciel et tous les évènements naturels s'arrêtèrent comme figés dans le temps. Et soudain le corps de Siphylle commença à muer! Son bras commençait à se déchirer pour devenir blanc et progressivement tout le reste du corps aussi. Le corps de Siphylle resta en cocon quelques secondes puis le corps de Siphylle s'écroula à la renverse, ne laissant que le cocon. Et le cocon se brisa...
"La Bête" faisait deux mètres, Lokis était d'un bleu profond mais quelque peu transparent à la fois, ses canines étaient proéminentes, ses yeux étaient d'un rouge plus profond que le sang lui-même. Il déployait des ailes de chauve-souris qui semblaient dégradées par l'âge mais qui semblaient fonctionner pour porter L'Autre, il déployait des griffes d'un mètre de ses grands bras. Il n'était pas qu'effrayant, il était aussi dérangeant, fascinant et surtout... il était puissant, rien que sa simple vue dégage de la puissance incommensurable... Lokis était né à nouveau.
Il se tourna vers Hollowtimes et répondit à sa phrase :


« La tienne serait plus apte à servir de pot de chambre. »


Ma tête tournait… J’étais misérablement écroulé sur le sol, en train de mourir. Alors c’était L’Autre qui me maintenait en vie ? J’étais même trop faible pour survivre sans lui ?
Enfin mon regard se posa sur Lenneth. Elle était presque morte, sous la possession de l’Autre par ma faute ; je savais que ça allait finir ainsi. Mais au fond de moi, je savais que ma fille continuerait à vivre, que son cœur pourrait encore battre. Je lui adressai quelques mots en Sheikah dans un râle, que je voulais qu’elle entende :


« Vas ma fille, je serais avec toi quand tu le souhaiteras, ici, dans la Forêt… »

Puis je le vis, Hollowtimes. Ma colère monta à son paroxysme car je savais qu’il était derrière tout ça. Mais mon dernier souffle arrivait à grand pas… Je lui dis alors en enlevant mon masque mon tout dernier discours :

« Toi, l’imbécile masqué… Tu viens de faire le pire choix de ton existence. Ce sera ce choix auquel tu n’échapperas pas…
Un Kokiri ne meurt pas, c’est juste une nouvelle pour le bien de la Forêt … Les Bois ne seront plus sûrs pour tes Âmes Perdues. Adieu monde cruel. »


Ma maladie m’acheva… A jamais ? Non ! Mon esprit continuera à vivre dans ces Bois Perdus, à jouer de l’alto et à conter sa vie. Ceux qui veulent bien m’écouter et qui ne sont pas animés par la haine apprendront des secrets pour vaincre le Mal.
Plus tard, vous me donnerez-moi le nom que vous voudrez, je serais un Kokiri dont l’âme survivra aux tempêtes et aux déluges. Vous me verrez comme j’étais avant ma maladie. Je serais le Vent qui guidera ceux qui croient au pouvoir d’un pauvre petit Kokiri et qui voudront et auront le courage de lutter contre les représentants des vices. Et j’entonnerais l’hymne qui restituera aux héros qui y croient leurs pouvoirs. Mais pour l’heure, je protège les Bois Perdus contre ceux qui veulent répandre la haine, en soufflant dans les feuilles des grands arbres et en invoquant quelques gardiens pour la gloire Kokiri et Hyrulienne. Appelez-moi pour l’heure Siphylle, Sage du Vent et Espoir contre la Maladie.


[Voilà, Siphylle est mort ;_;]


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