Invité
Posté le 28/12/2011 22:37
Premier passage dans le coin flood du forum (enfin, il me semble) et donc, j'ai décidé de le faire dans les grandes lignes. Je n'arrivais pas à dormir donc j'ai écris pour passer le temps et ainsi me rendre la fatigue, en vain. Bref, petit texte sur la Belle et la Bête (surtout la Bête) écrit à la va vite, d'où le plein de faute ! ... Bon courage pour ceux ayant rien à faire à cette heure et qui ont le courage de me lire -_-
Une semaine...quatre mois...une année s'était déjà écoulée depuis la malédiction lancée par la sorcière. Le beau prince d'autrefois n'existait plus désormais et laissait place à une bête massive et hideuse. Sa simple vue horrifiait ses propres vassaux maudis qui, depuis la fameuse nuit d'hiver, ne s'étaient guère habituer à sa nouvelle présence. Son apparence hostile représentait la Peur dans chaque esprits qui résidaient au domaine. Par choix, l'âme tourmentée s'était exilé dans sa chambre située dans l'aile ouest du château. Désormais camouflé dans la pénombre de la pièce, le monstre contempla les deux seules sources de lumière présente dans le lieu. La première étant sa rose enchantée, tenue en lévitation sur son socle opale. Le cadeau empoisonné était protéger par une petite cloche en fibre de verre dont la fragilité semblait évidente. La rose rouge dégageait une lueur immaculée qui donnait une illusion affectant la couleur écarlate de la flore. Son teint pourpre se changeait temporairement en un teint incarnat. Une sublime rose, symbolisant la beauté mais aussi le malheur de la Bête. Chaque pétales se déposant sur le socle était un pas de plus vers la déchéance que la créature devait subir pour toujours. La seconde lumière provenait du miroir magique qui réagissait aux murmures grave du soprano, affichant ainsi le visage de la Bête dans l'objet. Déçus de la vision du miroir magique, le monstre l'empoigna et le lança vers la rose enchantée. Désormais au sol, l'objet éclaira sur son éclat brisé le reflet de la lueur blanchâtre. Ainsi, la tête de la bête était visible, le sortant ainsi de son ombre. Ce dernier était doté d'une crinière couleur acajou, parcourant fièrement le long de son dos massif. L'ensemble de sa tête et de sa barbe avaient l'ossature crânienne d'un buffle. Les grès et le nez ressemblaient fortement à ceux d'un sanglier, accentuant d'avantage sa carrure bestiale. Tout ceci faisait de lui un monstre repoussant et à l'allure dangereuse. Seul son regard était différent et n'inspirait aucunement à la terreur. Le pourtour très musclé de ses yeux faisait ressortir ses deux pupilles de nuance azuré rappelant à merveille la couleur du saphir. Un regard plongé dans le vide et le désespoir. Maintenant, l'espoir de retrouver son corps humain semblait loin, très loin. L'idée même de garder cette apparence à tout jamais l'énervait fortement. Sa chambre luxueuse en était la première victime. Jadis, les murs étaient blanchâtre, les rideaux en soie raffiné, les draps de lit frais et doux. Aujourd'hui, la carnage régnait en maître dans la pièce. L'œuvre d'une bête guidé par sa haine, comme la furie tellurique qui ne cessa de grandir dans son cœur ténébreux. Après le sentiment ravageur rassasier, la tristesse le regagna de nouveau. Il repensa à la phrase de la sorcière: « Vous devrez aimer une femme et vous en faire aimer en retour ». L'amour...L'ex prince ne le connaissait guère jadis et encore moins maintenant grâce à la malédiction de la mégère. Après tout, qui pourrait aimer un monstre??? C'est a cette phrase ci que la Bête se referma complètement sur lui même et évita au minimum les rencontres au château, quitte à être agressif dans ses propos afin de faire fuir les rares qui tentaient la communication avec lui.
La situation désespéré dans laquelle le personnage se trouvait semblait avoir atteint son paroxysme...et pourtant, la créature n'était pas au bout de ses tourments....
Le Soleil laissa place à sa sœur la Lune, qui avait revêtu sa jolie robe albâtre, dont la beauté ne faisait qu'accentuer davantage le teint porcelaine de la sphère lunaire. Un léger zéphyr souffla doucement sur les flores environnante dispersées autour de la demeure, caressant délicatement leurs feuillages malachite. Une soirée sans étoiles, hélas absente, laissant les cieux nues et solitaires. Une nuit nébuleuse dans laquelle les lumières du château dansaient sur les vitres cristallines avec rythme et sérénité. Ce soir la, les habitants du lieu maudit fêtaient leur premier anniversaire de damnation depuis le soir d'hiver. Un moyen comme un autre de surmonter leurs nouveaux eux, toucher aussi par l'enchantement de la sorcière. Tous étaient installés dans le salon réservé autrefois pour les invités, assis proche des uns et des autres en formant un cercle, racontant les agréables moments de leurs vies passé. Seul la Bête manquait à l'appel, fidèle à lui même et piégé de sa mélancolie. Le souvenir de son ancienne existence ne le faisait que d'avantage souffrir, à quoi bon remuer le couteau dans la plaie comme le dit si bien le dicton. Son unique action de la soirée était de se promener dans les jardins intérieurs afin de s'y changer les idées. La chose qui calma son esprit se trouvait proche de lui, en contre-bas de son être, tenue élégamment et fièrement sur la verdure. Cette petite fleur se nommait « miroir du paradis ». Son histoire voulait qu'elle ne vive que la nuit, se nourrissant de la lumière immaculée prodigué par les soins de dame la lune. Aux premières lueurs du jour nouveau, l'énergie spirituelle de la fleur ce faisait drainée par les flammes de la boule de feu lorsque cette dernière atteignit son zénith. Une destinée maudite dont la vie semblait inexorablement scellée, tout comme celle du maître de la flore. Un hurlement au loin lui donna en supplément un sentiment de mélancolie. Un son aucunement méconnue pour l'ouïe fine du monstre. L'hymne de nombreuses nuits, aussi nommé: L'appel du Loup. Un chant réunissant les loups de la Forêt Endormie qui encerclait stratégiquement le château. Un chant innocent, qui résonnait comme un aria d'affliction aux oreilles de tous ceux qui, jadis, eurent le déplaisir de l'entendre. A ce moment la, le message du canidé était clair, un danger était en approche voir même, déjà présent. Plonger dans cette histoire puis dans la magie du lieu floral, la créature néfaste en oublia presque le brouhaha apparut il y a quelques secondes au sein du château. Autrefois calme, le voici désormais bruyant. Les cris des habitants résonnaient par delà le domaine et s'intensifiaient d'avantage à chaque pas de la Bête, se rapprochant petit à petit du manoir. Son odorat ne pouvait guère le tromper, des intrus étaient rentrer dans le lieu maudit...