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Eorah Vif-Argent


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Enfin de retour!
C'est la seule pensée que je parviens a formuler.

Apres une nuit a d'abord capturer un Kokiri puis a le trainer dans la plaine, il n'y a pas a dire mais je suis épuisée, autant moralement que physiquement.
Cela fait maintenant plusieurs heures que je songe a un bon feu et a des vêtements secs, tout en claquant des dents, car la pluie n'a pas cessé jusqu’à l'aube.

Maintenant il est presque midi et j'arrive enfin, accompagnée de Roshu Aaron et d'Arkhams Dragmire auprès de l'Arbre Mojo. Entre temps j'ai détaché le Kokiri et je le laisse marcher, avec les yeux bandés et toujours sous mon emprise. Ça serais fichtrement idiot qu'il se fasse la malle maintenant! Surtout dans son milieux naturel. C'est que c'est malin ces bestioles la. Et je suis bien placée pour le savoir!

Arrivée a destination je porte le poing au niveau de mon cœur et je proclame :


"Roshu Aaron et Lenneth au Vif Argent sont de retour, la mission s'est bien déroulée et nous avons le prisonnier souhaité!"


Je soupire et me recule dans un coin sombre, sans pour autant relâcher l'Esprit de l'Illusion Dépravée.


Conan


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Tout le monde attendait le retour de Lenneth. Le petit groupe s'était instalé tranquillement pour manger ensemble et s abriter de l'orage.
Un doux feu crépitait plongeant le groupe dans une torpeur silencieuse...
Silence qui fut bientôt interrompu par des bruits de branches qui craquent, de feuille qui s'agitent.
Conan se releva instinctivement la main sur le pommeau de son épée.
Peut être était ce Lenneth, peut être pas.

Tendu, les secondes s,égrainèrent ...
Puis :


"Roshu Aaron et Lenneth au Vif Argent sont de retour, la mission s'est bien déroulée et nous avons le prisonnier souhaité!"

Conan se détendit.
Un sourire fendit son visage, joie et fierté pour ce petit bout de femme qui avait accompli sa mission sans faillir.

- Salut Roshu, merci d'avoir épauler Lenneth. Tout s'est bien passé ? Ce lascar ne vous a pas donner trop de fil à retordre ?[/b]

Il regardait Arkhams d'un œil méfiant même s'il le connaissait un peu. Surtout parce qu'il le connaissait. Il se souvenait de l'épisode du magasin avec Yatchan.
Il s'étonnait de le voir si silencieux. Ce n'était pas son habitude...

- Bonjour Arkhams et merci d'être venu jusqu'ici. J'espère que c'était en plein accord...[/b]


Roshu Aaron


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Les premières minutes à la plaine sous la pluie était comme ... un doux douleur . Escapade nocturne s'est soldé , plus ou moins , sur une réussite . Mais les heures passèrent , cette pluie ne cessait de battre et la situation ne s'améliorait pas . Le groupe commençait à être épuiser , un bon feu et quelques heures de repos suffirait , dans la forêt . La marche semblait interminable mais Roshu voit la lumière au bout du tunnel , l'entrée de la forêt !

La pluie a commencé à diminuer , les nuages épaisses laissa place au rayon de soleil , qui était déjà haut dans le ciel . Il devait être midi . Après quelques pas de plus sous les arbres , le groupe arrive près de l'arbre Mojo . Le jeune sorcier était à moitié endormi mais le cri de Lenneth l'a réveillé


"Roshu Aaron et Lenneth au Vif Argent sont de retour, la mission s'est bien déroulée et nous avons le prisonnier souhaité!"

Roshu mit sa main près de sa main pour la boucher , le cri de Lenneth était un peu trop fort . Il vit Conan et le groupe attendre ainsi qu'un feu de bois éteint où l'on vit encore la fumée s'échappant du bois .

"Salut Roshu, merci d'avoir épauler Lenneth. Tout s'est bien passé ? Ce lascar ne vous a pas donner trop de fil à retordre ?"
" On a bousillé le futur d'un garde , tous ne s'est pas passé comme prévu mais on a réussit . Maintenant je vais aller me reposer prés du nouveau feu "

Il s'approchât des restes des bois calcinés et il lança un FireBall pour refaire naître le feu et s’allongeât sur les herbes pour se reposer quelques heures


John Doe


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Etait-il tout à fait pertinent de relater le voyage de son enlèvement ? Non car tout cela se résumait à des bruits de pas dans l’eau, la pluie frappant son visage aux yeux bandés et une fraicheur qui n’avait rien d’estivale. La chaotique cavalcade prit fin assez rapidement grâce aux talents de ses porteurs. Ils n’étaient pas dénués de talent quant au transport de denrées, ces Pheonix. Quand Arkhams gouvernera, il pensera à leur trouver un travail de domestiques dans le ravitaillement de la Citadelle.


Le déluge cessa et la différence entre le brouhaha de la tempête et le calme assourdissant de leur destination avait de quoi rendre fou. On aurait dit que le monde était entré dans une torpeur silencieuse de deuil ou de repos avant le cataclysme et cela frappa Arkhams d’un mutisme surprenant. Peut-être paniquait-il ? Sans doute pas mais ses nerfs étaient tout de même à bout. La course de ses ravisseurs se tempéra de même que leur respiration. Bien qu’aveugle, le Regard savait où ils se trouvaient. Cette ignoble sensation d’être dans sa « maison », cette odeur d’humus et d’humidité, cette mélodie mêlant tintements féériques et dialogues entre oiseaux … Tout ce qu’il avait détestait en somme : La Forêt Kokiri. Cependant aucune haine ne vint exciter son cœur, sa rancœur était morte. Les Bois, il aimait bien ça maintenant.


Ses jambes engourdies se plantèrent avec choc sur l’herbe molle. Lenneth et Roshu l’avait libéré de leur étreinte. Ce n’est pas pour autant qu’il pouvait agir à sa guise, il était forcé de les suivre à travers le village, semblait-il, puis vers un bosquet bien plus tranquille. Un apaisement sans commune mesure et un sentiment de protection enlacèrent Arkhams. Plus jeune, il aurait pleuré de joie face à autant de bien-être. C’était Le Mojo .

« Re-bonjour mon ancien Père, cela fait longtemps ! » Faillit-il dire.

Oh, il aurait été capable d’un camouflet de ce genre devant le Demi-Dieu de la Terre, mais c’était sans compter son vilain caractère égocentrique. Il était vexé, alors il boudait, les bras croisés, loin d’un crépitement de feu de camp douillet. C’est d’ailleurs pourquoi il ne répondit pas à Conan, le commanditaire de son enlèvement. Arkhams avait trop honte de s’être fait si facilement avoir, d’être si faible. Il n’était plus un guerrier. C’est sans doute d’ailleurs pour cela que Conan l’avait fait mander, il représentait sans doute un otage aux informations en or, et non plus un rival à tuer.


Il haussa simplement les épaules pour signifier qu’il ne souhaitait pas parler.


Astre


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Le vent faisait bruire les feuilles déjà asséchées par un automne en avance. L’été s’était fait balayé hors du temps par son successeur et ce avant même l’heure de son départ prévu. L’orage grondait comme une bête caverneuse, et le ciel déchiré par les éclairs perdait sa vitalité à mesure que les coups se succédaient. Astre avait attendu sagement, le séant établi sur une souche au confortable coussinet de mousse. Un petit feu, seule lueur parmi ces ténèbres grandissantes malgré cette deuxième moitié de journée à peine entamée, grésillait piteusement et autour, purulents moustiques transis de froid, les Phénix restants grelottaient et passaient le temps du mieux qu’ils le pouvaient.
Le silence, seulement troublé jusque là par les aboiements célestes, fut définitivement brisé par l’arrivée si escomptée des deux Chevaliers et de leur invité de marque, le non peu célèbre Arkhams. Astre avait encore du mal à l’affubler de ce nom pitoyable qu'était Dragmire. Mais ainsi, d’après ce qu’il avait eu ouïe dire sur son ancien coéquipier, l’Illusion Dépravée portait son titre à merveille, et il ne fallait plus se retenir de rajouter ce patronyme devenu si illustre... et l’Arbre Mojo, géant vert, qui ne pipait mot ; son incroyable mutisme semblait plus bruyant encore que le silence lui-même. L’harmonie sonore ne dura pas longtemps.


« Roshu Aaron et Lenneth au Vif Argent sont de retour, la mission s'est bien déroulée et nous avons le prisonnier souhaité! »

Et voilà qu’elle braillait comme une truie. Impossible de la faire taire, cette gueuse. Bon sang de bonsoir, cette scène idyllique de pique-nique cordial, une fresque attendrissante sur l’amour quasi-fraternel qui unissait tous les Phénix –humhum-, pulvérisée par cette catin sans vergogne et ses balbutiements de décérébrée ! Le Chevalier noir fut surpris par son propre déferlement de colère vaine. Il en fut amusé, et l’agacement fut éjecté sans autre messe d’adieu que celle de son apaisement salvateur. Il ne bougea pas, et guetta les réactions des acteurs de cette pièce plus comique que tragique. Le vilain pouilleux avait changé ; son visage semblait plus jeune, ses traits moins crispés, sa crinière plus touffue, son teint moins pâle. On aurait dit que la vie coulait sans aucun obstacle dans sa carcasse de malandrin. Quel vent sanitaire avait pu récurer cette crasse si provocante dans laquelle Arkhams se complaisait ? Quelle brise avait chamboulé la vie honteuse et à la fois admirable de ce traître mesquin ? Ganondorf ? Astre mit son poing ganté devant sa bouche reptilienne pour étouffer un rire. A présent Arkhams ressemblait plus à une dame de cour qu’à un homme de guerre. Pourquoi gardait-il le silence ? Etait-ce la nouvelle diplomatie chez les Dragmire, cette retenue forcée sur ses sentiments, ou bien une perte de vigueur dans ses humeurs malades ? L’ex-Chancelier des Propagandes ne connaissait pas la réponse ; il préférait attendre… quels premiers mots allaient sortir de la bouche du vieux loup, quelles seraient alors les réactions ou actions de la part de ses « camarades rouges » -oh… !-, et surtout ce qui allait en résulter.


Le Vénérable avait senti Lenneth qui revenait avec deux autres consciences qu'il percevait nettement dont l'une était plutôt noire.
Mais il choisit de ne rien en dire.
Tout comme il se réserver pour intervenir.
Il préférait laisser débuter les échanges.
Il serait toujours temps d'y mêler son grain de sel.

Il attendit donc la suite.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Eorah Vif-Argent


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- Bonjour Arkhams et merci d'être venu jusqu'ici. J'espère que c'était en plein accord...

En entendant cela j'ai un sourire carnassier.

"Disons qu'il n'a pas vraiment eu son mot a dire sur le sujet. Et qu'il a plutôt bien obtempéré."


Après cela je me tait car j'ai vu le regard assassin de mon chef de division. Toujours pas satisfait cet abruti la! Il faut que je fasse quoi? Que je lui amène la tête de Ganondorf pour qu'il se calme?

Avant de me détourner je relâche la pression mentale sur Arkhams. La vigilance est maintenant de mise vu que le Dragmire n'a plus de liens physiques ou mentaux. Il a retrouvé toute sa menace ..... et peut donc tenter de fuir ou de nous tuer ...

Doucement je m'approche de l'Arbre Mojo et sans vraiment réfléchir de me juche sur une haute racine. Ce simple fait me choque mais une part de moi, la part Kokiri me dis que c'est normal.

Assise là, auprès du Père de mon père, j’écoute la conversation.


Conan


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"Disons qu'il n'a pas vraiment eu son mot a dire sur le sujet. Et qu'il a plutôt bien obtempéré."

Conan lève un sourcil, il coprend que Lenneth a dû user de stratagème de son cru pour amener leur hote ici.

- Bien Arkhams, le tempps nous est compté, je ne vais donc pas y aller par quatre chemin, et je demanderai à tout ceux ici présents de ne pas intervenir pour l'instant. C'est entre toi et [/b]moi Arkhams. [/color]

Il regarde autour de lui plus pour s'excuser de cette autorité soudaine que pour intimer le silence.

- Si je t ai demandé de venir ici c'est que nous sommes de vieilles connaissances et que tu es désormais proche des Dragmire. Nous voulons à tout pris récupérer Link. Or nous ne savons pas où il a été envoyé. Seuls Dun, Ganondorf et sans doute des proches de son trône son[/b]t au courant.[/color]
En souvenir de notre connaissance et respect, j'aimerai que tu me dises où se trouve Link ppour que nous allions le chercher. Si tes matres avaient voulu le tuer ils l auraient fait. Donc je suppose qu'ils le veulent en vie. Aide nous a le retrouver Arkhams[/i].. [/b]


John Doe


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Le silence ordonné avec force par l'un des plus grand guerriers d'Hyrule fit son effet sur la petite troupe qui pique-niquait jusque là joyeusement au pied du Protecteur. Là dessus Arkhams sentit le nœud mental de Lenneth se dissiper doucement, l'agréable sentiment de liberté fut rapidement déchiqueté par les récifs acérés du regard impérieux de Conan. Ce bougre niais savait parfois faire preuve d'une prestance digne d'un chef. Parfois.


La pluie crépitait sur les innombrables feuilles du Grand Mojo, fournissant un toit salutaire à ce temps de cabot. Arkhams n'avait pas le luxe de bénéficier d'une telle protection, il était toujours à l'entrée de la clairière sacrée. Les gouttes venaient crever sur son armure de plate immaculée et le bruit le rendait fou. Il décida de rassembler ses esprits afin de constituer un semblant de muraille mentale contre un nouvel assaut de Lenneth puis de sa dague trancher les liens rouges de sa carapace. Celle-ci s'ouvrit comme un coquillage, révélant le corps qu'elle renfermait. Un beau diable d'adolescent au corps mince, à la taille modeste et habillé d'une chemise brune et de chausses noires se révéla. Ouaip, Arkhams n'était assurément plus un guerrier mais un chétif Kokiri plus tout à fait enfant et pas tout à fait adulte. Que faire de cette carrure minable ? Pas grand chose. Il n'était pas taillé pour le combat, ça c'était certain. Seul son intellect était toujours aussi vif et implacable. C'est d'ailleurs ce dernier qui lui serait utile pour répondre aux tourments de Conan, ce pauvre bougre perdu sans son Héros du Temps chéri. Arkhams laissa planer encore le silence et un doute parmi les Phénix : leur prisonnier allait il parler ? Oui.



« Je ne suis pas un proche des Dragmire. Le Prince et Lord Ganondorf ne sont pas mes maitres. Je suis un fils Dragmire. Loireag est mon frère et Ganondorf mon père. »


Il tenait absolument à clarifier ces choses. Des détails de la sorte pouvaient convaincre la population que le Trône des Dragmire était un groupuscule maléfique composé de limiers enragés et d'un maitre sanglant. Toute la clique d'Oiseaux de Feu regardait Arkhams avec intérêt. Cela lui changeait du dégout qu'il leur inspirait d'habitude. Ensuite, d'un souffle, il entama un discours que son cerveau malade d'ambition venait de tisser.


« Vous aider ? ... Dans d'autres circonstances, il serait allé de soi que vous n'auriez eu droit qu'à mon mépris le plus sincère ainsi qu'un glaire épais à vos pieds, Phénix. Mon Père ainsi que mes frères luttons à ce jour avec acharnement pour la sérénité de ce royaume. Il est en proie au pire, gouverné tel qu'il l'est par une incompétente et stérile Princesse. Le peuple crie. Le Trône saint que nous construisons remplacera avec douceur celui bancale de la Famille Hyrule, nous garantirons la paix. Finies les guerres manichéennes et infantiles. Nous fûmes le Malin, oui. Nous ne le sommes plus. C'est pour cela que nous sommes sans conteste les chevaliers les plus qualifiés pour combattre les forces maléfiques qui tentent de réduire en cendre ce pays. L'ancien monstre qu'était Ganondorf, à présent démon rebelle, propose ses services au Royaume. Qui mieux qu'un vieux diablotin pour ferrailler et détruire à jamais le réel Malin ? Le Malin n''était pas que un Prince Gérudo voleur, mais il est et restera toutes les maladies, toutes les catastrophes, toute la souffrance et toutes les guerres. Ganondorf et ses fils veulent mettre fin au vrai mal. Tout comme vous.

Ceci ne peut être possible qu'en arrêtant la guerre. Cette ignoble bataille impie que les Déesses répriment. Leurs envoyées mortelles, Les Pretresses Din et Farore, ne cessent de le dire. L'avenir, c'est la paix. Nous la voulons, vous la voulez. Cependant les Ambres, cette milice païenne qui soutient la Reine avec fanatisme ne souhaite que mort et destruction aux humbles enfants des déesses que nous sommes. Ils souhaitent verser notre sang tels les bêtes affamés qu'ils sont. Est-ce cela l'avenir ? Non. Le futur, c'est la paix que vous Phénix et nous Dragmire voulons administrer. Unissons nous et matons avec adresse, sans horreur ni mort, les ennemis de la Paix que sont entre autres les Ambres. »



La pluie avait investit le modeste corps d'Arkhams. L'eau s'insinuait entre ses lèvres pendant qu'il parlait et le gout pure de ce liquide parfait était un ravissement. Il en avala une petite gorgée et prit une pause. Il venait de faire son travail d'orateur pour le compte de son Père, bien que tout ceci soit sincère, il était parfois ennuyant de rappeler les objectifs du Trône. Il faillit omettre le pourquoi de sa venue ici.


« Link ? Oh. Le Trône des Dragmire souhaitent que vous le rejoigniez le plus rapidement possible. C'est pourquoi moi, humble Regard de Ganondorf, vais vous répondre avec plaisir. Il était inutile d'user de perfidie et d'humiliation pour cela. Mais je vous pardonne. Les Déesses miséricordieuses nous imposent le pardon des péchés.

Le Héros du Temps fut dans le Désert. Il a choisi, tout comme son inestimable Prince, de nous rejoindre. Si vous souhaitez le rencontrer, je peux me proposer afin de mettre au point un rendez vous. La Chevalerie de Ganondorf sera ravie de vous voir vous, Conan, son compagnon de bataille. »


Conan


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Le Héros du Temps fut dans le Désert. Il a choisi, tout comme son inestimable Prince, de nous rejoindre. Si vous souhaitez le rencontrer, je peux me proposer afin de mettre au point un rendez vous. La Chevalerie de Ganondorf sera ravie de vous voir vous, Conan, son compagnon de bataille. »

Conan frémit à l'ecoute de ces paroles perfides qui salissaient l'être droit et irreprochable qu'était Link.

La paix ! Ganondorf ! Une tactique pour éliminer ses ennemis. On élimine Ambre avec l'aide du Phoenix, puis une fois amoindri on élimine le Phoenix lui même.
La ficelle était si grossiere !!! S'en était presque insultant !

- Me prendras tu donc toujours pour un vil barbare sans cervelle ? Link chez vous, détruire Ambre pour gagner la paix, les frères Dragmire !! Hahaha c'est bien ça le plus drôle je pens[/i]e ![/b]
Je ne veux pas de ta rencontre avec tes... frères. Je veux que tu me dises où se trouve Link et comment le retrouver au plus vite. C'est tout. Vois cela comme un service pour t'avoir laissé en vie arès la prise d'otage dans mon magasi[/i]n ![/b]

Conan avait posé la main sur son épée et fait un pas vers le Dragmire. IL n'aurait as dû le faire venir, ça avait été une erreur de penser qu'il les aiderait en souvenir d'il ne savait plus trop quoi. Les choses allaient déraper il le sentait. Mais il fallait faire quelque chose.
Pour Link. Pour le royaume. Pour eux même.

- Parle Dragmire ou j[/b]e ne sais....[/color]

sa voix vibrait


Elle l'avait senti, un frisson avait parcouru son petit dos, l'avertissant de l'entrée du fils Dragmire dans la forêt. Elle avait ressenti son sceau, apposé sur la nuque, et avait délaissé sa conversation avec le prince pour rejoindre l'être qui portait sa marque. La sage avait également senti autre chose. Quelque chose qui entrait en conflit avec sa propre magie dans le corps d'Arkhams, c'est ce qui l'avait amené à voir ce qui se tramait dans son territoire.

La sensation l'amena jusqu'aux racines de son père. Son vénérable père Mojo, qu'elle salua d'une révérence. Se trouvait sur place un petit groupuscule plus qu'étrange composé d'hommes et femmes qu'elle n'avait jamais vues. Néanmoins un homme haut dont le physique montrait sa toute-puissance ne lui était pas inconnu. Elle l'avait déjà aperçu auparavant, bien que ne lui ayant jamais parlé. Lenneth, jeune sheikah qu'elle avait déjà rencontré une fois, et enfin, le vil Larron, maudit de sa main.

Saria ne sentais désormais plus rien d'autre que son sceau forestier chez lui, et écouta avec grande attention son discours. Ambres ? Qu'était-ce ? Jamais elle n'avait entendu parler de cette "milice". En silence elle prit en compte point par point les mots du kokiri Dragmire. L'alliance qu'il proposait, et surtout, la supposition que Link avait rejoint son ennemi. A ces mots elle ne put se retenir. Rarement la calme Saria laissait exploser sa colère. Là, c'en était trop de ces mensonges.


" C'en est trop de tes mensonges vipères. "

C'est ainsi qu'elle se fit voir du groupe, entrant dans la clairière et se plaçant sous les feuillages protecteurs de son père.

" Je pense être assez proche de Link, et ose dire le contraire, pour savoir et être certaine de certaines choses. Et l'une d'elle est que jamais mon frère ne rejoindrait celui contre lequel il se bat. Je sais aussi d'autre chose de sources sûres, Arkhams Dragmire, c'est que le poison dans ta bouche est aussi venimeux que celui que je retiens dans ta nuque. Si tu te poseras la question, ceci est bien une menace. J'ai posé cette malédiction, je peux aussi la retirée. "

[Un petit Nota Bene pour rappeller une n-ième fois que Rédemption d'Ambre n'est ni une millice, ni une troupe de mercenaires, ni une armée, mais bien un réseau clandestin qui n'a donc rien à voir avec les ennemis que vous prétendez que nous sommes. Ca a été précisé à de nombreuses reprises à Dun comme à Ganon, et il serait peut être bon de ne pas repprocher aux uns ce qu'on fait soi même aux autres. A bon entendeur ! =)]

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John Doe


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Les ingrédients d'une mayonnaise étaient communs, sauf peut être la moutarde pour les pauvres, et la recette était triviale. Cependant pour la faire prendre, il fallait un doigté expert. Pour qu'en plus elle soit bonne en gout, forte et onctueuse, ça, il fallait des capacités de professionnelle.
Dans le cas de négociations et d'interrogatoires, et à fortiori pour sauver sa propre vie, cela demandait tout autant de savoir-faire. Ici, dans cette forêt qui fut sa maison de jadis, les paroles étaient creuses et inutiles. C'était comme s'étonner que sa mayonnaise était infecte alors qu'elle fut confectionner lors d'un orage. Discutailler avec les Phénix étaient impossible, ils pensaient la langue d'Arkhams souillée à jamais. Il fit un pas en arrière lorsque Conan manifesta son hostilité et son impatience.



« Crét...»


Sa réplique assassine fut tranchée nette par une irruption. De derrière les feuilles d'émeraude du silencieux Arbre Mojo, un brin de fille fraiche éclot. Son visage d'enfant rosâtre ne souriait pas contrairement aux gamins innocents. Ses sourcils verts étaient froncés et ce que sa bouche balançait au visage d'Arkhams ne furent que des paroles peu recommandées lors de négociation. Que diable, un peu de respect ! Il négociait sa tête là ! Il était pris au piège à présent. Entre un dangereux barbare et une Saria consciente de tout ses mensonges, il ne tarderait pas à être raccourcis d'une bonne tête. Il tenta de confectionner un masque impassible devant son trépas qui ne cessait de ramper vers lui. La seule solution qu'il trouva était de faire preuve d’honnêteté et de mièvres excuses. Il mit un genou à terre, ses cheveux trempés cachaient entièrement ses yeux. Une chance que leur éclat de mensonge et de vice ne pouvait être aperçu.


« Votre Grâce, Dame la Sage.

Conan, ne tiens pas compte de mes erreurs passés. J'étais perdu et mon âme était à la dérive. J'ai prié dans tous les Temples pour ma rédemption, j'ai demandé pardon à genou devant tous les autels d'Hyrule. Finalement les Déesses m'accordèrent le salue en m'envoyant à moi pauvre pécheur, Dame Saria. Elle m'a soigné, corps et esprit. »



Mentir était simple et il était encore plus aisé de s'agenouiller devant le premier venu pour prouver sa bonne fois quand tout n'est que mensonge. Mais ici, devant Conan et la Sage, Arkhams déballait fourberies sur fourberies, mais elles recelaient une part de vérité. Ainsi donc courber l'échine devant eux, en se livrant le coeur ouvert, était douloureux. Il se releva néanmoins et tenta de vendre chèrement sa peau, grâce à sa langue.


« Comme tu le vois Conan, je suis à la merci de celle qui m'a relevé. Je le redis, Link est des nôtres. Je peux vous étaler des preuves mais je sais qu'il n'y a guère plus aveugle que celui qui ne veut voir, je le sais car je suis le Regard. Un rendez vous est toujours possible, Conan. Voir la Chevalerie de Ganondorf par toi même t'aiderait sans doute à te faire accepter l'inacceptable pour ton esprit si obtus. »





[ A Dun et Ganondorf, mais pas à moi =p Ce sur quoi je m'excuse de ma méprise. ]


Conan


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Trop, c'était trop !
comment avait-il esperé de l'aide de cet être et encore plus, la vérité. Il s'en voulait autant qu'il en voulait à Arkhams de cette farce.

- Ca suffit ! Nous en avons plus qu assez de tes pitreries ! Il semble évident que tu ne parleras pas ? si ? je te laisse une dernière chance !Nous t'écoutons, fais vite !!![/b][/i]

Et il tira sa lame au clair, menaçant, marchant sur le Dragmire


John Doe


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Arkhams s'était étonné plus tôt de la carrure de chef de Conan. Cet ersatz d'autorité fondait sous la pluie toujours plus battante. L'ancien Vil Larron se permit de sourire devant ce spectacle digne de sauvages. Ce ramassis de paysans trempés comme des soupes, avalant du gruau infect autours d'un feu de camp pitoyable au pied d'un chêne gigantesque gravé d'une tronche odieuse, voilà en face de quoi se trouvait le Regard de Ganondorf. Le peu de respect qu'il possédait pour cette bande de tire-laine s'engorgeait dans la glaise. La haine farouche qui naquit au coeur d'Arkhams était prête à exploser. Le manque de respect flagrant que ses geôliers lui administrait allait contre toute espèce de courtoisie. Ce n'était que des animaux vagissant, des demi-êtres abjectes.


Il leva les bras et profita de l'averse glacée du début de l'automne. Il allait peut être crever comme un vulgaire truand et son puissant et noble sang allait gorger un arbre gigantesque rendue débile par l'âge, c'est pour cela qu'il profitait de la scène et des lieux. Comme il se sentait supérieur devant ces cloportes ! Arkhams n'était plus un rat égorgeant les veuves. Mais ceci était trop compliqué à saisir pour ces esprits étriqués.



« Tu n'es pas un barbare écervelé, c'est bien cela Conan ? Comment expliques tu tout ceci alors ? Enlever un honnête citoyen à l’intérieur même du sacré Temple du Temps, tu l'as souillé de tes mauvaises intentions ; Refuser d'entendre la vérité, bien qu'extirper de moi sous la menace ; Sortir ton acier contre un homme désarmé ;

Que crois-tu être Conan après tout cela ?! Tu n'es qu'un boucher bouffi d'orgueil. Oui, sauvage, repais toi de ma viande comme le chien que tu es. Vas-y ! »



Depuis sa renaissance, Arkhams n'avait jamais émit la moindre once de colère ni de haine jusqu'à présent. Cette rage nouvelle faisait palpiter son Sceau Sylvestre, il craignit qu'il ne se rompe. Seul un rire dément qu'il éructait maintenant calmait peu à peu la mortelle palpitation de son tatouage. Et une fois que son hystérie comique prit fin, il regarda Conan avec un calme froid et calculateur.


« La rencontre avec Link se fera où tu voudras. Ne cherche toutefois pas d'alliance avec le Trône. Je me suis trompé. J'ai vu que tu n'étais qu'un chien sans humanité et braillard, Père en sera informé car son Regard vous a vus. »


Arkhams tourna les talons à la clique de campeurs en guenilles. Il s’apprêta à quitter la clairière et à rejoindre sa tendre Famille.


" Assez ! "

Elle avait hurler ces mots et avait couper Arkhams dans son élan de fuite. D'un geste de main des ronces lui obéirent et vinrent s'entortiller autour du Vil larron. Qu'il n'espère pas s'en tirez de cette façon, certainement pas. Elle ne le permettrait pas. Ensuite, elle jeta un regard au barbare armer.

" Aucun sang ne coulera sur ces terres, rangez cette arme barbare. Je ne tolérerai AUCUN COMBAT ici, est-ce clair ?"

Puis elle jeta son regard emprunt de colère de nouveaux sur le kokiri renégat.

" Je n'en ai pas fini avec toi Arkhams. Je le répète encore une fois, Link n'a jamais rejoins Ganondorf, et ne le fera jamais. Je subodore l'odeur du mensonge, tu l'empeste. Tu en es emprunt. Je t'ai accorder une deuxième chance, tâche de ne pas me le faire regretter."

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Conan


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« La rencontre avec Link se fera où tu voudras. Ne cherche toutefois pas d'alliance avec le Trône. Je me suis trompé. J'ai vu que tu n'étais qu'un chien sans humanité et braillard, Père en sera informé car son Regard vous a vus. »

Le sang de Conan se mit a bouillir encore d'avantage si cela était possible.
Il vit Arkhams se moquer de lui et se détourner pour s'en aller.
Instinctivemet il cria.

- Arrete-to[/i]i ![/b]

Il leva son épée prêt a frapper. Mais Arkhams n'écoutait plus. Il continuait de s'éloigner.
Le brras de Conan tremblait de furerur, mais il ne ppouvait se résoudre a frapper dans le dos.

Il fallait le retenir coute que coute pour avoir des informations.
La situation dérapait.

- Ma femme d'abord, le Prince ensuite !!!! Vus aimez cela les otages chez les Dragmire ! Et bien soit ! Puisque cela semble de mise, employons les mêmes moyens, tu es notre prisonni[/i]er.[/b]

Mes Arkhams allait sortir de la clairière.

- Lenneth, Vénérable, Saria, vite !! Empêchez-le de partir !! Retenez-le ! Usez de votre magie par le[/b]s Déesses !!![/color]


Dun Loireag Dragmire


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« Il suffit. »

La phrase avait été prononcée calmement, dans une atmosphère orageuse, alors que les esprits alentours s’échauffaient et en venaient même aux mains. Se souciant peu de l’état d’âme des différents protagonistes, l’ex-Prince s’avançait vers le groupe constitué d’Arkhams, du chef des Chevaliers du Phoenix, et… de la Sage de la Forêt. Le visage de Dun était dénué d’expression et sa voix était glaciale, en contraste étonnant avec la familiarité dont il avait fait preuve jusque là avec Saria.
Car le jeune homme et la Sage de la Forêt étaient en pleine discussion ! Et quel hasard étonnant, Conan et Arkhams avaient exactement la même. Sur un ton différent, certes, mais dans un même but : qu’était-il arrivé à Link ? Néanmoins, alors que la Folie s’apprêtait à répondre à l’Enfant de la Forêt, celle-ci s’était brusquement détournée et l’avait ignoré. Que se passait-il donc ? Le jeune déchu ne le savait bien sûr pas, et il ne pu que suivre silencieusement Saria lorsque celle-ci se mit en route vers le Village Kokiri.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit que celui-ci était complètement désert ! Durant ses précédentes visites, qui s’étaient faites rares, ce dernier était constamment parcouru par les Enfants de l’Arbre Mojo, jouant et s’amusant de la moindre chose. Toutefois, il n’en était rien aujourd’hui : Les enfants restaient cloîtrés chez eux, apeurés par un évènement qui se préparait. Piqué par la curiosité, Dun ne tarda pas à découvrir pourquoi.
Là, aux pieds de l’Arbre Mojo, se trouvait un groupe d’adultes –des adultes, en cet endroit ?-, la plupart armés et en cercle. C’est alors que son regard se posa sur l’intéressé, « l’invité » de ces lieux qui captait toute cette attention.
Arkhams. Son Frère.

Incrédule, l’ex-Prince ne saisit pas dans un premier temps ce qui se passait, mais les cris de l’homme aux muscles imposants le lui firent bien comprendre. Il interrogeait le Regard de Ganondorf, et ses réponses ne lui plaisaient manifestement pas. Le barbare n’était pas le seul d’ailleurs ! Car Saria se joignit bientôt à la conversation, et ses propos firent l’effet d’une douche froide à l’ancien Prince.
D’une part, l’Enfant ne pouvait douter de la prise de position du Héros. Très belle tirade, mais comment y croire ? Voilà encore quelques mois, qui aurait pu dire que le Prince Loireag Hyrule tournerait le dos à la Couronne ? La confiance en Link, oui, voilà quelle était la réponse. La même confiance qui unissait chaque Enfant du Clan aux autres. En cela, Dun la comprenait parfaitement.
Ce furent les paroles qu’elle tint ensuite qui déçurent Dun, bien plus que cette assemblée « vertueuse » et « courageuse ». Elle le menaçait. Véritable poison qu’elle hésitait à lui faire injecter, l’Enfant l’épouvantait en lui rappelant qu’elle pouvait très bien lui retirer une malédiction. Etait-elle vitale pour Arkhams ? Cela importait peu. Car la Sage avait aussi fait don plus tôt de son offre de bienvenue au Temple à Dun, mais ce dernier réalisait que cela aussi, sans doute le lui placerait-elle sous la gorge aussi un jour.

C’est pourquoi il était intervenu. Bien inférieur en nombre mais sans peur, non aveuglé par la Folie qui le tourmentait, mais la détresse qui s’emparait de lui : La vie d’un Frère était menacée, mais ce n’était pas tout. Qu’y avait-il d’autre ? Le jeune homme se contenta de prendre la parole tout en fixant Saria dans les yeux.


« Connaissez-vous les origines du Désert Hanté ? »

Il laissa quelques secondes s’installer, le visage toujours de marbre alors qu’il continuait.

« Il s’agissait jadis d’une étendue verte, bien plus grande que la plaine que nous connaissons aujourd’hui. Des monuments s’y élevaient, rendant hommage à la splendeur de ceux qui les avaient érigés.
Mais un jour, une bataille, non… une boucherie y eut lieu. La plaine se recouvrit de rouge tandis que l’herbe se noyait sous des flots de sang, et l’on raconte qu’aujourd’hui encore les fantômes des morts y rôdent toujours. Avez-vous vraiment cru que les Esprits tourmentés que l’on peut y observer y sont décédés paisiblement ? »


Un pas en avant, le regard toujours planté de celui de la Sage de la Forêt.

« Nous avons parlé un peu plus tôt dans la journée de l’attachement dont nous faisons preuve tous les deux envers cette Forêt. Et je constate maintenant que vous n’étiez pas sincère. »

Car tout en prononçant ces paroles, le jeune homme montra des mains les personnes qui les entouraient. Des Chevaliers du Phoenix, tous armés jusqu’aux dents contre un Kokiri désarmé. Cela ne collait-il pas à la vision qu’il avait énoncé plus tôt ? Les Kokiris éteints, et les Hyliens ayant sacrifié la Forêt par « nécessité ». Il ne s’agissait pas là d’une bataille, encore moins d’un interrogatoire, mais d’une boucherie en suspens. Le Chef des guerriers venaient d’ailleurs à l’instant de dégainer son arme et de se mettre en poursuite de son Frère. La Sage de la Forêt intercepta ce dernier tout en proférant une annonce « Nul sang ne coulera sur ces terres ! », mais que croyait-elle ?!

« Croyez-moi : Laisser une goutte de sang -une seule !- couler sur un brin d’herbe de ce lieu sacré, et vous planterez les graines d’un nouveau Désert Hanté.
Vous venez d’arriver et vous alliez aux ravisseurs manifestes de mon Frère, et vous croyez encore aujourd’hui à une quelconque justice ? N’êtes-vous pas Sage avant d’être amie ? Le mensonge ne teinte pas mes paroles, aussi croyez moi lorsque je le dis : Essayez de détenir en captivité le Regard de Ganondorf, et vous déchainerez la fureur du Clan bien malgré ma volonté. Ils n’auront pas tort, car ils auront agit en représaille. Vous aurez bon désirer ne voir « aucun sang couler sur ces terres », l’affrontement sera inévitable ! »


En preuve de sa bonne foi, le jeune homme sortit à nouveau les dagues qu’il avait présentées à la jeune fille plus tôt dans la journée, et les jeta à ses pieds.

« Cette guilde a sombré dans les Ténèbres sanglantes, bien plus que le Clan ne l’a fait, et vous vous en prenez à la victime. Un choix s’offre à vous : Le libérer et éviter que le sang ne pleuve comme nous le désirons, ou persister dans cette voie trompeuse et condamner les enfants du village qui verraient leur habitat détruit. »

Oui, ses mots n’étaient en rien teintés de mensonges, et la dernière phrase qu’il avait prononcée était lourde de conséquences.

[Saria m'a ouvert la voie !]


Dun l'avait suivie, et ses paroles l'avaient frappées comme une gifle. Mais elle savait aussi une chose, et cela grâce à Arkhams. De par les mots on pouvait montrer tellement d'aspect d'une situation et la faire tourner à son avantage. Il fallait qu'elle réagisse.

" Vous ne me connaissez pas assez pour juger de ce que je peux ressentir Dun. Comme je ne vous connais pas assez pour prétendre savoir ce qui se trouve dans votre cœur, néanmoins je fais l'effort de chercher à le comprendre contrairement à vous. Je ne craindrais pas de nouveaux désert hanté, car cet homme va ranger son arme. "

Elle lança un regard à Conan, lui intimant de faire ce qu'elle demandais. La situation dégainerait et tournait au vinaigre.

" Calmons nous maintenant. Je ne relâcherai par Arkhams, mais pas pour ces gens, pour moi. Et mon cher Dun, le sang, c'est vous qui l'apporter, vous qui menacer d'en remplir ces étendues vertes. Si mon peuple disparait ce sera de votre fait, de la mains de vos frères, pas de ces gens. "

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Bien. La situation se présentait au mieux. Depuis l'esprit de Dun, le Seigneur Dragmire observait la scène, assis confortablement sur son trône. En un lieu où dansaient les flammes et les ombres sur le chant des âmes déchirées d'Hyrule, il avait attendu que le traître intervienne. La priorité du clan restait de sauver ses membres et Arkhams était un de ses fils. Envoyer l'un de ses plus puissants à son secours lui avait paru une belle manière de s'assurer une victoire...Ce qu'il voyait le confirmait. Un sourire narquois vint habiller son visage grave et il ne put retenir un léger ricanement.
Tandis que devant lui, les deux visions provenant des deux yeux de Dun lui offraient la vision d'une Saria trop intransigeante pour son propre bien, Ganondorf leva le poing. Oh bien sur, il pouvait utiliser leur pouvoir sans agir de manière théâtrale mais il aimait se donner en spectacle aux ombres et aux flammes. Quelle sotte. Pourtant Dun Loireag l'avait prévenue. Mais à présent que l'Arbre Mojo ne lui prêtait pas attention et que les pouvoirs de Saria étaient accaparés par la capture d'Arkhams, l'heure était venue d'agir.

Le seigneur du malin savoura cette instant où l'énergie divine jaillit en lui et se diffusa dans tout son être. Son corps tout entier fut électrisé par cette puissance encore nouvelle pour lui et qui ne semblait pas connaître de limites. Il sentit ses amies s'agiter autour de lui, l'air bouillonner de par son aura de plus en plus intense...Et il prit le contrôle de Dun. Vu de l'extérieur, le spectacle devait être étrange. La folie de Ganondorf, comme ses autres aspects, étant une part de lui même, le roi gérudo s'était assuré de pouvoir agir sur eux en permanence. Mais ca n'était pas un contrôle mental, c'était un transfert d'une partie de son âme. Ainsi, les yeux et la bouche de Loireag étaient emplis d'une lumière blanche vive et aveuglante tandis que la voix de Ganondorf parlait par ses lèvres.


"Le Vestige est ressuscité, je te remercie de ton choix, Sage de la Forêt..."

Soudainement, il déchaîna sa puissance. Un immense rai de lumière traversa la plaine et survola la forêt, en diffusant sa lueur au dessus des bois. Inoffensive ? Pour l'instant, surement. Le réveil n'était pas immédiat et prendrait surement du temps. Un certain temps. Mais l'essentiel était à présent fait, et Ganondorf se retira. Il était convaincu que tout irait bien pour ses fils. Ils n'étaient pas des insectes, mais des lions.

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Aurore


Inventaire

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(vide)

Tsubaki avait souvent arpenté la forêt Kokiri. A vrai dire personne n’avait jamais songé à lui demander ce qu’elle faisait ici –n’étant pas une Kokiri- puisqu’elle avait toujours pris la précaution de ne s’y rendre que sous son apparence animale.
Il avait fait tellement chaud que la louve avait préféré trouver refuge sous les arbres. Et elle avait eu raison puisque le temps avait tourné à l’orage. A présent de minuscules gouttes d’eau descendaient des feuilles jusque sur son pelage. Cette pluie bienfaitrice reverdirait l’herbe de la plaine séchée par un été caniculaire.
Alors qu’elle déambulait à travers cette grande forêt, des éclats de voix retinrent son attention.

Discrètement elle avança a travers les fougères puis lorsqu’elle pu distinguer la scène, elle s’aplatie au sol, observa et écouta.

Des choses étranges se passaient. La première chose de la scène qui retint son attention était le grand chêne au pied duquel les protagonistes semblaient rassemblés. Le moins que l’on puisse dire était qu’il était hors du commun ; Affublé d’une large bouge bouche, deux creux censés représenter ses yeux et pour finir un énorme nez. Tsubaki fronça les sourcils. Jamais de sa vie elle n’avait vu pareil arbre. Elle en connaissait peu sur le peuple dont été issu son mari.
Après cette découverte, elle reporta son attention sur les diverses personnes présentes. Dun se trouvait là, il faisait de grand gestes comme s’il voulait expliquer quelque chose d’une gravité sans précédent. Il faisait face à Conan –la dame louve le reconnu à sa carrure-, ainsi qu’à une jeune demoiselle tout de vert vêtue.
Mais qu’elle ne fût pas son déchirement lorsqu’elle vit qui était le personnage principal de toute cette comédie. C’est alors qu’elle prit conscience de la scène dans son entièreté.
Elle se rendit compte que son mari était retenu prisonnier. Il lui fallut lutter, toutefois elle préférât ne pas intervenir pour le moment.
Elle aurait bien le temps de se montrer au grand jour si les choses venaient à se gâter. Pour l’instant de ce qu’elle pouvait voir, Conan avait rangé son arme, Dun ne faisait que parler et la jeune fille lui répondait.

Puis Dun ouvrit la bouche, un rai de lumière perçant en sortie et il dit :

"Le Vestige est ressuscité, je te remercie de ton choix, Sage de la Forêt..."

C’était la voix du Patriarche. L’hylienne en était convaincue. C’est alors qu’un immense rai de lumière paru au dessus de la forêt.
Tsubaki resta tapie dans l’obscurité sachant que personne ne pouvait la voir surtout après ce qu’il venait de se passer, les esprits seraient accaparé par cette puissance qui c’était déversé d’un seul coup.


[Je vous demanderai d’agir comme si mon personnage n’était pas là et de ne pas remarquer sa présence. Merci =)]


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